« Qui veut être mon associé ? » : comment Ovi a convaincu trois investisseurs
Dans l'émission « Qui veut être mon associé ? », la jeune pousse Ovi a reçu trois propositions du jury. Plusieurs facteurs ont joué en sa faveur, voici lesquels.
Je m'abonneMercredi 6 mars 2024 était diffusé le 8e et dernier épisode de la saison 4 de l'émission « Qui veut être mon associé » sur M6. Parmi les jeunes pousses ayant levé des fonds, une seule a convaincu trois investisseurs. Il s'agit d'Ovi, une fontaine à eau innovante.
La start-up est celle qui a obtenu le plus de fonds dans l'épisode. L'entreprise a pour ambition de fournir de l'eau filtrée et respectueuse de l'environnement. Pour y parvenir, la société a développé Ovibar, un bar à eau qui produit de l'eau chaude, froide et tempérée. L'eau est purifiée par deux filtres et stérilisée par une lampe UV. Après avoir vendu et installé sa solution aux particuliers, Ovi remplace le filtre tous les six mois. Ces filtres sont commercialisés à 60 euros.
Ovadia Schvarcz est le fondateur d'Ovi. L'idée de ce produit lui est venue à l'esprit pendant le confinement, où les bouteilles en plastique s'accumulaient. Le père de famille a demandé aux investisseurs 250000 euros contre 15% du capital de sa société, valorisée à 1,6 million d'euros.
Basée à Nice, la start-up a été fondée en juin 2016. Toutefois, au moment du tournage de l'émission, Ovibar était commercialisée depuis seulement 4 mois et vendu à 120 exemplaires. Ainsi, l'entreprise a enregistré un chiffre d'affaires de 110000 euros. Par ailleurs, l'entrepreneur de 44 ans prévoit de lancer une deuxième version de ce produit d'ici fin 2024. Ainsi, le porteur de projet a convaincu trois membres du jury d'investir dans son projet. Plusieurs facteurs ont joué en sa faveur.
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Trois propositions du jury
Premièrement, Ovi répond à un réel besoin. La solution proposée par Ovi vise à remplacer les bouteilles d'eau en plastique. En effet, grâce à une fontaine à eau fixée au robinet, les particuliers n'ont plus besoin de se déplacer pour obtenir de l'eau de qualité. « Le sujet est évident, tout le monde devrait en avoir », estime Anthony Bourbon. Par conséquent, le marché potentiel est immense et le business scalable.
En outre, le produit a séduit le jury. En effet, les investisseurs ont pu tester la machine et goûter l'eau, avant de rendre leur verdict. Tous ont apprécié l'ergonomie et la qualité de l'eau : « c'est un produit complet, avec système tout en un et une filtration poussée », a salué Éric Larchevêque. « Très beau design », enchérit Tony Parker.
Ainsi, trois investisseurs ont proposé d'investir 100000 euros chacun dans le projet d'Ovadia Schvarcz. Marc Simoncini, Tony Parker et Éric Larchevêque se sont mis d'accord pour accompagner le porteur de projet dans son aventure entrepreneuriale. À trois, ils détiennent 30% du capital d'Ovi, valorisé à un million d'euros. Enfin, Jean-Pierre Nadir ne s'est pas positionné car il a déjà investi dans une solution similaire. De son côté Anthony Bourbon n'a pas été séduit par l'énergie du porteur de projet.
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