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La revue de presse éco de la semaine (19 au 23 décembre)

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La revue de presse éco de la semaine (19 au 23 décembre)

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité cette semaine ? Pas de panique. Nous vous proposons un petit tour de l'actualité économique du lundi 19 au vendredi 23 décembre 2016. Au programme : organisations patronales, compte PME Innovation, référendum d'entreprise, fibre optique pour les PME.

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Représentativité patronale : un exercice compliqué

Le casse-tête s'est terminé vendredi dernier pour les organisations patronales. Le Medef, la CGPME et l'U2P avaient en effet jusqu'au 16 décembre pour déposer leur dossier de demande de représentativité. Un exercice particulièrement délicat, selon Les Échos, depuis les nouvelles obligations apportées par la loi sur la formation professionnelle de 2014.

Le poids des organisations patronales n'est en effet décidé que par leur nombre d'adhérents mais se trouve difficilement calculable par la diversité des profils des adhérents ainsi que par la multi-appartenance de certaines organisations professionnelles sectorielles. Sur les 900 entités professionnelles, 600 ont déposé un dossier. Les résultats sont attendus fin mars.

Compte PME Innovation : comment y prétendre ?

Les dernières tractations législatives de fin d'année ont notamment permis aux députés de redéfinir le compte PME Innovation permettant aux business angels souhaitant investir dans des start-up ou de jeunes PME. Les Échos détaillent les conditions pour y être éligible. Ainsi, l'ouverture d'un compte sera autorisée aux investisseurs issus d'un pacte d'actionnaires dont la représentation est supérieure à 25% des droits de vote et dont chaque signataire possède au minimum 1% de ces droits de la société cédée.

Le dispositif, qui vise à encourager l'investissement de business angels dans de jeunes PME, permet de reporter l'imposition sur les plus-values lorsque "des retraits en liquide [sont] opérés sur le compte", précise la députée Valérie Rabault dans un rapport.

Loi Travail : les contours du référendum d'entreprise fixés par décret

Un décret du 22 décembre 2016 fixe les contours d'une procédure contenue dans la loi Travail, qui prévoit que les salariés puissent être consultés par référendum pour approuver un accord d'entreprise. Ainsi par exemple, le ou les syndicat(s) souhaitant la consultation doivent le notifier par écrit à l'employeur et autres syndicats représentatifs, dans le mois qui suit la date de signature de l'accord.

Les modalités d'organisation sont fixées par un protocole entre l'employeur et les organisations syndicales signataires, incluant la liste des salariés concernés par l'accord, les modalités de transmission aux salariés du texte de l'accord, les modalités pratiques du référendum (lieu, date, etc.), l'organisation et le déroulement du vote, le texte de la question soumise au vote des salariés.

Les accords sur la durée du travail, les repos et les congés signés à partir du 1er janvier peuvent être soumis à un tel référendum. A lire sur L'Express.

Dénoncer les salariés en infraction routière : ce qu'en pensent les patrons

Une loi d'octobre 2016 oblige, à partir du 1er janvier 2017, les dirigeants à dénoncer les salariés en infraction routière au volant des véhicules de fonction. Ce qui n'est pas sans créer quelques inquiétudes chez les patrons. Interrogé par l'AFP, Dominique Berthauld, qui possède deux PME dans le transport, craint du stress, des tensions. "C'est l'institution d'une délation organisée, cela ne va pas faciliter les relations au sein des entreprises", estime aussi Déborah David, avocate.

Le dirigeant pense également qu'il devra y consacrer une à deux heures de travail par mois pour le suivi de la procédure et l'envoi des recommandés, lequel devrait par ailleurs lui coûter 40 euros par mois.

Cependant, dans d'autres entreprises, notamment les grandes, la mesure pourrait ne pas changer grand chose, voire permettre, dans tous les types d'organisation, de faire passer des messages de prudence sur les routes. A lire sur Le Point.

Fibre optique : les TPE et PME sont trop peu raccordées

Seulement 7% des accès en fibre optique souscrits le sont par des entreprises, contre 16% pour les particuliers. Ce constat réalisé par l'Arcep met en avant d'abord le coût prohibitif des offres déployées par les opérateurs à destination des petites et moyennes entreprises françaises. Si les grands groupes bénéficient de la technologie très haut débit, les TPE et PME françaises y sont trop encore éloignées.

Une situation qui inquiète le régulateur français des télécoms alors que la question de la numérisation des entreprises est un enjeu majeur, comme le rappelle La Tribune. Une des raisons pour lesquelles l'Arcep s'investit pour qu'un nouvel opérateur, dédié aux professionnels, concurrence Orange et SFR, les deux mastodontes du marché.

Ces patrons qui soignent leurs collaborateurs

Selon une enquête Viavoice-Harmonie mutuelle, 78 % des patrons ont oeuvré pour la sécurité de leurs collaborateurs. Mais les salariés ne sont que 39 % à avoir remarqué leurs efforts. Une "cassure [...] forte entre employeurs et employés" , analyse BFMTV.

Pour les dirigeants, mener ce type d'action impacte le climat de confiance (83 %), la productivité (82 %), l'ambiance de travail (81 %) et la motivation (80 %). De leur côté, les salariés sont en premier lieu demandeurs de dispositifs qui permettraient de réduire leur stress au travail.

La start-up NewWind en redressement judiciaire

Arnaud Montebourg avait présidé son conseil de surveillance et investi 56 000 euros dedans. Spécialisée dans les énergies renouvelables, développant une éolienne pour les micro-besoins en électricité, la start-up bretonne NewWind a été placée en redressement judiciaire le 14 décembre 2016. En cause, une trésorerie insuffisante et des coûts de R & D trop élevés et trop lourds à supporter.

NewWind était pourtant en pleine levée de fonds. Il lui reste trois options pour ne pas mettre la clé sous la porte : mener à terme cette levée, resserrer ses liens avec son principal partenaire ou se faire racheter, tout ou partie. A lire sur Le Journal des entreprises.

Enfin un candidat au forfait innovation

C'est officiel, Theraclion est la première start-up qui bénéficiera du forfait innovation, pour son produit Echopulse. Lancé depuis 2009 puis revu et corrigé en 2015 par Marisol Touraine, le forfait innovation est, d'après la HAS (Haute Autorité de Santé), une "prise en charge dérogatoire et transitoire dont l'objectif est de faciliter l'accès au marché de technologies innovantes en phase précoce de développement clinique."

À l'issue d'une étude de dix-huit mois menée sur 300 patientes, Theraclion devra prouver que son produit Echopulse (un appareil à ultrasons focalisés capable de détruire des tumeurs bénignes installées dans le sein ou la thyroïde) est efficace et qu'il permet de réduire les coûts en évitant l'intervention chirurgicale dans certains cas.

Si le fait est avéré, la start-up obtiendra un prix de remboursement. De quoi accélérer le business de l'entreprise et résoudre un casse-tête français : l'obligation de se développer hors de la France car les délais de prise en charge par l'Assurance-maladie du coûteux matériel (300 000 euros) sont trop importants.

La start-up vise un développement en Allemagne, Chine et États-Unis. A lire sur Les Échos.

Rendez-vous la première semaine de janvier pour la prochaine revue de presse. Belles fêtes de fin d'année à tous !

 
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