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Yoann Grumberg gravit les échelons pour finir patron

Publié par Julien Ruffet le - mis à jour à

Sa carrière comme sa reconversion ont été dictées par l'inattendu. Entré chez ESV Digital en 2013, Yoann Grumberg devient Pdg de l'entreprise cinq ans plus tard. Il explique, sur le plateau de Parcours, comment gravir les échelons au sein d'une entreprise.

"ESV Digital est une agence de marketing digital fondée en 2004. Elle est spécialisée en pilotage de campagnes de marketing sur Google, Facebook et Instagram", détaille Yoann Grumberg, Pdg de la société. Pour le chef d'entreprise, le salariat est synonyme d'expérience, l'entrepreneuriat de liberté et le patronat de management... Des ponts qui reflètent indéniablement son parcours.

Progresser en tant que salarié

Yoann Grumberg commence sa carrière en 2002. Il évolue alors à des postes de responsable marketing, chef de projet, ou responsable commercial. Son parcours prend un premier tournant lorsqu'il entre chez ESV digital en 2013 en tant que directeur des ventes. Cinq ans plus tard, il reprend les rênes de l'entreprise.

"Comme les trois quarts de ma carrière, rien n'était prévu, tout était inattendu. Toutefois, j'aimais l'entreprise dans laquelle j'évoluais. Et à un moment donné, j'ai eu l'opportunité de reprendre la tête de l'entreprise tout en dessinant mon poste de dirigeant et actionnaire", relate l'entrepreneur.

Créer son poste

Ces cinq années de salariat chez ESV digital lui permettent de dessiner le poste idéal. "Je comprenais les enjeux et je pouvais construire une vision, car ce n'était pas inné de prime à bord", explique-t-il. Encore aujourd'hui, Yoann Grumberg demande conseil aux fondateurs initiaux de l'entreprise.

En revanche, son modèle, celui qui vise à persévérer dans une entreprise pour en devenir le dirigeant, le Pdg ne le recommande pas à tout le monde. "Je pense que certaines personnes sont nées pour créer. D'autres éprouvent un amour pour leur entreprise qui leur permet de se projeter dedans", remarque l'entrepreneur.

Syndrome de l'imposteur

Bien sûr, son évolution a induit quelques complications. "En passant de salarié à patron, le rapport aux collaborateurs a changé. Il y a aussi un syndrome de l'imposteur et le fait de se demander si je suis légitime à ce poste. S'il s'efface petit à petit, les remises en question sont régulières", confie-t-il.

Si l'entreprise a grandi au niveau des effectifs depuis qu'il en est le président, le constat est le même pour le chiffre d'affaires. Lui a évolué de 45 % depuis 2019. ESV s'est même étendu avec des bureaux à Londres.

Un conseil pour un salarié qui envisage d'entreprendre ? "C'est forcément risqué et effrayant, mais il faut s'accrocher, assure-t-il. Il y a des opportunités qui se créent, il suffit d'être là au bon moment". Il conclut sur le plateau de Parcours en précisant que ce qui a dicté sa carrière, c'est l'inattendu !

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