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5 entreprises de la santé présentes à VivaTech

Publié par Céline Tridon le

Du 16 au 18 mai 2019, Paris a accueilli VivaTech, la grand-messe de l'innovation made in France. Drones, objets connectés, aide à l'handicap... La santé est l'un des secteurs les plus dynamiques en matière de technologies et services inédits.

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Dreem, le casque qui traque l'insomnie

Dreem est un casque destiné à tous ceux qui ont des problèmes de sommeil. Sa promesse ? Analyser les nuits de ses utilisateurs pour obtenir une meilleure compréhension du sommeil. Des électrodes placées sur le front et à l'arrière du crâne permettent en effet de mesure l'activité cérébrale, la respiration, le rythme cardiaque. Soit autant de données précieuses qui seront ensuite relayées sur l'application Dreem dédiée. Cette dernière propose alors un programme d'accompagnement pour soigner l'insomnie, à travers notamment une thérapie comportementale et cognitive.

Créée en 2014 sous le nom de Rythm, Dreem a développé son produit en prenant en compte l'expertise de chercheurs et de spécialistes du sommeil. Trois ans de R&D ont été nécessaires pour aboutir à un produit commercialisé, pour l'heure, en B to C (au prix de 399 euros).

Aujourd'hui Dreem compte plus de 80 collaborateurs et un bureau à New York pour développer le marché américain. A l'occasion de VivaTech 2019, elle présente la deuxième génération de son casque : le Dreem 2. Elle envisage également d'ouvrir d'autres canaux de distribution et travaille, notamment, avec des entreprises soucieuses du bien-être et de la santé de leurs collaborateurs.

LifeinaBox : un mini frigo pour prendre soin des médicaments fragiles

Conçu par la start-up Lifeina, LifeinaBox est en quelque sorte un frigo transportable, à peine plus gros qu'une boite à stylo. A l'origine du concept, Uwe Diegel, ancien directeur de l'entreprise I-Health, et un incident survenu à son frère. Ce dernier, lors d'un voyage, voit ses médicaments surgelés par l'hôtel où il séjourne. Ils deviennent inutilisables. Uwe Diegel réfléchit alors à un système qui permettrait à chacun de préserver ses soins primordiaux. Il s'appuie pour cela sur l'effet Peltier, phénomène physique qui permet de créer la réfrigération. " 5% de la population mondiale utilise des médicaments fragiles, que ce soit pour le diabète, la maladie de Crohn, l'épilepsie ou autre. Sur les 20 médicaments les plus importants au monde, 11 ont besoin d'être placés au frais en permanence ", souligne-t-il.

En janvier 2017, Uwe Diegel lance officiellement Lifeinabox, avec l'aide de l'industriel chinois Haier, qui fabrique le produit. 40 000 unités s'écoulent rapidement, aussi bien auprès des professionnels que des particuliers. 40 000 autres Lifeinabox sont prévendues jusqu'en novembre 2019.

Accompagné de six ingénieurs, Uwe Diegel planche sur d'autres variantes de son concept : comme Lifeinatube, un stylo-frigo pour transporter ses médicaments dans sa poche, ou encore le transport d'organes. Il mise pour cela sur le développement des drones dans l'univers de la santé.

Emuage, une machine pour fabriquer ses cosmétiques " maison "

De nombreuses cuisines du monde entier comptent des machines à café Nespresso. Bientôt, les salles de bain accueilleront, elles, Emuage : une machine qui, à l'aide de capsules, permet de créer ses propres cosmétiques. Cela va du gel douche à la crème plus spécifique. Il suffit pour cela d'ajouter les ingrédients nécessaires au produit attendu. " Nous voulons répondre à un vrai besoin de personnalisation, tout en mettant l'accent sur la simplicité d'utilisation ", commente Grégoire Tutenuit, co-fondateur de B2B Cosmétics, le laboratoire à l'origine d'Emuage. Après un premier prototype convaincant, l'entreprise bénéficie d'un investissement précieux d'un industriel chinois. Le montant de l'investissement est gardé secret, mais le partenaire propose de développer le marché B to B en revendant l'Emuage à des spas et instituts de beauté. Grégoire Tutenuit et son associé Julien Gros se chargent, eux, de travailler le marché B to C. A partir de septembre 2019, les pré-commandes de l'Emuage seront ouvertes, pour une livraison prévue mi 2020. Le prix affiché sera de 400 euros : cela comprend la machine, plusieurs flacons et des ingrédients pour réaliser ses premiers cosmétiques.

HelperDrone : les premiers secours en quelques tours d'hélice

Apporter le matériel de premiers secours, telle est la mission d'HelperDrone. La start-up, cofondée en 2016 notamment par un médecin urgentiste, propose un usage " santé " du drone. " Le drone permet de s'affranchir des contraintes de circulation, mais aussi des vagues pour une utilisation en bord de mer par exemple, présente Anthony Gavend, CTO d'HelperDrone. En 2016, nous étions les premiers au monde à proposer un cas réel d'usage pendant toute une saison. " Le premier prototype est en effet placé entre les mains de la ville de Biscarosse (Landes). L'essai est concluant puisque le drone est envoyé sur 50 interventions. Les spécialistes estiment même que son usage a été déterminant pour sauver trois vies. Depuis, Biscarosse ne peut plus s'en passer : la ville fait partie des premiers clients d'HelperDrone.

La start-up assemble les drones dans ses ateliers basés à Hinx (Landes), une fabrication rendue possible grâce à l'impression 3D. Elle propose ses produits également aux armées et aux entreprises du domaine de la sécurité. Elle envisage de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 100 000 et 150 000 euros en 2019. Elle compte cinq collaborateurs et mise sur une évolution réglementaire pour se développer davantage. " Notre objectif est d'aider la France à rattraper son retard en termes de sécurité cardiaque. On pourrait sauver 5 000 vies par an, si on autorisait les drones de santé à apporter des défibrillateurs en zone urbaine et péri-urbaine. Il y a un réel manque de maturité réglementaire sur ce sujet ", regrette Anthony Gavend.

Handieasy aide les handicapés à se servir de leur téléphone

Agé de 19 ans, Jason Chemama est handicapé moteur. Comme tous les jeunes de son âge, il aimerait pouvoir utiliser son smartphone comme bon lui semble, mais il ne peut le faire qu'à l'aide de son nez. Jason réfléchit alors à une alternative : un bras articulé flexible qui se fixe au fauteuil roulant, lui permettant ainsi d'appréhender plus facilement son téléphone. Autoentrepreneur, il compte sur l'aide de ses parents pour assembler, un à un, les produits. Ces derniers sont vendus en ligne. Ils commencent aussi à intéresser de plus en plus de spécialistes du corps médical : entre ergothérapeutes, maisons médicalisées, hôpitaux, etc. Le Handieasy leur est proposé en prêt, Jason espérant trouver bientôt les partenaires qui lui permettront de commercialiser son produit à plus grande échelle. Pour mettre toutes les chances de son côté, il multiplie les salons, comme Autonomic Paris en juin dernier ou encore la participation au Digiprize de l'école de management ESSCA (Boulogne-Billancourt)... Sur 256 projets candidats, le Handieasy de Jason s'est classé 6ème.

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