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La revue de presse éco de la semaine (16 au 20 avril)

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La revue de presse éco de la semaine (16 au 20 avril)
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Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité économique cette semaine ? Pas de panique, la rédaction vous propose de découvrir ce que vous avez pu rater du 16 au 20 avril 2018. Au programme : certifications des comptes, réforme fiscale, RSE, métiers dangereux...

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Certification de comptes : le seuil relevé

Certifier ses comptes ne sera plus une obligation pour certaines entreprises. C'est du moins le sens d'une disposition qui devrait figurer dans le projet de loi Pacte, présenté début mai. Concrètement, l'idée serait d'appliquer une règle européenne qui impose cette obligation aux entreprises de plus de 50 salariés et réalisant au moins 8 millions de chiffre d'affaires. Le seuil étant actuellement, en France, fixé à 3,1 millions d'euros de CA.

L'ambition est d'aider les PME à se développer. "Dès qu'elles grandissent, on leur rajoute des obligations, et après on se plaint qu'elles ne grandissent pas", a commenté à la radio Bruno Le Maire, qui a également lancé une mission sur l'avenir de la profession de commissaire aux comptes. À lire sur Le Figaro (article payant).

Vers une réforme fiscale dans l'industrie ?

Même si c'est loin d'être l'objectif premier, les impôts de production peuvent mettre à mal la compétitivité des entreprises de l'industrie. Un groupe de travail réuni par Bruno Le Maire a planché sur des moyens de réformer cette fiscalité. Selon Le Figaro (article payant) qui s'est procuré les premiers fruits de ce travail, l'une des pistes évoquées est d'alléger les impôts reposant sur le chiffre d'affaires, "un bien mauvais indicateur de la capacité de la société à payer des impôts".

"Le principal de ces impôts, la Contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), ne s'applique déjà qu'aux entreprises réalisant plus que 19 millions d'euros de chiffre d'affaires. On pourrait ainsi aller au-delà", précise le site.

Autre suggestion du groupe de travail : alléger les impôts de production reposant sur le foncier. "Encore une fois, cette assiette "est déconnectée de la capacité d'une entreprise à payer l'impôt" car "une présence (immobilère) importante ne présage pas du caractère bénéficiaire d'une entreprise"". Au total, quatre leviers ont été soulevés.

Responsabilité sociale des entreprises : ce qu'en pensent les cadres

Avec la loi Pacte, la responsabilité sociale des entreprises est sur le devant de la scène. 70 % des cadres pensent qu'elle doit être intégrée à la stratégie et aux opérations commerciales de leur entreprise. C'est du moins ce que révèle un récent baromètre Viavoice/HEC Paris/SnO, présenté par France Info. Ils sont, par ailleurs, 64 % à penser que leur organisation doit aller au-delà du strict respect des lois et des réglementations. Deux pourcentages en augmentation depuis le mois de janvier.

La responsabilité sociale des entreprises apparaît comme "un élément fondamental de l'aspect concurrentiel, explique en interview Rodolphe Durand, professeur à HEC. Comment me différencier de mes concurrents ? En ayant des pratiques que je peux labelliser comme étant économes en carbone, en eau, sourcées auprès de fournisseurs qui eux-mêmes sont respectueux de ces différentes conditions". Elle est également un gage d'innovation et de performance économique.

Withings, la start-up dont Nokia ne voulait plus

Start-up française spécialisée dans les objets connectés (pèse-personne, montre servant à mesurer l'activité physique...), Withings avait été rachetée par Nokia en 2016. L'entreprise finlandaise, en difficulté sur ce marché, a décidé de s'en séparer. "Considérée comme un fleuron de la French Tech, Withings enchaîne les déconvenues depuis son passage sous pavillon étranger. L'entreprise a livré une nouvelle application sujette aux bogues, et a notamment souffert du départ, quelques semaines après le rachat, de Ramzi Haidamus, ancien directeur de Nokia Technologies, chargé du développement de nouveaux produits", commente Le Monde, dans un article payant.

Un dossier stratégique, s'il en est. "Les secteurs liés à l'intelligence artificielle, surtout dans le domaine de la santé, sont d'une importance primordiale [...] A l'heure où l'intérêt des Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft pour le secteur de la santé se confirme, il faut que l'Europe s'active pour rester dans le jeu", a-t-on indiqué à Bercy. Une question de souveraineté européenne mais aussi une problématique de gestion des données utilisateur. Google et Samsung seraient en lice, croit savoir le site du quotidien. Près de 200 emplois sont en jeu en France.

Santé : la construction et l'hôtellerie-restauration sont les métiers les plus dangereux

L'institut national de veille sanitaire (INVS) a dévoilé un classement des professions les plus dangereuses. Sans grande surprise, le secteur de la construction mais également celui de l'hôtellerie-restauration figurent parmi les plus dangereuses en matière de cancer, de maladies cardio-vasculaires ou d'accidents cérébraux, selon France Info. A noter que le seul domaine de la construction apparaît presque toujours dans le haut du classement quelle que soit la catégorie analysée, à l'exception des accidents cardiaques.

Dans le détail, le rapport met en exergue les intérimaires comme étant une population très exposée avec 1,75 fois plus de risque de mortalité avant 65 ans que dans les autres catégories de travailleurs. À l'inverse, si les secteurs de l'informatique ou financier sont les moins à risque, le travail préserve malgré tout la santé. Il y a moins de décès chez les personnes actives que dans la population générale.

Emploi des cadres : les perspectives en hausse

2018 sera une année record pour l'emploi des cadres, selon le dernier baromètre trimestriel de l'Apec (Agence pour l'emploi des cadres). Six entreprises sur dix ont procédé au recrutement d'au moins un cadre sur le premier trimestre et les prévisions pour les trois prochains mois font état d'une tendance similaire. Au global, l'Agence prévoit l'embauche de 248 000 à 271 000 cadres cette année. En 2017, 240 000 recrutements avaient été réalisés, d'après Les Échos.

Réalisé auprès d'entreprises de plus de cent salariés, le baromètre montre que 46 % des entreprises vont davantage recruter en 2018 qu'en 2017 (+ 8%). Les secteurs de l'ingénierie-R & D et l'informatique devraient être les plus pourvoyeurs d'embauche, à l'instar de la construction et l'industrie, tandis qu'à l'inverse des activités bancaires et d'assurance prévoient des effectifs stabilisés.

Trois PME françaises, façade d'une affaire de blanchiment d'argent ?

C'est une affaire complexe que révèle France Info dans le cadre de l'enquête Projet Daphne que mène un groupement de journalistes internationaux de Forbidden Stories. Trois entreprises françaises, propriété d'une société nommée Héritage Collection, auraient été des façades pour blanchir de l'argent en provenance d'oligarque azerbaïdjanais. C'est le cas par exemple de la PME normande, spécialisée dans la fabrication de figurines, Leblon-Delienne.

Rachetée par la société Héritage Collection en juin 2015, elle aurait donc permis à des oligarques azerbaïdjanais de faire transiter de l'argent dans l'UE par l'intermédiaire d'un acteur bancaire maltais, la Pilatus Bank, et de diverses sociétés sises au Luxembourg et à Malte. Au moins 10 millions d'euros auraient été investis par ce mécanisme.

Cybersécurité : un centre opérationnel de défense pour les PME

Face aux menaces de plus en plus prégnantes en matière de cyberattaque, des cabinets experts en cybersécurité proposent leurs services à destination des PME, indique 20 Minutes. Le quotidien, prend l'exemple de la Région Bretagne où s'est ouvert un centre opérationnel de cyberdéfense destiné aux PME et aux ETI, dans la ville de Rennes.

L'entreprise Akerva, qui assure "déjà la protection d'une dizaine d'entreprises du CAC 40", souhaite notamment prémunir les petites et moyennes entreprises contre des attaques de type randsomware qui peuvent frapper de manière arbitraire et à n'importe quel moment des structures de taille moyenne.

D'après des données du Syntec Numérique, près de huit PME sur dix ont déjà été victimes d'une cyberattaque.



 
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