La France, un pays "incroyable" pour entreprendre selon le fondateur de Doctolib

La France est un pays qui sourit aux entrepreneurs. Du moins, c'est ce que pense Stanislas Niox-Chateau, p-dg et fondateur de Doctolib. Invité à prendre la parole par la délégation aux entreprises du Sénat le 24 mai 2023, le dirigeant en a profité pour exprimer sa fierté d'avoir fondé sa société dans l'Hexagone. L'ancien étudiant d'HEC estime que créer sa structure dans notre pays est « incroyable » et qu'il faut davantage l'affirmer. Dans son discours, Stanislas Niox-Chateau met en avant les « talents exceptionnels » que regorge la métropole.

Aussi, il souligne la forte capacité d'innovation du pays par des citoyens « prêts au changement ». Le cofondateur juge que l'État français réalise « un super travail » de soutien aux entrepreneurs. Le directeur général de Doctolib est satisfait des progrès accomplis en ce sens : « cela a beaucoup changé depuis 10 à 15 ans, grâce à Bpifrance et aux pouvoirs publics ». Il convient de rappeler que l'État est actionnaire de Doctolib via, justement, Bpifrance : « c'était un choix de notre part d'avoir l'État français dans notre conseil d'administration ».

Des axes d'améliorations

Cependant, Stanislas Niox-Chateau désigne plusieurs axes d'améliorations, notamment la simplification et la formation. De plus, le dirigeant estime que le secteur public et privé devrait soutenir main dans la main les acteurs du numérique, qui peuvent être source de beaucoup d'emplois.

Selon lui, il faut prendre exemple sur les États-Unis sur cet aspect : « aux USA il y a énormément de gros partenariats entre le secteur public et le secteur privé », compare-t-il. Stanislas Niox-Chateau constate le retard colossal de la France sur les États-Unis : « On est des nains comparés aux entreprises du numérique aux USA, pourtant on est l'un des premiers services technologiques en France », déplore-t-il.

Pour rattraper ce retard et développer le secteur du numérique en France, le dirigeant considère que le soutien aux entreprises ne doit pas être uniquement financier mais également politique et médiatique. Enfin, Stanislas Niox-Chateau mise sur une Europe « plus forte » afin d'aider le développement économique des start-up françaises.