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Leyton ouvre la porte aux start-up sur son voilier laboratoire

Publié par Julien Ruffet le - mis à jour à
Leyton ouvre la porte aux start-up sur son voilier laboratoire

Dimanche 7 novembre 2021, deux skippers ont pris la route de la Transat Jacques Vabre sur le trimaran Leyton. Le cabinet de conseil veut faire de son voilier un laboratoire de développement, à l'exemple de la start-up Heole qui s'est appropriée le mât avec ses panneaux solaires.

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Début novembre, 158 skippers ont pris le large pour la transatlantique Jacques Vabre. Du Havre à Fort-de-France, la course rassemble 79 bateaux et autant de belles opportunités pour les entreprises sponsor. Sur l'Ocean Fifty Leyton, ont embarqué l'Anglais Sam Goodchild (31 ans) et le Français Aymeric Chappallier (41 ans). Navigateurs émérites, les deux se sont rencontrés sur la Route du Rhum en 2018.

"Nous avons 10 ans de différence et des expériences complémentaires. C'est un avantage pour performer dans un sport qui mêle stratégie, météo, physique, mental et technologie", assure Aymeric Chappallier. Lui, est ancien ingénieur en architecture navale. Là encore, un avantage pour l'équipe qui a travaillé avec un cabinet d'architecture pour réaliser des modifications que le Français apprécie : "Nous sommes en confiance sur ce bateau, il est stable et puissant. C'est le plus protégé sur la transat, un bon point pour gagner en lucidité lors des prises de décision !"

Côté fournisseur, c'est le cabinet de conseil Leyton, spécialisé dans les conseils en progrès technologiques, environnementaux et sociaux, qui prend les commandes. Concrètement, l'entreprise veut faire du trimaran un laboratoire de développement. "Nous l'avons récupéré en 2021. Avec, nous recherchons une performance sportive tout en alignant notre motivation entrepreneuriale", assure Maxime Jacquier, directeur général de Leyton. Pour ce faire, l'entreprise ouvre le bateau à de multiples concepts comme aux panneaux solaires de la start-up Heole, positionnés sur le mât et sous la grand-voile.

Le projet d'Heole ? Rendre un bateau complétement autonome. "Nous utilisons des cellules photovoltaïques organiques. Le plus dur sur un bateau est de les adapter à l'environnement. Nous avons d'ailleurs vérifié expérimentalement qu'en condition de navigation, une grand-voile de 50 m² équipée par notre solution suffira à rendre autonome énergétiquement un voilier comme le Leyton Ocean Fifty", explique Jean-Marc Kubler, directeur général de la jeune pousse.

Pour Maxime Jacquier, c'est une belle opportunité : "Ainsi, la start-up peut utiliser les données de la course pour se développer. Nous pensons aussi à de nouveaux projets avec ce laboratoire, comme un cargo à voile par exemple". Sur ce point, l'entreprise se préoccupe de l'impact carbone après la course : "Nous avons décidé de revenir de Fort-de-France à la voile, contrairement aux autres qui mettent le bateau dans un cargo."

Alors que cette quinzième édition de la Transat Jacques Vabre s'aventure en eaux profondes, Leyton a déjà informé que son trimaran laboratoire prendra le départ de la Route du Rhum le dimanche 6 novembre 2022. D'ici là, bon vent aux skippers...

 
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