Près de 4 salariés sur 5 qui négocient une augmentation obtiennent gain de cause

Les Français hésitent de moisn en moins à négocier leur salaire, selon une étude d'Opinion Way. En effet, 82 % d'entre eux déclarent avoir déjà négocié au moins une fois avec leur hiérarchie pour une augmentation salariale ou de nouvelles responsabilités. Un chiffre en hausse de 8 points par rapport à 2019 qui confirme la tendance générale.

Surtout l'étude révèle que dans la plupart des cas l'issu des négociations sont favorables aux salariés. En effet, 79 % des personnes ayant négocié ont obtenu gain de cause, en particulier pour ceux qui demandent davantage de responsabilités dont le taux de réussite atteint 89 %.

La première raison qui motive les salariés à négocier une augmentation est la baisse du pouvoir d'achat liée à l'inflation, pour 77 % d'entre eux. En deuxième position (53 %), les salariés interrogés demandent une augmentation afin d'obtenir de nouvelles responsabilités. Aussi, les moins de 35 ans osent davantage négocier leur salaire en entreprise 86 % contre 79 % de ceux âgés de 50 ans et plus.

Les femmes osent davantage mais toujours moins que les hommes

Les femmes sont toujours moins nombreuses à négocier que les hommes même si la tendance est à la hausse. Il ressort que 48 % d'entre elles n'osent pas demander une augmentation alors que du côté des hommes seulement 28 % n'osent pas.

Seulement la moitié des femmes sondées ont confiance en leur capacité à demander une augmentation contre 71 % des hommes. Un écart qui se creuse depuis 3 ans : le chiffre est stable pour les femmes mais augmente de 9 points pour les hommes.

Les salariées interrogées l'expliquent par un manque de préparation et de formation à 72 %. De plus, elles perçoivent une inégalité globale par rapport aux hommes puisque 80 % des femmes estiment se sentir moins bien traitées que les hommes en entreprise, en particulier au niveau de la rémunération. Même si la tendance est à la hausse, les femmes qui négocient sont moins nombreuses (80 %) que les hommes (85 %).