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Perte du triple A français : quelle surprise ! Et maintenant ?

Publié par le - mis à jour à

C'est confirmé, l'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a revu à la baisse la note de la France. Certaines entreprises publiques sont également touchées. Quant aux conséquences, l'heure est à l'attentisme...

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56 % des Français jugent que la perte du triple A constitue un événement grave (dont 8 % très grave), quand 39 % jugent au contraire qu’il ne s’agit pas là d’un événement grave (dont 7 % pas grave du tout), selon le sondage Harris Interactive pour LCP, paru le 18 janvier 2012... Mais grave comment ? Grave pour qui et pour quoi ?

Finalement, la perte du triple A par la France ne va-t-elle pas se limiter à une tempête médiatique ? Ce n’est pas sûr car S&P devrait publier dans les jours prochains la première vague de décisions concernant les assureurs. Par ailleurs, le gouvernement pourrait bien accentuer la pression fiscale pour réduire le déficit tricolore...

Mais le risque le plus prégnant pour les PME reste "une restriction du crédit dans les mois à venir" pour les PME, selon Jean-François Roubaud, président de la CGPME. Voilà qui ne viendra pas remonter le moral des patrons de PME, inquiets pour leur activité. Déjà le 12e baromètre KPMG-CGPME sur le financement et l'accès au crédit des PME réalisé du 13 au 19 décembre 2011, donc avant l’officialisation par S&P de la dégradation de la note française, révélait que les perspectives pour 2012 étaient incertaines, avec un impact négatif sur les projets d’investissements et d’embauches. Jean-François Roubaud parle, quant à lui, d’"attentisme".

Il y a des raisons de relativiser : Retour sur le feuilleton de la perte du triple A...

L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) annonçait, vendredi 13 janvier 2012, avoir retiré à la France le triple A, la reléguant à AA+ (tableau des notes des différents pays par S&P).

Mardi 17 janvier, les notes d’EDF et de la SNCF étaient abaissées, tandis que d’autres entreprises publiques étaient placées en perspective négative (possible baisse dans les six à 24 mois).
Pour envisager les conséquences de cette dégradation sur les TPE et PME, il faut aussi retenir que le CAC  40 ne semble pas pâtir de cette perte du triple "A" français, ni de la dégradation de la note du FESF (fonds européen de stabilité financière) annoncée lundi 16 janvier par l'agence S&P. Ainsi, mardi 17 janvier, le CAC 40 évoluait en nette hausse pour atteindre à la clôture, à 3.269,99 points (+ 1,4 %).

D'ailleurs, relativisons : S&P n’est "que" la plus importante des trois agences de notation de référence. Les deux autres, Moody's et Fitch Ratings ont maintenu le triple A à la France.
Surtout, les conséquences financières de la perte de la note "triple A" de Standard & Poor's devraient rester limitées car cette décision était anticipée. Déjà le 6 janvier, Jean-Michel Six, chef économiste chez Standard & Poor's affirmait que "les investisseurs traitent aujourd'hui la France comme si elle était notée triple B". 

 
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