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Les 5 clés pour sécuriser votre développement à l’international

Publié par le | Mis à jour le

Entre la crise géopolitique, les tensions commerciales et l’instabilité des devises, certains dirigeants hésitent à se lancer à l’export. C’est pourtant un formidable levier de croissance pour les PME… à condition d’être préparé.

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« Vendre à l’étranger, c’est bien. Être sûr d’être payé, c’est mieux ». La formule, signée Florent Pataud, ingénieur international, résume, à elle seule, les préoccupations des dirigeants de PME françaises. Si l’international demeure une très puissante opportunité de croissance, il génère son lot d’incertitudes et de craintes.

Florent Pataud, ingénieur international en Caisse d’Epargne Hauts de France

Il faut bien l’admettre, entre l’augmentation des droits de douane, les politiques protectionnistes et l’instabilité des devises, les risques sont présents. Pour autant, les bénéfices sont à leur hauteur. En 2023, 41% des PME exportatrices ont vu leur chiffre d’affaires augmenter, contre 0,1% pour les autres (source : BPI France Le Lab). « Un projet à l’international offre aux structures ? une grande résilience, tout en ayant un très fort effet vertueux sur la structuration des process, la montée en compétence des équipes et leur notoriété », liste Florent Pataud.

Oui mais encore faut-il créer les conditions pour saisir ces effets. « Les échecs sont rarement liés à l’offre ou au produit, mais plutôt à un manque de préparation ou de réseau. D’où l’importance de se tourner vers son partenaire bancaire à chaque étape de ses projets. »

3 préconisations importantes à avoir en tête

Tout d’abord, que l’on soit importateur ou exportateur, différentes techniques de paiement et de niveau de sécurisation existent. De la plus sécurisée comme le crédit documentaire   à la remise documentaire moins sécurisée mais adaptée aux transactions récurrentes avec des partenaires de confiance sans oublier la souplesse du paiement direct (sous couvert en fonction du risque de non-paiement d’une assurance-crédit). Se prémunir de différents types de défaillance comme la non-livraison, la non-restitution d’acompte, la mauvaise exécution du contrat… « Autant de dispositifs que Caisse d’Epargne est en mesure de proposer à travers les filiales du Groupe BPCE », éclaire Florent Pataud. Et parce que le temps c’est de l’argent, il est également essentiel pour nos clients d’avoir rapidement connaissance du statut de leurs demandes (ouverture ou notification de crédit documentaire, présentation de jeux de documents à la banque du vendeur, émission de garantie, tracker DHL ...).

Il est également essentiel pour nos clients d’avoir rapidement connaissance du statut de leurs demandes (ouverture ou notification de crédit documentaire, présentation de jeux de documents à la banque du vendeur, émission de garantie, tracker DHL …), c’est pour cela que l’on met à leur disposition un accès à l’outil Portail Trade.

2éme préconisation Financer le besoin en fonds de roulement est tout aussi important que le choix du mode de paiement et le degré de garantie « Pour compenser les décalages de trésorerie, il faut prévoir des avances en devises, mobilisables tant en euros qu’en monnaie locale, et éventuellement des préfinancement exports mis en place avec BPI France », détaille l’ingénieur international.

3e préconisation : couvrir le risque de change. « Caisse d’Epargne propose en fonction des besoins soit un accès à la salle des marchés de Natixis afin de définir avec un expert sa stratégie de couverture de change soit un accès à la plateforme digitale de Caisse d’Epargne, mise à disposition du client en toute autonomie. Se prémunir contre la volatilité des devises, et ainsi stabiliser sa marge commerciale est tout aussi crucial », conseille Florent Pataud.

Il est important également lorsque les clients se développent à l’international de pouvoir accompagner leur projet de croissance. Que ce soit pour des implantations, de la gestion locale, des opérations de fusion-acquisition. « Il est important de sécuriser chaque étape, du choix du lieu en passant par les formalités juridiques ou le recrutement. Des démarches dont Pramex International, filiale du Groupe BPCE   a fait son expertise », poursuit Florent Pataud. Caisse d’Epargne dispose également d’un partenariat avec le réseau d’experts de Globallians sur des sujets en lien avec par exemple l’optimisation de la supply chain.

Dernier conseil : mobiliser l’ensemble de l’écosystème économique. « Accompagner signifie aussi mettre en relation. C’est ce que nous faisons en connectant nos clients tant à BPI France qu’à Business France, Team France Export ou Coface », conclut-il.

Bien opérés, ces cinq leviers offrent une feuille de route claire pour aborder l’international avec confiance. Car bien préparé et bien entouré, un projet export devient un puissant moteur de croissance durable.


Jocelyn Rifflart

Du lin vers la Chine : un export bien ficelé
 

« Dans notre activité de négoce international de lin, principalement vers la Chine, nous faisons face à plusieurs enjeux : volatilité des devises, sécurisation des paiements et gestion du BFR lié aux délais logistiques.

Avec la CEHDF (Caisse d’Epargne Hauts-de-France), nous avons mis en place des solutions adaptées : lettres de crédit export, avances en devises et couvertures de change.

Au-delà des outils, nous apprécions la réactivité et la compréhension fine de nos besoins par leurs équipes, qui nous accompagnent efficacement dans notre développement international. »

 


 

Pour en savoir plus sur l’accompagnement en Caisse d’Epargne : Développer son activité à l'international | Caisse d'Epargne

 

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