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TPE: les top et les flop de 2014

Publié par Mallory Lalanne le | Mis à jour le
TPE: les top et les flop de 2014

Les très petites entreprises accusent encore le coup. Tous secteurs confondus, elles enregistrent en 2014 une baisse de leur activité de 3,2%. Si les sociétés de carrelage et les agences immobilières fléchissent, les fromagers, les parfumeries et les charcutiers ont plutôt la forme.

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L'année 2014 n'a pas été toute rose dans le commerce et l'artisanat de proximité. Avec un indice moyen en recul de 3,2 % (contre -0,1 % un an plus tôt), l'activité des petites entreprises chute dans tous les secteurs analysés, selon l'étude de conjoncture annuelle publiée par la FCGA (Fédération des centres de gestion agréés) lundi 27 avril 2015.

Sur le podium

1. Les crémiers-fromagers : +2,4 %

La crémerie-fromagerie a le vent en poupe ! La profession réalise la plus forte hausse de chiffre d'affaires de l'année 2014, tous secteurs confondus. Insensibles à la crise, les fromagers séduisent les consommateurs par leurs atouts naturels : fabrication maison, authenticité des produits, recettes des terroirs...

2. Les parfumeries: +2,3 %

Contre toute attente, sur un marché dominé par les grandes enseignes spécialisées, les parfumeries indépendantes regagnent des parts de marché en 2014. Si la distribution sélective, dans son ensemble, se porte globalement mieux que d'autres secteurs comme la coiffure ou les instituts de beauté, la concurrence de nouveaux entrants - pharmaciens en tête - inquiètent les professionnels du secteur. D'une manière générale, les tarifs des cosmétiques sont paradoxalement souvent moins élevés dans les officines. Ce qui explique, en partie, la baisse de fréquentation observée dans les points de vente ces dernières années.

3. La charcuterie : +2 %

En léger recul par rapport à l'année précédente, l'activité des entreprises de charcuterie-traiteur affiche cependant un honorable +2,0 % (contre +2,2 % en 2013). A l'instar des fromagers, les charcutiers sont clairement identifiés par les consommateurs comme de véritables artisans du goût. Produits traditionnels, recettes maison, portions adaptées, juste prix et conseil sont autant d'arguments de vente qui attirent la clientèle. La profession, dans un contexte de crise, a su communiquer sur ces points forts pour maintenir ses ventes.

Les flops

1. Les entreprises de carrelage-faïence : -12,1 %

Seconde année consécutive de baisse d'activité pour la profession, qui figurait déjà parmi les flops de l'année 2013 (-7,4 %). La suppression du taux réduit de TVA apparaît comme l'une des explications majeures de cette tendance négative. Ces entreprises artisanales souffrent également de la diminution des chantiers dans le neuf et du recul de la demande dans l'ancien. L'essoufflement du marché de l'entretien-rénovation affaiblit, d'ailleurs, la plupart des corps de métiers dans l'artisanat du bâtiment.

De façon plus globale, le secteur du bâtiment est dans le rouge. L'électricité affiche un recul de 8,7 %, contre +2,5 % contre 2013, la peinture, une baisse de 7,9 %, contre +1,2 % en 2013, la maçonnerie (-7,7 % contre +1,3 % en 2013), la menuiserie (-7,5 % contre +3,5 % en 2013), la plomberie-chauffage-sanitaire (-7,4 %, contre +3,1 %)...

2. Les agences immobilières : -9,4 %

Baisse des taux, baisse des prix, mais toujours pas de redémarrage du marché de l'immobilier ! Malgré quelques frémissements ici ou là, les transactions ne décollent pas et l'activité des professionnels du secteur tourne au ralenti. Selon la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), le nombre de transactions dans l'immobilier ancien s'élevait à 720 000 en 2014. En Ile-de-France, selon la même source, le volume d'opérations a même chuté de 25,4 % entre 2004 et 2014.

3. Les studios photos : -8,9 %

Baisse de la demande de prises de vue, démocratisation des logiciels de traitement des images, développement de solutions de microédition personnelle, concurrence de photographes amateurs sur le segment de l'événementiel... Les studios photo traversent une profonde mutation qui leur impose de repenser complétement leur métier et d'inventer un nouveau modèle économique fondé sur la fourniture de prestations plus créatives (livres cadeaux, supports de présentation personnalisés...). Depuis le 1er janvier 2014, l'allongement de 10 à 15 ans de la durée de vie de la carte nationale d'identité a également réduit significativement l'activité des photographes sur ce segment de marché.


 
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