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La revue de presse éco de la semaine (22 au 26 janvier 2018)

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La revue de presse éco de la semaine (22 au 26 janvier 2018)

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité économique cette semaine ? Pas de panique, la rédaction vous propose de découvrir tout ce que vous avez pu rater du 22 au 26 janvier 2018. Au programme : incubateur culturel, parité salariale, épargne, John Chambers, droit à l'erreur et CDI.

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Comment les banques veulent réorienter l'épargne vers les PME

Sollicités par les députés LREM pour proposer des solutions afin de réorienter l'épargne des particuliers vers les entreprises, les intermédiaires financiers (banques, assureurs, gérants d'actifs...) devaient rendre leurs propositions cette semaine. "Un certain nombre d'acteurs du financement souhaitent une amélioration de l'éducation financière des épargnants et de la formation des professionnels", indique Les Échos.

Parmi les autres idées : simplifier les conditions de commercialisation du PEA et du PEA-PME, voire fusionner les deux, créer un produit d'épargne-retraite unifié, etc. "Plusieurs propositions de la consultation, comme celle qui consiste à moduler la garantie des contrats d'assurance-vie pour encourager leur détention à long terme, font écho aux pistes de travail étudiées par Bercy dans le cadre de la préparation de son prochain projet de loi sur les entreprises (dit "Pacte")", précise le quotidien. Reste à ce que ces propositions se traduisent dans les faits.

Les députés votent le droit à l'erreur

"Se tromper une fois est une erreur, se tromper deux fois est un choix". Voilà, en substance, l'idée que porte l'article 2, adopté mardi 23 janvier par les députés, relatif au droit à l'erreur. Inclus dans le projet de loi "pour un État au service d'une société de confiance", - actuellement en discussion à l'Assemblée nationale - l'article permettra d'échapper à une sanction en cas d'erreur dans une déclaration administrative, sous réserve de bonne foi. Ce sera à l'administration d'apporter la preuve de la mauvaise foi de l'administré ou de l'entreprise. Comme garde-fou, le gouvernement a limité son application à certains cas. En sont exclus les atteintes à la santé publique ou l'environnement.

Limité à la première erreur, ce droit qui figure comme une des mesures principales du projet de loi, était une des promesses du candidat Emmanuel Macron lors de la campagne électorale en 2017, d'après BFM TV.

Apprentissage : la concertation n'avance plus

La concertation sur la réforme de l'apprentissage continue d'exacerber les critiques entre les régions et les organisations patronales. Principal point d'achoppement ? Le pilotage de l'apprentissage. Aujourd'hui dévolu aux régions, le gouvernement souhaitait dans le projet initial que l'organisation de l'apprentissage et le financement ad hoc - 1,6 milliard d'euros - soient confiés aux branches professionnelles.

Mais face à l'opposition des collectivités et l'indécision du ministère de Travail sur la posture à adopter depuis, c'est au tour du Medef et de la CPME de menacer de quitter la négociation. Signe de cette latence, les réunions bilatérales qui se tenait cette semaine n'ont pas permis d'avancer, d'après Le Figaro (payant). Pour tenter de sortir de la crise, Muriel Pénicaud songe à organiser une réunion multilatérale pour désamorcer le conflit.

Levée de fonds record pour la start-up Front

66 millions de dollars (environ 53,7 millions d'euros). C'est la somme que la start-up d'origine française Front -désormais installée à San Francisco- annonce avoir levé cette semaine, auprès notamment du fonds d'investissement Sequoia Capital.

Objectif : accélérer son développement à l'international et recruter des développeurs afin d'optimiser son outil, une application qui permet aux salariés des entreprises de centraliser leurs messages en une seule boîte de réception afin de gagner en efficacité. "Si Front n'a pas de rivaux directs, elle marche de plus en plus sur les plate-bandes de deux géants, Google et Microsoft - avec leurs messageries Gmail et Outlook - utilisées en entreprise", souligne Business Insider.

Autre actualité pour l'entreprise fondée par Mathilde Collin, diplômée de HEC de 27 ans et Laurent Perrin, de Polytechnique : l'ouverture d'un bureau à Paris et, à plus long terme, "la prochaine étape visée est d'ailleurs une introduction en bourse quand la start-up aura atteint un chiffre d'affaires proche des 100 millions de dollars".

Un incubateur de start-up au Centre des Monuments Nationaux

Concilier patrimoine et innovation. Tel est le but de la création d'un incubateur à start-up par le Centre des Monuments nationaux qui chapeaute une centaine de lieux historiques en France. Alors que l'établissement collabore occasionnellement avec des start-up depuis 2014, Philippe Bélaval, son président, souhaite s'engager davantage dans cette stratégie d'innovation. "La création de cet incubateur s'inscrit dans le droit fil de notre stratégie d'innovation, au service de l'accès du plus grand nombre au patrimoine et à la culture", explique-t-il aux Échos.

À compter du mois de mai 2018, cinq start-up seront accueillies dans cet incubateur et pourront profiter du réseau dense de monuments et des problématiques liées : médiation culturelle, accessibilité, relation avec les visiteurs, accueil du public, commerce ou encore marketing.

Muriel Pénicaud veut la parité salariale d'ici 2022

La France suivra-t-elle l'Islande sur le sujet de la parité salariale ? Quelques jours, après que l'île du nord de l'Europe a légiféré en faveur d'une rémunération strictement égale entre les hommes et les femmes pour des postes équivalents, la ministre du Travail a fait savoir qu'elle souhaitait que le retard soit comblé d'ici à la fin du quinquennat. Aujourd'hui, l'écart entre les hommes et les femmes demeure à 9 % pour un même poste, alors que la différence de rémunération atteint 25 % tous postes confondus, d'après Ouest-France.

Pour résoudre ce biais qu'elle juge lié aux "retards culturels", aux "clichés sexistes" et aux difficultés d'accès des femmes à tous les métiers, la ministre annonce un plan d'action construit avec les partenaires sociaux d'ici au mois d'avril.

France Digitale veut convertir les élus locaux aux questions du numérique

De la pédagogie pour convaincre les élus du bien-fondé de leur mission. C'est par ce biais que l'association d'entrepreneurs et d'investisseurs créée il y a cinq ans veut former les élus locaux sur les thématiques liées aux techniques et à la fiscalité de l'écosystème numérique. Avec le programme France Digitale Campus, une multitude de sujets sont abordés sur les six mois que dure la formation, tels que la cryptomonnaie, l'IA ou le cloud computing, d'après Les Échos.

Pour Olivier Mathiot, vice-président de l'association, "il est important que les élus locaux soient inclus dans cette démarche. Souvent, ils ne connaissent que les PME traditionnelles, qui ne sont pas en hypercroissance et ne sont pas dans une logique d'augmentation de capital ou d'internationalisation."

L'Américain John Chambers nommé ambassadeur de la French Tech

Dans le cadre du sommet Choose France, organisé en début de semaine pour louer l'attractivité de l'Hexagone auprès de 140 grands patrons étrangers, Emmanuel Macron a désigné John Chambers, ancien président de Cisco, ambassadeur de la French Tech à l'international.

Depuis quelques années, l'Américain ne cesse de vanter le potentiel économique de la France et celui de ses start-up. "Ce pays, selon moi, va mener la transformation numérique de l'Europe", avait-il notamment déclaré aux Échos. Ou encore : "J'ai rencontré beaucoup d'entrepreneurs et j'ai l'impression de voir la Silicon Valley en France".

Un soutien qui pourrait être de poids, de la part de cette "icône de la tech" ayant conduit Cisco sur le chemin du succès. Même si les contours exacts de sa mission, pour l'heure, "restent flous".

Nouveau bond des CDI en 2017

Les embauches ont augmenté de 7,3 % au quatrième trimestre 2017, par rapport à la même période de 2016. C'est 141 000 déclarations d'embauche pour des contrats de plus d'un mois (hors intérim) enregistrées en plus par l'Acoss, organisme collecteur des cotisations de sécurité sociale (données provisoires). "Un niveau jamais enregistré depuis la création de la série statistique début 2000", souligne l'organisme.

Dans ce contexte, plus de 990 000 CDI ont été signés au quatrième trimestre, soit une hausse de 14,5 %, contre 1,4 % pour les CDD - qui restent davantage usités, avec plus d'un million d'embauches à durée déterminée sur la même période. Autre enseignement de l'Acoss : les embauches de plus d'un mois sont en hausse aussi bien dans les entreprises de 1 à 19 salariés que dans celles de 20 et plus. À lire sur Challenges.

La France entre dans le top 10 mondial de l'innovation

Bonne nouvelle. Dans le classement annuel des pays les plus innovants réalisé par Bloomberg, la France entre dans les dix premiers. Elle passe, en effet, de la 11ème à la 9ème place. "La France doit avant tout son entrée dans le top 10 à une forte augmentation de sa productivité (+4 places par rapport à 2016)", remarque BFM.

Ce classement s'appuie sur sept critères dont les dépenses destinées aux innovations rapportées au PIB, la valeur ajoutée manufacturière ou encore le nombre d'entreprises travaillant dans les hautes technologies. Il est dominé, dans l'ordre, par la Corée du Sud, la Suède et Singapour. L'Allemagne est 4ème, les États-Unis... 11ème.

Les défaillances d'entreprises reculent en 2017

Du jamais vu depuis dix ans. Le nombre de défaillances d'entreprises a diminué de 4,6 % en 2017 par rapport à 2016 pour s'établir à 55 175, d'après le cabinet Altares qui publie chaque trimestre un état de la santé économique des entreprises du pays. Fort de ce constat, le nombre d'emplois concerné par les procédures collectives a logiquement diminué à 166 500 en 2017. "En 2017, ce sont 30 000 emplois préservés sur un an, auxquels s'ajoutent 269 000 créations nettes d'emplois salariés comptabilisés par l'Insee en fin de troisième trimestre", analyse Thierry Millon, directeur des études chez Altares.

Le bilan annuel relève également une amélioration particulièrement positive pour le commerce de détail et la restauration, d'après Les Échos. Les secteurs de la construction, de l'industrie, des services aux entreprises et des transports tirent également leur épingle du jeu. À l'inverse, les secteurs de l'hébergement et de l'agriculture voient le nombre de défaillances progresser nettement en un an.


 
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