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5 start-up innovantes qui ont monté leur tente chez thecamp

Publié par Amélie Moynot le

Campus dédié à l'innovation à Aix-en-Provence, thecamp a accueilli mi-janvier 2018 la première promotion de start-up de son accélérateur. Focus sur cinq jeunes pousses françaises de cette sélection -elles sont douze au total-, axées services B to B, digital ou encore environnement.

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Goalmap coache les salariés des entreprises

L'entreprise doit être aux petits soins pour ses salariés - pour qu'ils le lui rendent bien. C'est du moins la conviction de Goalmap, qui propose une offre de coaching digital et en présentiel dédiée aux sociétés, afin de les aider à optimiser le bien-être de leurs collaborateurs sur différents aspects : activité physique, gestion du stress, du temps, etc. Un service facturé environ 1 euro par mois par salarié pour la partie digitale, et à la carte pour les ateliers et interventions humaines.

Une application de coaching B to C est également disponible. Les premiers retours sur cet outil grand public, lancé en 2016, ont notamment permis de perfectionner la version pour les entreprises.

Lancée avec des fonds propres, à hauteur de 250 000 euros, Goalmap boucle actuellement une levée de fonds de 500 K€ pour accentuer son effort commercial et trouver de nouveaux clients - elle compte déjà en portefeuille GAN, Reed Expositions, LafargeHolcim ou encore Carte Noire. "Nous visons les entreprises de plus de 250 salariés, expose Damien Catani, son président. L'aspect digital séduit aussi les grands groupes". Au-delà de cet accent sur la partie commerciale, la start-up entend aussi, en 2018, compléter son offre produit : refondre son design, enrichir ses contenus. Elle prévoit trois recrutements au premier trimestre 2018.

L'entrée à thecamp est en cohérence avec sa vision. "Nous nous reconnaissons dans l'idée de faire du monde un meilleur endroit et dans son esprit d'innovation sociétale", note Damien Catani.

Repères

Activité : services de coaching pour les entreprises et les particuliers
Siège social : Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Fondateurs : Damien Catani, 38 ans, président et Arthur Catani, 28 ans, directeur marketing et commercial
Raison sociale : SAS
Date de création : juin 2015
Effectif : 4 personnes
CA 2018 : 200 k€ (prévisionnel)
Twitter : @wearegoalmap

Visuel d'ouverture : thecamp (c) Corinne Vezzoni & Associés pour thecamp - Golem Images

Smart Cycle (Smart Futures) donne une seconde vie aux objets

Jeter un objet alors qu'il pourrait être recyclé : un véritable gâchis. C'est ce problème contre lequel souhaite lutter la start-up Smart Futures avec une application mobile dédiée. Baptisée Smart Cycle, celle-ci permet de géolocaliser les objets jetés dans la rue ou ceux que l'on souhaite donner et de communiquer entre utilisateurs ou personnes intéressées pour les récupérer.

Une application à dimension écologique également utile pour les pouvoirs publics, puisque l'idée est, en leur transmettant les informations adéquates, d'aider les villes ou collectivités à monitorer leur territoire et optimiser leurs services publics (tournée des encombrants).

Si l'application est gratuite pour les utilisateurs finaux, la start-up, toute nouvellement créée -c'était auparavant une association-, souhaite se rémunérer en facturant les acteurs du réemploi, qui pourraient bénéficier de ces objets, ou les entreprises, telles qu'un réparateur de frigos qui voudrait être averti des appareils disponibles dans un rayon proche. Elle propose ainsi un abonnement mensuel entre 100 et 2000 euros par mois selon nombre d'utilisateurs et objets concernés, hors frais d'installation.

La start-up fourmille de projets pour 2018. Le plus important ? "Trouver un territoire pilote pour expérimenter la solution", dévoile Daniel Vanetti, son codirigeant. Elle développe aussi d'autres applications de participation citoyenne ainsi qu'une "cryptomonnaie écologique et sociale" pour remercier les personnes engagées à travers son application -ou au-delà pour l'environnement-, à dépenser dans des commerces éthiques. Elle va aussi rechercher des financements (Bpifrance, bourse French Tech, business angels) et recruter cinq personnes dont un CTO et quatre développeurs.

"Nous avons intégré thecamp pour nous structurer dans nos prochaines étapes et créer des ponts avec différents secteurs notamment public", affirme Daniel Vanetti.

Repères

Activité : application dédiée au recyclage
Siège social : Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Dirigeants : Grégoire Piette, président, 25 ans et Daniel Vanetti, directeur général, 30 ans
Raison sociale : SAS Smart Futures
Année de création : janvier 2018
Effectif : 2 personnes
CA 2018 : 300 k€ (prévisionnel)
Twitter : @smart_cycle

z0 Gravity (Globalsi) améliore la gestion de projet

Optimiser la gestion de projet. Voilà ce que propose la société Globalsi aux chefs de projet et aux entreprises. Son logiciel, baptisé z0 Gravity, vise ainsi à offrir une vision complète aux organisations de toutes les activités qui se déroulent chez elles, et aux acteurs du projet les outils concrets (gestion de tâches...) pour y parvenir. Son modèle économique repose sur un paiement à l'année par utilisateur et selon la taille de l'entreprise et le secteur d'activité (public/privé). Elle compte parmi ses clients des banques et des collectivités.

Le logiciel, en production depuis 2012 - la société était au départ positionnée sur le créneau du conseil en gestion de projet puis a fait évoluer son activité pour le développer - est aujourd'hui opérationnel, et utilisé par une vingtaine de clients revendiqués. "Aujourd'hui, nous sommes rentables, la solution fonctionne. Maintenant, il faut grandir", explique Yann Alloucherie, son créateur, qui poursuit au moins deux objectifs pour 2018 : optimiser le design de l'outil et mettre l'accent sur le marketing digital pour communiquer et trouver de nouveaux clients. La question de lever des fonds pourrait, également, se poser. Le financement provenait jusqu'alors de l'activité de conseil.

Une dynamique de croissance qui devrait, logiquement, être portée par son entrée dans l'accélérateur. "Notre projet correspond très bien au lieu : thecamp développe des projets pour le futur, et notre solution est faite pour ça", ajoute Yann Alloucherie.

Repères

Activité : logiciel de gestion de projet
Siège social : Ventabren (Bouches-du-Rhône)
Dirigeants : Ellia Delmare, 43 ans, p-dg et Yann Alloucherie, 49 ans, cofondateur et créateur de la solution
Raison sociale : Globalsi SAS
Année de création : 2008
Effectif : NC
CA 2017 : NC
Twitter : @Z0Gravity

© Christophe Launay

Voilavion démocratise la navigation

Voler sur l'eau comme sur un tapis volant. C'est l'expérience que veut faire vivre la start-up Voilavion aux passionnés de voile, qu'ils soient débutants ou confirmés. Son offre ? Un bateau qui se caractérise par deux innovations : un mât incliné et des foils -ailes placées sous la coque- horizontaux qui permettent de gagner en stabilité et en vitesse, notamment.

"Les bateaux à foil existants sont très complexes à piloter et valent très cher, explique Benjamin Magnard, président fondateur de la start-up. Nous voulons rendre le pilotage simple et accessible à tous, et proposons des prix globalement 30 % en dessus des prix du marché".

Deux modèles existent, un à destination des écoles de voile (vendu à moins de 15 000 euros) et un bateau de compétition pour les passionnés de régate (moins de 30 000 euros).

Après plusieurs années de R&D, l'entreprise finalise actuellement le prototype de pré-série, qui servira de base à l'industrialisation, et est en contact avec des clubs nautiques et écoles pour trouver ses premiers contrats. L'industrialisation et la commercialisation sont envisagées au deuxième semestre 2018.

Pour se développer, elle a, en 2017 (en juin puis septembre), levé près de 600 k€ auprès de business angels, parmi lesquels Pierre Kosciuzko-Morizet, cofondateur de Price Minister ou encore Serge Papin, p-dg de Système U. Un apport renforcé par un prix de l'Ademe de 200 k€. Pour accompagner sa croissance, elle prévoit, par ailleurs, trois recrutements en 2018 et autant en 2019.

Une entreprise tournée vers l'avenir, attirée par la dimension innovante de thecamp ainsi que de son ancrage dans l'écosystème local. "Les épreuves de voile des JO 2024 se tiendront à Marseille", rappelle Benjamin Magnard, qui compte bien d'ici là s'affirmer sur le territoire pour tirer son épingle du jeu lors de l'événement.

Repères

Activité : fabricant et vente de bateaux à voile innovants
Siège social : Gentilly (Val-de-Marne)
Dirigeant : Benjamin Magnard, président
Raison sociale : SAS Magnard Innovation
Année de création : 2017 (il s'agit d'un repositionnement d'une société lancée en 2008)
Effectif : 5 personnes
CA 2017 : NC

Uppeer favorise l'écoute des salariés

Sa cible ? Les entreprises innovantes. Sa vision ? La technologie doit être au service de l'humain et améliorer la qualité des interactions entre les personnes. Son outil ? Une plateforme de gestion des feedbacks en interne. Voilà ce que propose la start-up Uppeer. L'objectif est d'accompagner les évolutions à l'oeuvre dans les entreprises, dont les modes d'organisation et de management se transforment, sont de moins en moins pyramidaux et davantage tournés vers l'autonomie des collaborateurs.

"Nous avons deux segments de clientèle : les entreprises en transformation pour favoriser l'innovation et les start-up en phase de scaling", précise Benoît Louazel, cofondateur d'Uppeer. Le modèle économique, en construction, pourrait reposer sur un abonnement mensuel fonction du nombre d'utilisateurs.

L'une des particularité de la plateforme: elle s'intègre aux messageries instantanées, de type Slack. Le produit est actuellement à l'état de prototype. Il a été imaginé -et testé- chez Engie, dont est issu Baptiste Dumeurger, ancien développeur et manager IT et passé par plusieurs grands groupes (HSBC, Dassault Systèmes). "Nous allons désormais vers une technologie plus "scalable" pour faire tester le produit à davantage de gens", explique-t-il. L'idée est d'en finaliser le socle d'ici à février 2018, puis de travailler sur une version commercialisable d'ici mai.

Pour soutenir leur développement, les cofondateurs, qui se sont lancés avec des fonds propres, préparent actuellement leurs demandes pour une bourse French Tech et pour des prêts d'honneur auprès d'acteurs locaux, et comptent ainsi décrocher entre 50 000 et 60 000 euros au total. Une première étape avant une levée de fonds envisagée à partir de septembre 2018.

"thecamp est un écosystème qui repose sur la même vision que la nôtre (autonomie, gestion horizontale, agilité...) et est connue pour faciliter les interactions entre les personnes de manière ouverte. Cela résonne avec notre positionnement", expliquent les fondateurs, également intéressés par la dimension internationale de l'accélérateur. La start-up est accueillie en même temps par Marseille Innovation, centre qui aide à la création et au développement d'entreprises, à fort ancrage territorial. "Un accompagnement complémentaire".

Repères

Activité : plateforme de gestion des feedbacks en interne dans les entreprises
Siège social : Marseille (Bouches-du-Rhône)
Fondateurs : Baptiste Dumeurger, 38 ans et Benoit Louazel, 37 ans
Raison sociale : SAS
Date de création : octobre 2017
Effectif : 2 personnes
CA 2017 : NC
Twitter : @uppeer

Visuel de la plateforme (c) Uppeer (certaines fonctionnalités sont en projet)

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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