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Les dispositifs d'aide à la création d'entreprise à destination des femmes !

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Les dispositifs d'aide à la création d'entreprise à destination des femmes !

La question financière est au coeur de la réflexion dès le début de l'aventure entrepreneuriale. Pour les femmes entrepreneures, plusieurs aides dédiées existent en création ou reprise d'entreprise.

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Les aides sous forme de subventions pour les femmes entrepreneures

La Garantie ÉGALITÉ Femmes (GEF), mise en place par l'association France Active, permet aux demandeuses d'emploi ou aux femmes en situation de précarité d'accéder plus facilement aux crédits bancaires afin de financer la création, la reprise ou le développement de leur entreprise, quel que soit le statut juridique.

  • L'entreprise doit avoir été créée ou repris depuis moins de 3 ans
  • Le prêt couvre jusqu'à 80 % du montant du prêt bancaire, dans la limite de 50 000 € (d'une durée minimum du prêt de 2 ans et d'une durée maximale de 7 ans)
  • Le prêt doit servir à financer d'investissement et/ou besoin en fonds de roulement.
  • Il évite de devoir faire appel à des cautions personnelles et n'engendre un remboursement qu'à hauteur de 2,5 % du montant emprunté.

Le programme Wom'energy du Réseau Entreprendre met à disposition un prêt d'honneur entre 15 000 et 50 000 €, facilitant ainsi l'accès à d'autres financements aux femmes porteuses de projets

Le prêt d'honneur à taux 0 d'Initiative France permet également de renforcer ses fonds propres, sans intérêts ni garanties demandées sur les biens personnels. D'un montant compris entre 3 000 et 50 000 €, il présente aussi l'avantage de bénéficier, par effet de levier, d'un meilleur accès aux emprunts bancaires plus importants.

Certaines régions françaises ont mis en place des Plan d'Actions Régionaux (PAR) visant à soutenir la création et la reprise d'entreprises par des femmes via des financements, des accompagnements et des formations. Et de façon générale, les collectivités territoriales développent des fonds spécifiques réservés aux femmes entrepreneures.

D'autres structures ou associations locales disposent de leur programme. C'est le cas du réseau Racines, à l'origine des Clubs Locaux d'Épargne pour les Femmes qui entreprennent (CLEFE) qui sont en mesure d'analyser les projets et d'accorder un prêt sous condition. Enfin, un organisme tel que l'Adie accorde des microcrédits, notamment à celles n'ayant accès au système bancaire classique, faute de revenus suffisants

Les réseaux : des boosters pour femmes entrepreneures

Vecteur de motivation, de contacts et de solutions business, les réseaux d'entrepreneuriat ont plus d'un mérite. Pour y voir clair, voici les principales associations et structures actives sur le territoire dédiées aux femmes porteuses de projet ou déjà dirigeantes.

Créé en 2005, le réseau Les Premières est constitué d'incubateurs régionaux en France métropolitaine, ultra-marine et au Luxembourg. Il est ouvert et aux équipes mixtes porteuses de projet à impact social fort.

Anciennement Paris Pionnières, Willaest un incubateur pour les créatrices d'entreprise. En plus de l'accompagnement humain, l'association met à disposition du matériel, des locaux et peut faire bénéficier de relations privilégiées avec certains investisseurs.

Une belle expérience pour Mélanie Slufcik, fondatrice et CEO de Colibree Intergeneration : « En 2021, au moment de la structuration de mon entreprise, j'ai participé à un bootcamp organisé par Willa. Nous étions un groupe limité en nombre, donc il y a eu beaucoup d'échanges et beaucoup de retours. Ce qui m'a permis de gagner en confort, notamment sur le pitch. Ça a été très positif en termes d'opérationnel. »

La plateforme d'échanges Femmes des Territoires dispose de 40 antennes qui coordonnent des ateliers autour des problématiques de l'entrepreneuriat, notamment pour structurer les projets et créer son propre écosystème.

Le réseau Bouge ta Boîte rassemble 1 800 dirigeantes implantées dans 115 villes en France et plus de 80 secteurs d'activités représentés. Ses valeurs ajoutées : business et sororité. Des réunions structurées sont organisées en présentiel, partout en France, pour les dirigeantes déjà installées qui souhaitent développer leur potentiel et leur CA, comme l'illustre le cercle de Grenoble sud, coordonné par Lorette Glasson, qui a généré 100K € de CA en 2022.

Enfin, de nombreux réseaux spécifiques existent pour répondre à certains besoins ou à certaines situations. Par exemple, les cheffes d'entreprise et mères peuvent ainsi se diriger vers un réseau tel que celui des Mampreneurs, les femmes artisans vers les pies bavardes, les dirigeantes de 45 ans et plus vers Force Femmes et celles qui souhaitent booster leur stratégie de communication peuvent toquer chez Les Entrepreneuses qui déchirent (EQD).

Dans tous les cas, il est utile de s'interroger et de tester avant de s'impliquer auprès d'une structure. Selon les problématiques visées, cela peut convenir ou pas. Ophélie Vanbremeersch, présidente de Lunettes de Zac, y a pour sa part trouver son compte « que ce soit avec les membres ou avec les accompagnateurs, il y avait la place pour les sujets liés aux équipes, au management et à la bienveillance que je ne trouvais pas forcément auprès des réseaux mixtes. »

Pour d'autres, le bilan est moins engageant, à l'instar de Ludovine Romary de MyEli : « Je n'ai pas tiré grand-chose de mon implication dans un réseau féminin. Trop de paillette à mon goût, je n'étais pas là pour qu'on me donne des bons plans plombier, garde d'enfant ou rdv médical. Je préfère entretenir de belles relation travail-perso, soit dans des réseaux retrouvant la même maturité de startup et d'avancement que la mienne, soit dans un secteur équivalent ».

Les événements pour les femmes entrepreneures, une mise en lumière des talents et des projets


Les prix et trophées sont enfin de belles occasions d'élargir son cercle professionnel à différents niveaux, comme celui remis par le réseau l'Entrepreneuriat au féminin ou encore celui de Be a Boss. « J'y ai découvert un réseau porté sur l'entraide et la bienveillance », témoigne Justine Perussel, directrice générale adjointe de Temo, qui a la particularité d'évoluer dans un secteur industriel majoritairement masculin (la fabrication de moteurs de bateau). Même sentiment pour Sophie Scantamburlo-Contreras, co-fondatrice de Scop3 : « Ce type d'événement est vraiment nécessaire pour redonner confiance. Et j'y ai trouvé une communauté de femmes entrepreneurs avec qui le contact perdure. »



 
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