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Devenir une entreprise écologique : 5 conseils pour franchir le pas

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Devenir une entreprise écologique : 5 conseils pour franchir le pas

Les acteurs de notre société ressentent de plus en plus l'importance d'agir, à leur niveau, afin de réduire leurs impacts environnementaux et sociaux. Voici quelques conseils pour permettre aux entreprises de ne pas rester spectatrices de cette tendance à l'engagement responsable, appréciée tant par les consommateurs que par les candidats.

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Il est aujourd'hui nécessaire pour les entreprises (au regard de l'urgence climatique) d'aller plus loin, au-delà du simple respect des obligations légales en matière de protection de l'environnement. Comment ? En devenant une entreprise écologique, c'est-à-dire une organisation qui s'engage à maintenir autant que faire se peut les conditions d'habitabilité sur Terre, mais aussi à permettre la pleine coopération entre ses collaborateurs et avec l'ensemble de ses parties prenantes. Si cette évolution structurante est un processus continu qui doit sans cesse être amélioré et challengé.

Évaluer son impact carbone

À tout plan d'action précède un diagnostic. Parce qu'il est la base de toute démarche environnementale consciencieuse, il est essentiel pour les entreprises de réaliser un bilan carbone a minima tous les ans, voire tous les semestres. Cela permet de comprendre les principaux postes d'émissions carbone de son activité avant de passer à l'action et in fine, de les réduire.

Agir au quotidien

Il est important de considérer l'impact écologique et sur l'écosystème de chaque décision prise au sein de l'entreprise, au même titre que l'on considère l'impact économique de ses activités. Cela permet d'instaurer de nombreuses habitudes écoresponsables. La mise en place d'une politique de télétravail fait par exemple baisser de 69 % le nombre de déplacements des salariés[1]. C'est donc une bonne manière de réduire son impact sur l'environnement. Il en va de même concernant la politique de transport, à condition qu'elle favorise les mobilités durables pour les marchandises ou pour le personnel : vélo, tramway ou encore covoiturage ! Un moyen d'incitation consiste à rembourser les transports en commun à 100% pour tous les collaborateurs ou à mettre en place le forfait mobilité durable. Un autre tient en la mise en place d'un budget annuel monétaire et carbone pour les déplacements professionnels. En ajoutant ainsi un budget carbone restreint, les trajets en train sont favorisés, ceux en avion sont exclus.

Il est également important de penser une politique de recyclage des déchets. Outre la vaisselle, la mise à disposition de bocaux permet à ses collaborateurs de proposer aux commerçants alentours une alternative à l'utilisation des contenants à usage unique lorsqu'ils souhaitent se restaurer via une formule « à emporter ». La centralisation de la collecte est également un levier de réduction des déchets. En effet, la mise à disposition de petits bacs individuels, facilitant l'action de jeter, peut augmenter leur quantité. Les bacs de tri sont évidemment un indispensable. Pour aller plus loin, il est possible de se lancer le challenge Zero Waste. Le but est de ne quasiment plus rien jeter dans la poubelle classique des déchets ménagers !

Limiter son impact numérique

Aujourd'hui en France, on considère que l'activité digitale génère plus d'émissions de gaz à effet de serre que le transport aérien. C'est pourquoi limiter son impact numérique est primordial. Il est donc important de choisir un hébergeur web vert pour son site internet, avec des data centers tournant (au moins partiellement) aux énergies renouvelables. Il convient également de changer ses habitudes en préférant l'achat d'appareils reconditionnés aux neufs, ou encore en triant ses mails. Pour aller plus loin, l'entreprise peut privilégier une messagerie interne et sensibiliser ses salariés afin de lutter contre l'infobésité, mais aussi les inciter à utiliser un moteur de recherche éco-responsable.

Aménager ses locaux de manière responsable

Au moment de l'emménagement, l'entreprise se doit d'acheter des équipements électriques (machines à café, réfrigérateurs, imprimantes, etc.) peu énergivores. Les locaux doivent être isolés et les fenêtres nécessitent du double vitrage (au minimum) pour limiter les pertes d'énergie. Le choix d'un éclairage via des ampoules LED, beaucoup plus économiques et durables est favorable, bien que la lumière naturelle reste le mieux. Quant aux meubles, il est préférable qu'ils soient de seconde main ou fabriqués à partir de matériaux recyclés.

Le changement de locaux est quasiment inévitable dans le cycle de vie et d'évolution d'une entreprise. Quelle qu'en soit la raison, ces déplacements sont à l'origine d'un vaste gaspillage de ressources. Opter pour des emballages écologiques, penser au « cotransportage » et changer de fournisseur d'énergie au profit d'une offre d'électricité verte font partie des astuces pour réaliser un déménagement écologique !

Mettre en place une culture d'entreprise écologique

Une fois les actions ci-dessus mises en place, une entreprise ne pourra se revendiquer « écologique » qu'à la condition qu'elle intègre en interne, les valeurs qu'elle proclame à l'externe. Cela implique une forte dimension sociale, trop souvent mise de côté dans l'acronyme « RSE ». Pourtant, qu'importe l'objectif si le chemin pour l'atteindre ne prend pas en compte l'intégrité et le bien-être des salariés. Gouvernance partagée ou mise en place d'un modèle collaboratif pour partager le pouvoir de décision ; réorganisation du temps de travail - via le passage à la semaine de 4 jours par exemple - pour plus de productivité mais aussi et surtout une plus grande sobriété énergétique ; grille des salaires transparente et écologique, dans une juste mesure permettant la stabilité personnelle des collaborateurs et l'évolution pérenne de l'entreprise ; congé second parent pour une plus grande égalité des genres... les moyens pour y parvenir sont variés ! Le plus important est de s'assurer de manière régulière de l'impact positif de ces changements internes sur l'engagement et la satisfaction des collaborateurs.

Forte de cinq ans d'expérience en ressources humaines dans le secteur de l'agroalimentaire, où elle a notamment travaillé sur des sujets de marque employeur et d'inclusion, Anouk Jugla rejoint la Climate Tech Carbo en 2022. En tant que Head of People & Culture, Anouk Jugla a participé à la refonte du modèle de gouvernance de Carbo. Au quotidien, elle travaille à réduire au maximum l'impact environnemental de l'entreprise et met en place des actions sociales fortes, respectueuses des valeurs de l'entreprise. Anouk Jugla est garante de l'expérience salariée et de son adéquation avec la culture, les valeurs et la raison d'être de Carbo. Elle s'assure également du bon partage de connaissance au sein de l'entreprise et est chargée d'animer des cercles de gouvernance partagée avec les salariés. Enfin, elle met en avant la culture de Carbo à l'externe, de sorte à prouver qu'un modèle d'entreprise écologique est possible, mais surtout souhaitable."

 
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