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Près d'un tiers des start-up françaises sont rentables

Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
Près d'un tiers des start-up françaises sont rentables

L'objectif principal des start-up est la rentabilité. Presque un tiers des start-up françaises sont rentables, selon le baromètre de France Digital et EY.

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En 2023, la France compte 13 000 start-up. Leur priorité est d'accélérer leur développement pour atteindre la rentabilité. Près d'un tiers d'entre elles (30 %) a atteint cet objectif, selon le dernier baromètre de France Digitale et EY. La majorité des start-up (55 %) espère devenir rentable d'ici trois ans, rapporte l'étude. Les secteurs dans lesquels l'atteinte de la rentabilité est la plus longue sont l'agroalimentaire (38 % de start-up déclarant atteindre la rentabilité d'ici 3 à 8 ans), la santé (32 %) et l'industrie (22 %).

Les grands groupes sont les premiers clients des start-up. Ils représentent 60 % des acheteurs avec lesquels les start-up réalisent plus de la moitié de leur chiffre d'affaires. Les deuxièmes contributeurs sont les start-up (23 %), devant les acheteurs publics (17 %).

Moins de levés de fonds

L'ensemble des start-up génère 1,1 million d'emplois internes, directs et indirects. En cumuler, elles ont levé 13,6 milliards d'euros levés en 2022, soit 15 % de plus qu'en 2021. Cependant, au premier semestre 2023, elles ont levé deux fois moins de fonds (- 49 %) qu'au premier semestre 2022. Pour cause, 90 % d'entre elles ont adapté leur stratégie au contexte économique mondial devenu plus complexe au cours des 12 derniers mois. En effet, au cours des 12 derniers mois, un tiers des start-up n'a pas cherché à lever des fonds. Quant à celles qui ont réussi à lever des fonds, la moitié affirme avoir eu des difficultés pour convaincre les investisseurs.

Les levées de fonds ont été particulièrement difficiles pour les start-up en série A et dans les secteurs des fintech (44 %), des services (42 %) et de l'industrie (40 %), précise le baromètre. Pour débloquer des financements sans passer par les levées de fonds, la moitié des start-up ont cherché des alternatives. La dette bancaire apparaît ainsi comme une alternative crédible pour les start-up (24 % de celles qui ont levé des fonds dans les 12 derniers mois disent avoir également envisagé la dette bancaire), de même que l'autofinancement (20 % des start-up).

Méthologie :

Ce baromètre a été réalisé sur la base des réponses collectées par France Digitale et EY & Associés ("EY") entre le 1er juin et le 15 août 2023 auprès de 500 startups répondant aux critères suivants : Siège social en France ; Non cotée ou cotée depuis moins de 5 ans ; Activité liée au secteur technologique. Les données financières présentées dans ce baromètre portent sur les exercices 2022 et 2021. Les données relatives à l'emploi en startups ont pour source l'étude sur l'Emploi en startups, publiée par France Digitale et Actual Group en juin 2023. Les données relatives aux montants levés par les startups au premier semestre 2023 sont issues du Baromètre du capital risque S1 2023 d'EY.

 
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