Recherche
S'abonner à la newsletter S'abonner au magazine


  • Imprimer

Anthony Mendizabal, de l'aviation à la tapisserie

Publié par Julien Ruffet le | Mis à jour le

Anthony Mendizabal oriente sa reconversion vers une passion de jeunesse. Lui qui était peintre dans l'aéronautique, se lance en 2018 à son compte en tant que tapissier. Les outils achetés et son local trouvé, il dépasse les carcans de sa nouvelle profession en créant des meubles avec d'autres artisans.

Anthony Mendizabal fonde Peace Maker en 2018. Son but ? Se mettre à son compte avec une activité qui le passionne : la tapisserie. "Je suis tapissier d'ameublement. Je réalise aussi du décor et de la création de mobilier", précise-t-il.

Avant cela, Anthony Mendizabal était peintre dans l'aéronautique au sein de l'entreprise Dassault. "J'étais lassé du salariat. J'avais fait le tour de mes compétences dans ce métier. Avec cette reconversion, j'ai voulu m'amuser", détaille l'entrepreneur. La tapisserie, il la découvre il y a 10 ans. Alors que sa grand-mère jette un fauteuil auquel il est attaché, il se lance dans sa restauration afin de lui donner une seconde vie. "L'aventure a commencé comme ça. Par la suite, j'ai commencé à avoir des commandes d'amies, puis d'inconnus, jusqu'à déclencher une passion et un déclic. Je n'ai même pas eu besoin de formation pour me lancer, l'apprentissage s'est fait en autodidacte", affirme-t-il.

Lorsqu'il quitte son entreprise, il trouve des locaux à Montreuil (Seine-Saint-Denis) au sein du réseau de manufactures collaboratives dédié à l'artisanat, Make Ici. "Ces locaux partagés étaient l'idéal pour se lancer. Avec un abonnement de 500 euros par mois, j'ai pu commencer mon activité en ayant accès à des machines, stocker mon matériel, mais aussi rencontrer des artisans pour créer des meubles en collaboration. J'ai également acheté le matériel nécessaire, cela représente un investissement 2 500 euros", explique Anthony Mendizabal.

© Sophie Zénon pour la Fondation Bettencourt Schueller

© Sophie Zénon pour la Fondation Bettencourt Schueller

PIM 2020 - Parcours


Au sujet de l'entrepreneuriat, l'artisan est satisfait de sa reconversion. "Si on a envie de se lancer, il ne faut pas hésiter. Mais ce n'est pas toujours évident. Il peut y avoir une perte de salaire au début. Il faut également savoir trouver des contacts et développer des activités annexes comme celle de comptable. Les journées sont longues et il n'y a pas vraiment de week-end, mais la passion prend le dessus", martèle-t-il. Notons que l'entrepreneuriat passe aussi par l'artisanat et par le travail de l'objet.

Vous aussi vous voulez changer de vie et créer votre entreprise ? Profitez gratuitement de la formation Entrepreneur Booster Programme avec le code : EBP-BEABOSS22

La rédaction vous recommande

Retour haut de page