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La revue de presse éco de la semaine (26 février au 2 mars)

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Raphaël Cohen, le fondateur de Gobee.bike
Raphaël Cohen, le fondateur de Gobee.bike

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité économique cette semaine ? Pas de panique, la rédaction vous propose de découvrir ce que vous avez pu rater du 26 février au 2 mars 2018. Au menu : Gobee.bike, décret Montebourg, banque, travail détaché...

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Un patron de PME sanctionné pour utilisation abusive de titres-restaurants

L'histoire pourrait presque faire sourire tant elle est paraît excessive. Un dirigeant d'une PME parisienne s'est vu notifier par l'Inspection du travail l'utilisation abusive de titres-restaurant par l'un de ses salariés. De quoi décontenancer ce patron, qui n'en revient pas, d'après Challenges. Il a en effet reçu un courrier de neuf pages contenant les différentes dates d'utilisation des tickets repas au sein d'une enseigne de restauration rapide. Une enquête particulièrement fournie de l'Inspection du travail, accompagnée également d'un rappel à la loi.

Il faut dire que l'utilisation par les salariés des titres-restaurant est strictement réglementée, rappelle la journaliste. Ils sont en effet, nominatifs, limités au département d'émission, aux jours ouvrés de travail et à un maximum de 19 euros par jour.

Comment le gouvernement veut réformer l'assurance-chômage

C'est l'un des grands chantiers du gouvernement pour 2018. Dans un entretien au Parisien, Muriel Pénicaud présente les mesures retenues pour faire évoluer l'assurance-chômage, après des discussions ces dernières semaines avec les partenaires sociaux. L'un des volets de la réforme porte sur l'extension de ce droit aux salariés démissionnaires. "Pour la première fois, on va créer un droit pour ceux qui veulent mener un nouveau projet professionnel : créer son entreprise ou changer de métier", explique la ministre du Travail.

Pour les indépendants, un droit de 800 euros par mois pendant six mois -financé par la CSG- sera mis en place pour ceux concernés par une liquidation judiciaire et qui enregistraient un bénéfice annuel autour de 10 000 euros. Autre point délicat de la réforme, le gouvernement retient le principe du bonus-malus pour les entreprises qui, après un travail des branches professionnelles, ne parviendront pas à modérer leur recours à ce type de contrats selon des objectifs définis par les branches.

Une banque de plus pour les PME

Le secteur des fintech est en pleine ébullition. Ayant cédé pour 200 M€ sa société Captain Train, spécialisée dans la vente en ligne de billets de train, Jean-Daniel Guyot ambitionne désormais de lancer prochainement TrustBK, une banque qui vise principalement le marché des PME.

"Jean-Daniel Guyot fait le pari de construire une "vraie" banque avec un large panel de produits (un compte courant, des moyens de paiement mais aussi du crédit) accessibles sur une plate-forme digitale mais aussi donnant accès à des conseils d'experts personnalisés", fait valoir Les Échos. La start-up doit encore déposer sa demande d'agrément pour espérer rivaliser avec les nombreux acteurs du marché.

Décret Montebourg : les start-up de la tech s'inquiètent

Créé en 2014, le décret Montebourg impose aux investisseurs étrangers d'obtenir l'accord de Bercy pour prendre des participations dans les entreprises françaises jugées particulièrement stratégiques (énergie, défense...). Édouard Philippe a récemment annoncé sa volonté d'étendre ce décret à davantage de secteurs d'activité (IA, composants, Big Data). Une annonce qui n'a pas du tout plu aux start-up du numérique, qui s'inquiètent de l'impact négatif que cela pourrait avoir sur leur secteur.

Trois organisations (France Digitale, Tech in France et Syntec numérique) ont ainsi été reçues lundi 26 février par le gouvernement pour une réunion sur le sujet. L'occasion pour elles de transmettre des propositions en la matière. "L'une des principales revendications est d'imposer à Bercy un délai de réaction très court pour valider ou refuser un investissement, ou une acquisition, émanant d'un acteur étranger", explique La Tribune - qui publie aussi une interview de Jean-David Chamboredon, coprésident de France Digitale, détaillant son point de vue. Les discussions doivent se poursuivre d'ici au 18 avril, date d'examen envisagée du texte en Conseil des ministres.

Gobee.bike quitte (déjà) la France

Un petit tour et puis s'en va. Après avoir envahi les grandes villes françaises avec ses vélos verts en libre-service au mois d'octobre 2017, la start-up hongkongaise a annoncé dans un communiqué de presse son intention d'arrêter le service. En cause ? Les trop nombreuses dégradations et vols subis par la flotte. D'après les chiffres avancés par l'entreprise, près de 3 400 vélos ont été dégradés et plus d'un millier ont été volés ou privatisés.

"Une situation critique" pour l'entreprise qui a décidé de mettre pied à terre dans son développement en France. Début janvier, l'entreprise avait annoncé qu'elle quittait Lille et Reims. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'elle abandonne les autres villes dans lesquelles elle avait déployée le service. À lire sur Le Monde.

Travail détaché : la réforme avance petit à petit

Promesse de campagne du candidat Macron, la réforme du travail détaché progresse. D'après Le Figaro, les institutions européennes et les 28 pays membres de l'UE sont parvenues à se mettre d'accord sur un projet de réforme. Qualifié d'"équilibré" par des porte-paroles européens, ce texte doit servir de base à une directive définitive.

Dans le détail, les négociations ont porté sur une rémunération égale pour un travail égal entre le pays d'origine et celui d'exercice ou encore sur des améliorations des garanties légales tant pour les salariés détachés que pour les employeurs. La réforme de la directive sur le travail détaché a été ardemment défendue par Emmanuel Macron à l'automne dernier alors que la France compte plus de 500 000 travailleurs étrangers en situation de détachement.

La finance participative veut investir davantage dans les entreprises

Les plateformes de financement participatif -et plus précisément celles spécialisées dans l'investissement en actions et obligations- ont demandé à l'AMF de pouvoir financer des projets jusqu'à 8 millions d'euros, contre 2,5 aujourd'hui.

Cette requête, portée par l'association Financement participatif France (FPF), vise la cohérence avec de nouvelles règles envisagées au niveau européen, ainsi que le maintien de la compétitivité des plateformes, face aux fonds privés dont, à en croire Les Échos, elles craignent la concurrence. "Il ne faut pas qu'il y ait deux poids deux mesures et qu'une levée de fonds sur du non-coté de moins de 8 millions d'euros puisse être réalisée avec beaucoup moins d'informations [transmises aux investisseurs NDLR] que ce à quoi nous nous engageons", rapporte Stéphanie Savel, présidente de FPF.

Si cela n'apparaît pas d'actualité pour l'AMF, ces acteurs attendent un "signal fort" à l'égard de leur secteur.

 
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