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La revue de presse éco de la semaine (20 au 24 août)

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La revue de presse éco de la semaine (20 au 24 août)

Pour reprendre le travail du bon pied après les vacances, la rédaction vous propose une séance de rattrapage de ce que vous avez pu rater de l'actualité économique du 20 au 24 août 2018. Au programme : rentrée économique, budget 2019, loi Pacte, travail dominical, droit à l'erreur et Autolib.

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PAS, indemnités maladie, Pacte et assurance-chômage : la rentrée sera chargée

Pour l'an II du quinquennat d'Emmanuel Macron, les chantiers sont nombreux pour le gouvernement, à commencer par la mise en place du prélèvement à la source (PAS) au 1er janvier 2019. Critiqué pour sa lourdeur d'application auprès des TPE et PME, le PAS pourrait être aménagé selon le ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin par la possibilité pour les entreprises de moins de 20 salariés de bénéficier d'un dispositif gratuit de collecte sur le principe du service TESE.

D'autre part, durant l'été, le Gouvernement a laissé entendre qu'il pourrait faire payer aux entreprises les indemnités journalières maladie. Si le patronat s'est très vite élevé contre cette démarche, le Gouvernement devra rapidement trancher alors que le budget 2019 doit être élaboré à la rentrée.

Sur les autres chantiers, la négociation sur l'assurance-chômage et les règles d'indemnisation sont au programme tout comme l'examen de la loi Pacte - élevée en dossier prioritaire devant la révision constitutionnelle - en commission puis en séances publiques à l'automne. À lire sur Les Echos.

Budget 2019 : l'exécutif à la croisée des chemins

Autre épineux dossier de la rentrée pour Emmanuel Macron, le budget 2019. D'après Le Point, le président de la république va devoir se résoudre à réaliser des arbitrages sur la politique budgétaire de l'État pour l'année prochaine, qui sera présentée dès septembre 2018.

De fait, le locataire de l'Élysée se trouve contraint de trancher : "soit il laisse filer le déficit, soit il augmente les impôts, soit il réduit les dépenses publiques davantage que prévu", précise l'hebdomadaire d'actualité. La raison ? Le ralentissement de la croissance à 1,7% tandis que Bercy tablait plutôt sur une estimation moyenne de 2%. Conséquence directe et selon toute vraisemblance, le chef de l'État va devoir se résoudre à des coupes budgétaires.

Micro-entreprises : la loi Pacte critiquée

Alors que les micro-entreprises ont une place de choix dans la loi Pacte, le président de la Fédération des auto-entrepreneurs (Fedae), Grégoire Leclercq se montre critique dans une interview à L'Express. La suppression de l'obligation de réaliser un stage préparatoire à l'installation pour les artisans ne satisfait pas puisqu'elle est "l'extrême inverse" de ce qui existe aujourd'hui. "S'il n'est plus obligatoire, plus personne n'effectuera de stage. La mesure qu'il aurait fallu porter c'est une version adaptée, allégée, le temps d'une journée", fait savoir Grégoire Leclercq.

Autre motif de mécontentement, l'exonération de disposer d'un compte bancaire dédié à l'activité pour les micro-entrepreneurs réalisant moins de 5 000 euros de CA. "Un bon auto-entrepreneur, pour une gestion optimale de son activité, sépare ses revenus et possède donc deux comptes bancaires. Pourquoi vouloir supprimer cette contrainte de bon sens, alors que le problème n'est pas là. Il réside dans le fait que les banques exigent que ce second compte soit professionnel, ce qui a un coût supérieur."

Travail le dimanche : des députés veulent (encore) assouplir la loi

Dans une tribune au journal du Dimanche dont se fait l'écho Le Télégramme, des députés de la majorité défendent un assouplissement de la législation encadrant le travail dominical en l'intégrant à la loi Pacte. "La loi Pacte est une formidable opportunité pour revitaliser nos centres-villes, répondre aux attentes des Français et accroître l'attractivité de nos territoires en matière d'offre touristique. Alors, utilisons ce projet de loi pour offrir aux commerçants la liberté d'ouvrir, ou non, le dimanche", écrit la vingtaine de députés signataires.

S'ils avancent des chiffres positifs de créations de postes notamment dans les zones touristiques internationales depuis la loi Macron de 2015, un rapport du Crocis, observatoire de l'économie francilienne lié à la CCI pointait, néanmoins, un équilibre économique incertain. D'autant que, comme le rappelle Le Monde, les exceptions et dérogations possibles concernant le travail le dimanche sont déjà légion (secteur hospitalier, spectacle, magasins alimentaires, enseignes de bricolage, industrie...).

La loi sur le droit à l'erreur a été adoptée

"Pour remettre de la confiance dans les relations entre les Français et leurs administrations, la bonne foi doit profiter à l'usager et à l'entreprise". C'est ce que prévoit la loi portant sur le droit à l'erreur adoptée le 31 juillet 2018 à l'Assemblée nationale et qui donne donc le droit au particulier ou à l'entreprise le droit de se tromper dans ses déclarations à l'administration. Néanmoins, ce droit est limité à une seule fois et sous réserve de bonne foi.

Comme le rappelle Boursorama, "l'enjeu est de taille". Le fisc a redressé à hauteur de 19 milliards d'euros en 2016 les entreprises et les particuliers. L'Urssaf a infligé de son côté 1,5 milliard d'euros de régularisation sur les cotisations sociales.

L'après Autolib' se dessine

L'échec récent et l'arrêt définitif d'Autolib', service de voitures en libre-service à Paris, ouvre la voie à un nouveau marché et suscite déjà les convoitises indique l'Express. Selon l'hebdomadaire, un certain nombre d'acteurs de la mobilité travaille activement sur la question. Outre les constructeurs automobiles, quelques start-up souhaitent saisir l'opportunité.

Les spécialistes de l'autopartage pourraient ainsi se démarquer et proposer une offre à la mairie de Paris. Avec au premier chef des opérateurs tels que Drivy, Car2Go, Ubeeqo, ou encore Zipcar. Le magazine précise que "la ville dispose déjà d'une infrastructure existante de 6 000 points de recharge." Soit un potentiel parc de 20 000 voitures. Par ailleurs, la jeune pousse TravelCar pourrait également entrer dans la danse, comme le souligne Les Echos. Affaire à suivre...

L'industrie reprend des couleurs

Du jamais vu depuis quinze ans. Le secteur industriel français reprend des couleurs notamment sur le front de l'emploi, selon France 2. 3 000 postes ont été créés en 2017 et la perspective est également bonne pour 2018. Les recrutements progressent de 12 % sur un an. Une dynamique qui transparaît également sur le nombre d'ouvertures de nouvelles usines : 25 nouveaux sites ont été créés l'an dernier.

Si la tendance est bien meilleure qu'auparavant, la situation n'est pas pour autant la même qu'avant la crise. En témoigne le million d'emplois supprimés entre 2001 et 2016 dans le secteur. La France dénombre par ailleurs 600 usines de moins qu'avant 2008. Autre revers de la médaille, les entreprises partagent même des difficultés à recruter. Comme le précise la chaîne ici, plus de 31 000 postes sont restés vacants au deuxième trimestre 2018.

Les patrons moins optimistes sur l'activité

Coup de blues du retour de vacances ou réelle inquiétude ? D'après l'Insee, le climat des affaires a légèrement reculé au mois d'août, en particulier dans le secteur du commerce et des services. De même concernant les perspectives d'investissement pour l'année, ils revoient leurs copies de 5 à 4 %, selon Les Échos. Une baisse d'optimisme des dirigeants d'entreprise qui explique aussi les prévisions plus faibles qu'espéré de la croissance à 1,6 %.

Toujours est-il que la situation n'est pas annonciatrice d'une quelconque récession. La tendance actuelle du climat des affaires reste au-dessus de sa moyenne de long terme et l'investissement dans l'industrie devrait être supérieur à 2017.

Quand Macron se réfère à l'entreprise

Ancien banquier d'affaires, ex-locataire de Bercy et très en phase avec l'univers start-up, Emmanuel Macron s'inspire quotidiennement des codes de l'entreprise moderne pour gérer ses équipes raconte Le Figaro.

Le chef de l'État ne rechigne pas, notamment, à organiser des séminaires pour les députés du mouvement LREM afin de "construire une culture commune, partager les méthodes de travail et continuer à innover", précise le quotidien.

Les locaux du siège du mouvement sont aussi aménagés comme ceux d'une jeune pousse avec open-space, babyfoot, canapés ou encore poufs, de manière à ce que les membres se sentent au mieux dans l'exercice de leur activité quotidienne.

Autre exemple notable, la tenue d'entretiens individuels de bilan pour les ministres, menés par le premier ministre Édouard Philippe, de manière à " faire le point sur l'année écoulée les yeux dans les yeux". Une technique managériale non sans rappeler les entretiens d'évaluation, usés en entreprise.

Les ruptures conventionnelles plus nombreuses en 2018

C'est un record. 215 775 ruptures conventionnelles ont été validées au cours des six premiers mois de l'année 2018, rapporte La Tribune qui se base des derniers chiffres communiqués par la Dares. Une forte augmentation par rapport à l'année précédente : "quasiment 8000 de plus que sur les six premiers mois de 2017 (7987 précisément). Elles sont en hausse de 3,7% sur un an", ajoute le journal économique.

Selon les récentes données communiquées par le service des statistiques du ministère du Travail cette forme de rupture à l'amiable représentent près de 10% des ruptures anticipées de CDI. Avec un pourcentage de 40%, les démissions restent majoritairement le motif le plus fréquent de fin anticipée d'un contrat de travail, devant le terme des périodes d'essai et les licenciements, oscillant à hauteur de 20%.


 
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