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Pensez aux associations !

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Pensez aux associations !

Donner à une association, en tant que particulier, permet de soutenir une cause importante pour soi. La démarche est simple et ouvre à des avantages. Explications.

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Un Français sur deux a versé au moins un don à une association en 2021, d'après une étude Ipsos dévoilée en mai dernier. Un chiffre stable depuis plusieurs années, qui rend compte de la générosité des Français. Cette dernière est évaluée à 8,5 milliards d'euros, par France Générosités. La première motivation qui pousse à faire un don ? Soutenir une cause qui tient à coeur, bien sûr. « L'aide à la protection de l'enfance est la cause la plus soutenue par les Français depuis 2012. En 2021, elle était ex aequo avec la protection animale. Cette dernière n'était que septième en 2019, c'est un bond significatif ! », détaille Nadège Rodrigues, directrice études et communication de France Générosités, syndicat des associations et fondations. La lutte contre l'exclusion et la pauvreté et l'aide aux personnes âgées complètent le podium des causes "prioritaires" aux yeux des Français.

Valeur.

Donner, c'est s'engager en faveur d'un collectif, et avoir un impact plus fort qu'en agissant seul. Toutefois, un autre attrait du don est la réduction fiscale qu'il autorise. À condition d'avoir choisi une association qui remplit les critères exigés par l'administration fiscale. « Tout type d'association est susceptible de faire appel aux dons. En revanche, pour que le don soit éligible à une réduction fiscale, l'association doit être reconnue d'intérêt général. Elle doit mentionner si elle peut éditer un reçu fiscal afin que le donateur puisse bénéficier de cet avantage », confirme Nadège Rodrigues. La réduction d'impôts porte sur 66 % des sommes versées par le donateur, dans la limite de 20 % de son revenu imposable. Cette réduction est portée à 75 % lorsque l'association a pour objet la fourniture gratuite de repas, de soins ou d'hébergement aux personnes en difficulté, dans la limite de 531 euros versés par le donateur.

Enfin, lorsque le montant dépasse le plafond des dons qui est égal à 20 % du revenu imposable, l'excédent est reporté sur les cinq années suivantes, dans les mêmes conditions fiscales. « Si la réduction fiscale n'est pas la première raison pour laquelle on donne, grâce à elle, on verse des sommes plus importantes », souligne Nadège Rodrigues. D'ailleurs, d'après France Générosités, le don moyen s'élève à 560 euros, une somme qui s'exprime à travers les différentes méthodes de versement. Les dons aux associations peuvent en effet se présenter sous diverses formes. Déjà, il faut distinguer le don manuel (qui ne nécessite aucun acte notarié) des donations, legs ou dons d'assurance-vie. Ces derniers sont largement encadrés et nécessitent une démarche soit auprès d'un notaire, soit administrative, selon les cas. Le don manuel, lui, se matérialise soit via un versement (par virement, carte bancaire, chèque ou espèces) ponctuel, soit via un don régulier (avec la mise en place d'un prélèvement automatique mensuel, par exemple).

« Dans nos chiffres, on voit que le don régulier progresse par rapport au don ponctuel. C'est un bon signe : cela signifie que les personnes qui font ce choix ont envie de soutenir sur le long terme. Pour l'association, cela permet de financer les programmes de façon structurelle et avec une meilleure visibilité », indique Nadège Rodrigues. Les titres-restaurants, chèques vacances et chèques cadeaux peuvent aussi être donnés, même si toutes les structures n'ont pas la capacité de les recevoir. Il faut se renseigner avant ! Enfin, il est possible de faire un don en nature par la remise de matériel (équipement informatique, mobilier, etc.). Le don en nature ouvre également le droit à une réduction fiscale : il faut pour cela évaluer la valeur de l'article transmis. La responsabilité de l'évaluation du don revient à celui qui effectue le don. En cas de surévaluation, l'amende peut s'élever à 25 % des sommes mentionnées frauduleusement sur les reçus fiscaux.

Confiance.

Certains peuvent avoir envie de "suivre" leur don, de connaître les actions qu'il aura facilitées. « C'est pourquoi, de plus en plus, les associations essaient de faire imaginer ou de faire matérialiser ce que permettent les sommes reçues », glisse Nadège Rodrigues. Par exemple, un versement de 50 euros correspond à trois vaccins pour des enfants dans des pays en voie de développement. « Ainsi, on peut voir à quelle échelle on agit, poursuit l'experte. Sur les sites des associations, les comptes de résultat sont disponibles. Même si une association ne publie pas ses comptes, il est possible de les lui demander. » La confiance est la base entre les donateurs et les associations. C'est pourquoi ces dernières font cet effort de pédagogie et d'information qui permet, en toute transparence, de voir à quoi servent les dons. Mais le plus important est que chacun donne comme il a envie, avec ses moyens. D'autres vont même privilégier le don de temps en devenant bénévole (là aussi, via une aide régulière ou ponctuelle) et en agissant directement sur le terrain.

 
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