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Ces PMI à la pointe de l'innovation industrielle
Depuis le 19 février 2013, le ministère du Redressement productif met en valeur des entreprises industrielles innovantes. Voici notre sélection de huit produits conçus et développés par des petites structures françaises.
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Les objets de la nouvelle France industrielle
Créé à l'initiative d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, l'événement "Les objets de la nouvelle France industrielle" a pour ambition de mettre en valeur les entreprises industrielles françaises innovantes et leurs produits. Pour participer à cette manifestation, il faut satisfaire trois critères :
- l'objet doit être innovant et son usage apporter un progrès dans la vie des individus et de la société
- l'entreprise doit être implantée en France
- elle doit bénéficier d'un financement public
Ensuite, en collaboration avec bpifrance, toutes les propositions sont examinées par le cabinet du ministre du Redressement productif.
Un drone conçu pour des missions de surveillance civile
La société Delair-tech conçoit des petits drones autonomes et de longue endurance pour des missions de surveillance civile (zones de catastrophes, relevés de données cartographiques, photographies aériennes). Elle commercialise ses produits aux États-Unis. L'entreprise a été créée en 2011 et compte 20 salariés.
Les principales forces du DT-18, le drone phare de la PMI: il peut parcourir 100 km et dispose d'une autonomie de 2 heures. Il est ainsi très endurant, s'insère dans l'espace aérien civil hors de portée de vue, et transmet des informations en temps réel.
La création et le développement de textiles connectés
Cityzen Sciences est une entreprise française créée en 2008, spécialisée dans la conception, création et développement de textiles "connectés". Concrètement, il s'agit d'un textile doté de micro-capteurs intégrés capables d'effectuer le monitoring d'individus : température, fréquence cardiaque, vitesse et accélération, géolocalisation.
La société pilote également le projet industriel Smart Sensing, mené par un consortium de quatre entreprises, fortement soutenu par bpifrance. Son objet : créer, concevoir et développer l'industrie française du vêtement connecté.
Aujourd'hui, Cityzen Sciences compte 17 collaborateurs. Son siège social est à Lyon.
Des sièges d'avion ultralégers
L'entreprise parisienne Expliseat a été créée en 2011 par Benjamin Saada, Jean-Charles Samuelian et Vincent Tejedor. Elle a mis au point le siège pour avion Titanium. Sa particularité? Il ne pèse que 4 kg grâce à sa combinaison de matériaux composites et de titane, soit de deux à trois fois moins qu'un fauteuil habituel de classe économique.
Le produit a nécessité trois ans de R&D et, selon la société, permettrait aux compagnies aériennes d'économiser entre 300 000 et 500 000 dollars de carburant par an et par avion. La structure compte 11 salariés.
Un stent qui s'adapte à la taille des artères
L'entreprise Stentys a créé un stent qui s'adapte au diamètre des artères du coeur. Il permet de diminuer les graves complications cardiaques observées avec les stents conventionnels et d'éviter, ainsi, une récidive de la crise cardiaque.
La société, créée en 2006, a affiché une forte croissance de son chiffre d'affaires lors des années 2011 et 2012 (+80%), qui a suivi le déploiement commercial de son stent en 2010. Ses ventes ont atteint 2,5 millions d'euros en 2012. Toutefois, ce rythme a ralenti en 2013 du fait d'un changement (imposé par les géants du secteur) du standard de la molécule qui enduit le stent.
L'entreprise, qui compte 18 employés, souhaite se développer en Asie en 2014.
Une "box" pour écouter la musique numérique en qualité audiophile
L'entreprise Audis (nom d'enseigne Micromega) a développé le MyDac. Il s'agit d'un convertisseur numérique analogique capable de lire des fichiers audio haute définition jusqu'à 24 bits/192 kHz. Concrètement, cette box reliée à son ordinateur permet d'écouter, avec une qualité audiophile, les fichiers de musique contenus sur son disque dur, tout comme ceux disponibles sur des plateformes de streaming comme Spotify, Deezer ou Qobuz.
La TPE compte aujourd'hui 6 salariés. Elle est basée à Boissy-Saint-Léger dans le Val-de-Marne.
Une solution de mesure de la pollution de l'air intérieur
La société Ethera développe des solutions de mesure des polluants chimiques de l'air intérieur des bâtiments, en particulier pour des composés organiques volatils toxiques. En proposant des appareils simples et performants, elle souhaite rendre la mesure de la qualité de l'air intérieur accessible au plus grand nombre.
Le coeur de la technologie d'Ethera est un matériau développé pendant 10 ans dans un laboratoire CEA/CNRS. Aujourd'hui, l'entreprise compte 13 collaborateurs. Elle est basée à Grenoble.
Une nouvelle technologie de recyclage des eaux polluées
L'entreprise TMW a développé Ecostill, une technologie unique et brevetée qui permet de recycler, de façon peu onéreuse, tous les liquides pollués en une eau purifiée, quel que soit le volume. Pour réaliser cette purification, la structure utilise une énergie 100% renouvelable (solaire ou géothermie) ou bien de chaleur perdue (eau chaude, vapeur, gaz).
Fondée en 1999 par Philippe Bertin et Jean-Paul Domen, la société angevine compte aujourd'hui 20 collaborateurs.
