[Start-up] Wistiki crée l'objet connecté pour retrouver ses affaires
Avec son "Wist", petit objet connecté permettant de retrouver ce que l'on a perdu, Wistiki crée le buzz sur la plateforme de crowdfunfing MyMajorCompany.com. Créée en 2014, la start-up a collecté près de 74 000€ en moins de trois mois . Prochaine étape, la commercialisation grand public dès avril.
Je m'abonneFin novembre, lorsqu'ils ouvrent leur compte sur le site de crowdfunding MyMajorCompany.com, Hugo, Bruno et Théo Lussato espèrent collecter 20 000 euros auprès des internautes pour financer le lancement de leur start-up Wistiki. Près de trois mois plus tard, les trois frères ont d'ores et déjà rassemblé l'équivalent de près de 74 000 euros (au 20 février 2014).
La raison d'un tel engouement ? Le " Wist ", un petit objet connecté pas plus grand qu'une pièce de 2 euros qui met un terme à la perte d'affaires (clé, sac, voiture, portefeuille...). Fonctionnant à partir de la technologie Bluetooth Low Energy, l'accessoire permet à son utilisateur de localiser les objets qu'il a perdus via une application sur son smartphone.
Il suffit pour cela d'accrocher le Wist à l'accessoire que l'on ne veut plus perdre. L'étourdi chronique peut ensuite le localiser en consultant la dernière localisation GPS du Wist enregistrée (celle-ci se fait automatiquement). Une fois qu'il s'en approche, il peut actionner les options radar ou " laisse électronique " qui repèrent dans un rayon de 30 mètres où il se situe précisément et s'il s'en éloigne. Il peut même faire sonner le Wist pour le retrouver plus rapidement. " Pour ceux qui perdraient leurs smartphones, nous venons de développer le " Wist back ", une fonctionnalité qui permet de faire sonner son téléphone à partir de son Wist ", ajoute Hugo Lussato, l'un des cofondateurs.
Pour les objets déplacés ou volés, il est en revanche impossible de suivre un Wist en mouvement à distance. " Nous ne voulons pas nous transformer en Big Brother de l'objet connecté. "
Vidéo de présentation du Wist:
Pour développer le concept, les frères ont pu s'appuyer sur la logistique de l'incubateur de l'Edhec Business School, dont Bruno et Théo sont diplômés. Ils sont également accompagnés par l'école Centrale Lyon, par laquelle Hugo est passé. Après avoir finalisé les premiers Wists et l'application iOS (Apple) fin 2013, les fondateurs ont créé leur société en janvier 2014.
Un objet connecté Made in France
Ils mènent actuellement des tests auprès d'une dizaine d'utilisateurs avant d'industrialiser la fabrication à l'issue de leur campagne sur MyMajorCompany.com qui s'achève le 26 février. " Nous comptons déjà plus de 3 000 précommandes de Wists à prix réduits [dès 20€ l'unité], se réjouit Hugo Lussato. En plus de nous aider à mobiliser des fonds, cette campagne nous a permis de valider le concept et de prouver que le Wist répond à un réel besoin. À terme nous aimerions animer une communauté de Wisters s'entraidant pour retrouver leurs affaires dans le respect de la vie privée de chacun. "
Côté production, la start-up va sous-traiter la fabrication à un industriel basé dans l'hexagone. " En tant que jeunes diplômés français, nous tenons à ce que notre activité crée de la richesse et de l'emploi dans notre pays ", insiste Hugo.
Dès le 27 février, les Wists seront toujours précommandables sur wistiki.com, le site e-commerce de la start-up. Le lancement de la commercialisation est lui prévu à partir d'avril prochain, suivi en juin de l'application Android. " Des distributeurs français et étrangers nous ont déjà contactés pour revendre nos Wists. Certaines grandes marques sont aussi intéressées par notre technologie pour l'intégrer à leurs produits. Nous envisageons des partenariats dans le BtoB dès 2014. " Une chose est sûre, Wistiki ne compte pas perdre son temps.
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Wistiki
Carte d'identité
Activité : Objet connecté
Ville : Paris (Xème)
Forme juridique : SAS
Création : janvier 2014
Dirigeant : Hugo Lussato, 21 ans
Effectif : 3 personnes