Recherche
S'abonner à la newsletter S'abonner au magazine
  • Imprimer

WeMaintain, la maintenance des immeubles 2.0

Publié par Julien van der Feer le | Mis à jour le

Rien de pire qu'un ascenseur en panne, surtout dans un grand immeuble. C'est pour répondre à cette problématique de maintenance des bâtiments que WeMaintain a été créée en 2017. Un concept porteur puisque la start-up a levé 30 millions d'euros en juin et vise un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros en 2021. Il faut dire que l'entreprise a su se diversifier. Elle s'occupe désormais des escalators, de la sécurité incendie et des portes automatiques. Présente à Paris, Londres et Singapour, elle vise l'Amérique du Nord en 2022.

S'occuper de la maintenance réglementée des immeubles. C'est le concept de WeMaintain, une start-up de 100 collaborateurs qui vise un CA de 15 millions d'euros en 2021. "Concrètement, nous nous occupons des ascenseurs, de la sécurité incendie, des portes automatiques et des escalators. Plus tard, nous prendrons en charge le chauffage, la ventilation et la climatisation (CVC) qui sont aussi des secteurs très réglementés", explique Tristan Foureur, cofondateur de CTO de l'entreprise.

La solution s'adresse donc, d'une part, aux techniciens via une application qui permet de suivre leur maintenance au quotidien et, d'autre part, aux propriétaires de bâti qui leur permet d'avoir une vision consolidée, bâtiment par bâtiment, de l'historique de passage des techniciens, des pannes, des problèmes de conformité, etc. "Nous faisons aussi de l'IOT avec des boîtiers qui recueillent de la télémétrie. Cela permet de renforcer le service en détectant des anomalies en amont. Mais nous permettons aussi aux propriétaires de mieux comprendre l'utilisation de leurs bâtiments", poursuit Tristan Foureur.

Basé en France, au Royaume-Uni et à Singapour, WeMaintain vient de lever 30 millions d'euros en juin pour poursuivre son développement à l'étranger, mais aussi pour investir en R&D et attaquer les autres métiers de la maintenance réglementée. Concernant le choix du marché asiatique, le dirigeant explique : "L'avantage de Singapour, c'est que c'est une ville très verticale. C'est donc un vrai challenge car il y a de nombreux grattes-ciel et les enjeux sur les ascenseurs sont très importants. Les clients sont donc très exigeants et ça nous permet d'accélérer sur notre IOT." Reste que la start-up lorgne aussi sur les États-Unis et le Canada, des pays sur lesquels elle espère se développer en 2022.

La rédaction vous recommande

Retour haut de page