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Troopy lève 10 millions d'euros pour déployer son offre de scooters électriques partagés

Publié par Stéphanie Gallo le - mis à jour à
Troopy lève 10 millions d'euros pour déployer son offre de scooters électriques partagés

La start-up Troopy vient de boucler un financement de 10 millions d'euros. Grâce à cette levée de fonds, la spin-off du groupe Chapat (concessionnaire motos) va pouvoir accélérer le déploiement de son offre de scooters électriques partagés.

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Les ambitions de Troopy, la start-up lancée en 2018 par le groupe Chapat (premier concessionnaire motos français, 98 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2021 avec 250 salariés) sont fortes. Elle vise 50 000 clients d'ici fin 2023, soit dix fois plus qu'aujourd'hui... L'ordre de grandeur de la croissance espérée du chiffre d'affaires est identique : 550 000 euros en 2021, 9 millions d'euros visés en 2023 puis 15 millions l'année suivante.

Pour porter ce plan de développement ambitieux, la spin-off de Chapat compte s'appuyer sur le financement de 10 millions d'euros qu'elle vient de structurer grâce à l'entrée à son capital de l'industriel français Motul, marque référente de lubrifiants pour les moteurs et l'industrie.

Virage vers l'électrique

Créée par Axel Vilaseca, DG de Chapat et représentant de la 5e génération à la tête de l'entreprise, qui souhaitait avancer ses pions sur les nouveaux usages de la mobilité, Troopy s'est appuyée depuis le début sur Yamaha, déjà partenaire de Chapat.

D'abord avec un véhicule thermique trois roues puis avec des scooters Yahama 125. « Nous avons commencé avec une flotte de 50 scooters à Paris, qui est montée jusqu'à 250 l'année dernière. Il s'agissait de scooters thermiques, la mairie de Paris nous a tolérés parce que notre flotte n'était pas trop importante et parce qu'un scooter pollue toujours moins qu'une voiture », explique le président de Troopy, Axel Vilaseca. Mais, dès le mois de septembre prochain, c'est un virage à 180 degrés que va orchestrer la jeune pousse.

Une réorientation radicale et totale vers le scooter électrique, toujours des Yamaha, avec deux nouveaux modèles équivalents à un 50cm3 et à un 125 cm3 dont Troopy disposera en exclusivité en Europe. « Ces scooters, avec la fiabilité et la qualité de Yamaha, ainsi qu'une autonomie deux à trois fois supérieure à celle de la concurrence, représentent un véritable atout différenciant pour nous ».

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Les 125 cm3 seront lancés en libre-service et en location dès le mois de septembre. Pour les scooters équivalents 50cm3, une petite flotte sera lancée en test en septembre également, avant un lancement plus massif dès 2023.

C'est en tout cas le plan sur lequel mise Troopy qui a répondu à l'appel à manifestation d'intérêt de la ville de Paris concernant son futur opérateur. « La réponse devrait tomber d'ici la fin de l'année. Si nous sommes retenus, nous déploierons 1600 à 2000 scooters d'ici fin 2023 et 2500 en 2024 », précise Axel Vilaseca. Une nouvelle levée de fonds devrait alors intervenir.

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La start-up a néanmoins un plan B en cas d'échec à cet AMI : la réorientation de sa flotte vers la petite couronne parisienne et le modèle de l'abonnement. Et puis, surtout, Troopy est loin de mettre tous ses oeufs dans le panier parisien.

50 franchisés dans le viseur

En parallèle de la flotte parisienne, qui représenterait une vitrine très intéressante pour l'offre de la start-up, Troopy compte non seulement proposer sa solution de scooters en libre-service à d'autres métropoles françaises et européennes dont les appels d'offres fleurissent ces derniers mois (Nice, Bordeaux etc), mais aussi appuyer son développement sur la constitution, à horizon 2024, d'un réseau d'une cinquantaine de franchises.

Il s'agira de fournir une solution clé en main de location de scooters à des concessionnaires situés plutôt dans les centres-villes. « Nous avons déjà des contacts en France mais aussi en Allemagne, en Angleterre, en Espagne... », précise le président de Troopy.

Les scooters Yamaha destinés à l'offre Troopy seront adaptés au sein de l'usine Yamaha MBK de Saint-Quentin. Plus de 70 modifications sont en effet nécessaires pour les rendre aptes au partage : en matière d'électro-mécanique ou de cybersécurité par exemple. Le système connecté est, lui, fourni par Vulog.

Pour accompagner ce plan de développement, Troopy a déjà recruté une quinzaine de personnes depuis le début de l'année et compte désormais un effectif de 21 salariés. Ils devraient être 60 fin 2022 et 120 fin 2023.

 
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