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Federico Benincasa (Wall Burners) : "Nous voulons créer une oeuvre qui dépasse le NFT"

Publié par Clément Fages le | Mis à jour le

Partant du constat que l'art éphémère ne peut par nature pas être acheté, Wall Burners veut ouvrir cet univers aux collectionneurs d'art grâce au NFT, tout en dépassant le simple certificat de propriété pour créer avec les artistes une oeuvre numérique originale. Federico Benincasa, son CEO, nous en dit plus.

"Notre but est de créer une oeuvre d'art d'un nouveau genre, que nous appelons un burn, est dont l'intérêt est de dépasser la simple possession d'un contenu via un NFT, mais bien de créer une vraie expérience hybride, digitale, mais aussi réelle, avec des artistes qui produisent des oeuvres éphémères, qui par nature ne sont pas achetables", indique Federico Benincasa, fondateur et CEO de Wall Burners, qui se veut un mixe entre un galeriste d'art digital et une marketplace de NFT. Un terme qu'il utilise de moins en moins pour présenter son offre, tant il peut dérouter les collectionneurs d'art classique qu'il cherche justement à atteindre. "Le terme nous renvoie trop à la possession de l'oeuvre, alors que nous cherchons véritablement à créer de nouvelles interactions. Pour l'instant, le digital n'a été utilisé par le monde de l'art que pour faire la promotion ou vendre des oeuvres physiques, ou encore des copies digitales de celles-ci. Mais nous ne sommes qu'au début de la création d'oeuvres digitales natives." En plus de s'occuper de la captation de l'oeuvre éphémère, de la création et de la commercialisation du NFT, Wall Burners permet par exemple aux possesseurs d'un burn d'avoir un accès direct à l'artiste, ou encore de s'intégrer à la communauté des collectionneurs de burns à l'occasion d'expositions virtuelles. À terme, la startup veut s'ouvrir à d'autres oeuvres éphemères, comme par exemple les concerts, ou encore au sport.

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