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Lifen souhaite faciliter l'accès aux hôpitaux pour les start-up de la e-santé

Publié par Julien van der Feer le | Mis à jour le

Passer d'une solution de gestion des documents médicaux SaaS à une place de marché entre les hôpitaux et les start-up de la e-santé. C'est le pari de Lifen, une scale-up créée en 2016 et qui vient de lever 50 millions d'euros. Présente dans 600 centres hospitaliers en France, elle veut que les autres jeunes pouces puissent bénéficier de son réseau d'implantation.

Créée en 2016, Lifen est une scale-up de la e-santé qui facilite les échanges des dossiers médicaux entre les hôpitaux, la médecine de ville et les patients. "Avant, les professionnels de santé utilisaient des courriers postaux, ce qui était chronophage et coûtait beaucoup d'argent. Nous avons donc construit une solution pour tout digitaliser", explique Franck Le Ouay, CEO de Lifen.

L'entreprise est présente dans près de 600 hôpitaux en France, dont plus de la moitié des CHU, et envoie plus de 2 millions de documents médicaux par mois à 130 000 médecins. "Nous avons réussi à pénétrer ce marché assez rapidement, ce qui est inhabituel", assure le dirigeant . Il faut dire que Lifen s'est appuyé sur une stratégie bien rodée : proposer aux hôpitaux de tester sa solution à coût zéro, ou presque. Le bouche-à-oreille a ensuite fait le reste.

Fort de ce succès, la start-up a décidé de rajouter une corde à son arc en devant une place de marché entre les hôpitaux et les start-up de la e-santé. Pour y arriver, elle a levé 50 millions d'euros en novembre 2021. "Cela va nous permettre d'accélérer la R & D sur notre plateforme Lifen. Il s'agit d'une infrastructure qui facilite le déploiement et le go to market de toutes les applications de la e-santé", plaide-t-il.

En effet, si l'innovation est dans le cloud, les infrastructures des hôpitaux, elles, sont on-premises, avec un parc informatique très divers, voire vieillissant. L'intégration est donc compliquée, notamment avec les contraintes de sécurité et de RGPD. "Avoir une bonne solution n'est pas suffisant pour être distribuée dans des centaines d'hôpitaux. Nous voulons donc mutualiser cet effort pour permettre aux start-up de la e-santé de décoller rapidement", plaide Franck Le Ouay.

Pour y parvenir, la scale-up va recruter et passer de 160 à 350 collaborateurs dans les 18 prochains mois. Elle compte aussi partir à l'international, en ciblant particulièrement l'Allemagne et le Royaume-Uni.


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