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3 raisons de surveiller votre empreinte carbone

Publié par Maëlle Becuwe le | Mis à jour le
Benoit Thieulin, président du CNNum, Gilles Berhault, président du Comité 21 et Corinne Lepage, présidente de Cap 21, mardi 13 octobre 2015.
Benoit Thieulin, président du CNNum, Gilles Berhault, président du Comité 21 et Corinne Lepage, présidente de Cap 21, mardi 13 octobre 2015.

Lors d'un débat organisé mercredi 14 octobre 2015 par le Comité 21, Corinne Lepage, présidente de Cap 21 a souligné l'importance, pour les entreprises, de prendre en compte les questions écologiques et environnementales. En particulier sur l'empreinte carbone, qui pourrait vous coûter cher.

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"L'économie de demain et l'ambition d'un nouveau monde". Tel était le sujet du débat organisé par le Comité 21, mercredi 14 octobre 2015, entre Corinne Lepage, présidente de Cap 21, et Benoît Thieulin, président du Conseil national du numérique. Les deux intervenants y ont abordé les liens entre transitions écologique et numérique et leurs impacts sur l'économie actuelle et son futur.

A cette occasion, l'ancienne ministre de l'Écologie a souligné trois raisons, pour les entreprises, de s'emparer des questions liées à leur empreinte carbone. Les voici.

1. Le risque financier

Tout d'abord, l'empreinte carbone risque, à terme, de devenir payante. Les sociétés s'exposent donc à devoir payer, argent comptant, leurs mauvaises pratiques en la matière. "Les entreprises qui ne traitent pas la question de leur empreinte carbone compromettent donc leur rentabilité", alerte ainsi Corinne Lepage. D'autant plus que le monde financier s'empare, lui, de ces questions, et risque de ne plus soutenir les mauvais élèves.


2. Le risque marché

De même, les entreprises positionnées sur un secteur économique carboné ou dépendantes d'un tel secteur évoluent dans un cadre peu durable au vu des objectifs de réduction des énergies fossiles dans l'économie. Elles sont donc également concernées par un risque de désaffection de la part des acteurs financiers, comme les banques et les assureurs. Avec, au bout du chemin, des difficultés de financement et d'investissement.

3. Le risque global

Enfin, Corinne Lepage a rebondi sur le récent scandale de Volkswagen, accusé d'avoir manipulé ses moteurs diesel, pour sensibiliser les entreprises sur les risques qu'elles prennent en utilisant volontairement des produits qu'elles savent dangereux pour la santé ou l'environnement. Par un tel choix, elles exposent, à l'instar du constructeur automobile, l'intégralité de leur activité et de leur viabilité. "Ne pas prendre au sérieux un risque sanitaire ou environnemental peut devenir un risque vital pour une entreprise", a-t-elle ainsi souligné.


 
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