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"Qui veut être mon associé ?" : comment Mon Livre SMS a conquis le jury

Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
'Qui veut être mon associé ?' : comment Mon Livre SMS a conquis le jury

Plusieurs start-up ont conquis le jury de l'émission « Qui veut être mon associé » dans l'épisode 2 de la saison 4. C'est le cas de Mon Livre SMS et Urgentime, qui ont levé plus de fonds qu'espéré.

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Après le premier épisode de la saison 4 de l'émission « Qui veut être mon associé », qui a vu la jeune pousse Hydratis lever 400 000 euros, de nouvelles start-up ont pitché leur projet mercredi 24 janvier. Face à elles, une nouvelle membre dans le jury, Stéphanie Delestre, fondatrice de QAPA. Parmi les porteurs de projet qui se sont succédé, un entrepreneur s'est distingué en faisant l'unanimité auprès des investisseurs. Il s'agit de Joachim Bigorre, fondateur de la start-up Mon Livre SMS, un service qui permet de transformer ses conversations SMS en livre papier.

L'entrepreneur originaire de Perpignan a demandé 100000 euros contre 10 % du capital de sa société, valorisée à un million d'euros. L'histoire de ce père de famille, motivé, émouvant et combatif, a touché le jury. Après une séquence émotive où les investisseurs et l'entrepreneur ont évoqué leur vie personnelle, l'aspect business a repris le dessus

Anthony Bourbon a décelé un potentiel de croissance dans Mon Livre SMS : « J'aime ce genre de business, ça sent le cash », indique le fondateur de Feed. En 2023, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires estimé entre 200000 et 300000 euros. Au moment de son pitch, Joachim Bigorre affirmait avoir généré un million d'euros de revenus en vendant 30000 livres à travers 68 pays.

Plusieurs facteurs ont fait pencher la balance en faveur de l'entrepreneur :

  • Des marges importantes : le faible coût de production du livre, à savoir moins de 10 euros, permet de réaliser des marges considérables.
  • Le potentiel de croissance : les livres peuvent être adaptés dans toutes les langues et par conséquent vendus dans le monde entier.
  • Le storytelling du fondateur : dévoué entièrement à la réussite de son projet depuis 10 ans, son authenticité a été un facteur clé dans la décision des investisseurs.
  • Les compétences de l'entrepreneur : De l'idée à la commercialisation, le porteur de projet a tout réalisé seul. Ses choix stratégiques, comme s'associer à un imprimeur, lui ont permis de bâtir un projet solide. Par ailleurs, l'entrepreneur a développé sa propre technologie pour récupérer les messages, développé une offre de livre numérique ou la possibilité d'intégrer des vidéos par des QR codes.

Ces chiffres et la motivation du porteur de projet ont impressionné les investisseurs, qui se sont bousculés pour surenchérir la mise de départ. Anthony Bourbon s'est positionné le premier en proposant 250000 euros contre 25 % du capital de l'entreprise, valorisée à un million d'euros. L'homme d'affaires s'est imposé et n'a pas laissé la possibilité aux autres membres du jury d'exprimer leur offre.

Par conséquent, le fondateur de Feed a rafler la mise. En effet, Joachim Bigorre a été séduit par la proposition et le panache d'Anthony Bourbon. Ainsi, le fondateur de Mon Livre SMS repart avec 150 000 euros de plus qu'espéré : « je ne pensais pas lever autant d'argent », avoue le porteur de projet, ému.

Urgentime repart avec la mise la plus importante

Par ailleurs, plus tôt dans la soirée, une autre start-up avait séduit le jury. Il s'agit d'Urgentime, une solution de visioconférence permettant aux urgentistes de voir le patient, avant l'arrivée des secours. Fondé en 2017 par Anthony Tabuyo et Jovien Chappex, l'entreprise a réalisé 270000 euros de chiffre d'affaires en 2022. Au moment du tournage, la jeune pousse avait déjà fait ses preuves sur le marché en ayant effectué plus de 50 000 appels vidéos.

La proposition initiale du duo était de 300000 euros contre 7 % du capital, avec une valorisation de 4,3 millions d'euros. Après avoir conquis quatre des cinq membres du jury, les entrepreneurs sont repartis avec plus de fonds que leur offre de départ. En effet, Jovien et Anthony ont obtenu 750000 euros contre 30 % des parts de leurs sociétés (valorisée à 2 millions d'euros) auprès de Tony Parker et Marc Simonici.

 
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