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Flotte auto : aperçu de la voiture de demain

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Flotte auto : aperçu de la voiture de demain

Voiture autonome, connectée, partagée... Le véhicule du futur aura des usages multiples.

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Bientôt des voitures intelligentes... Selon l'étude automobile publiée par IBM, en 2025, une bonne partie des véhicules communiqueront entre eux et pourront créer de véritables réseaux sociaux. Une échéance pour le moins ambitieuse, selon ce géant de l'informatique, mais pourtant corroborée par un certain nombre de constructeurs, à commencer par Volvo. "Les voitures vont pouvoir échanger des informations non seulement entre elles, mais également avec les infrastructures routières", affirme David Laventure, responsable marketing produit de Volvo. Un axe de développement qui devrait considérablement impacter la sécurité routière, via la généralisation des véhicules autonomes associés à des connexions multiples. "Volvo s'engage à ne plus avoir d'accidents mortels dans ses véhicules à partir de 2020", poursuit David Laventure.

Les voitures vont pouvoir échanger des informations non seulement
entre elles, mais également avec les infrastructures routières.

Géants de l'informatique

Le constat saute aux yeux: les rapports entre les constructeurs automobiles et les géants de l'informatique ont considérablement évolué ces dernières années. Avec l'arrivée en masse des smartphones dans les véhicules, les firmes auto ont échoué dans leur volonté de développer leurs propres systèmes de communication embarqués. Leur marge de manoeuvre devient très limitée, l'alternative se résumant à collaborer avec des colosses tels que Google, Apple et consorts... ou être dépassé.

En récupérant l'intelligence artificielle de ces acteurs, les constructeurs auto peuvent ainsi proposer des services à valeur ajoutée au coeur de leur écosystème. Et satisfaire aussi bien les consommateurs particuliers que professionnels. Mais cette collaboration "forcée" avec les acteurs de l'informatique n'est pas suffisante. Une entente entre les groupes automobiles devra, tôt ou tard, intervenir. "Un des grands enjeux pour les constructeurs auto est d'établir des normes communes pour maximiser les communications entre les véhicules", confirme Cédric Marquant, directeur marketing et business development d'Alphabet. Le rôle des États sera tout aussi prépondérant. Ils doivent en effet imposer des normes et équiper les infrastructures routières de signaux et boîtiers susceptibles de communiquer avec l'ensemble des marques automobiles. Un projet d'envergure colossale.

" Lire la suite de l'article page 2

La voiture à plusieurs

Autre tendance, celle qui voit le véhicule devenir de moins en moins un simple objet de transport, et davantage un véritable outil de services. Son rôle, moins personnel, va peu à peu se transformer à travers un usage collectif. Tandis que la voiture s'éloigne peu à peu des besoins de mobilité urbaine, la "réinvention" de nouveaux moyens de transport est en marche. Paradoxalement, l'automobile reste néanmoins le moyen de déplacement préféré des Français et des Européens. Mais son rôle envisagé comme celui d'un simple moyen de transport ne suffit plus, les constructeurs en prennent conscience. La notion de services devient omniprésente et devrait s'accentuer dans les prochaines années.

Stéphane Chaussat (Kuantic)

Ford, par exemple, est en train de mettre en place un système de covoiturage et d'autopartage intégré directement dans le véhicule. "La voiture devrait devenir le transport en commun du futur", n'hésite pas à annoncer Alexandre Fournier, responsable marketing de Mobility Tech Green. Ces nouveaux services sont rendus possible grâce aux fameux boîtiers/signaux de communications embarqués, comme le remarque Stéphane Chaussat, directeur des opérations chez Kuantic, distributeur de solutions M2M: "Tous les véhicules vont être connectables via un boîtier dans les trois ou quatre prochaines années en type "première monte", au même titre que n'importe quel autre accessoire tel que l'autoradio."

Passif, le conducteur du futur

La voiture autonome, quant à elle, tout le monde en parle, et elle devient peu à peu une réalité. Même si aucun modèle n'est encore commercialisé, les constructeurs peaufinent leurs projets. Pour Google, le développement serait déjà tellement abouti, au regard des milliers de kilomètres effectués sur le sol américain, qu'il ne serait pas nécessaire d'avoir le permis de conduire pour rouler à bord du futur véhicule autonome de Mountain View d'ici... cinq ans. Un délai très court.

De son côté, Volvo fait circuler des véhicules autonomes à Göteborg, en Suède, depuis plusieurs mois déjà. Les Français ne sont pas en reste puisque PSA effectue également des tests dans l'Hexagone depuis juillet 2015 sur un Picasso C4. Aussi, afin de faciliter la compréhension vis-à-vis de cette nouvelle façon de rouler et l'adaptation des lois (voir la suite de l'article page 3), les constructeurs associés à différents organismes ont défini des niveaux d'automatisation du véhicule. Il en existe six, allant de 0 à 5, et qui définissent le degré d'interaction du conducteur avec le véhicule. Au niveau 0, le conducteur gère absolument tout. Au niveau 5, la voiture se déplace toute seule, sans nécessiter la présence d'un humain à bord. Notons que la France interdit pour le moment le déplacement des véhicules à partir du niveau 3. Au final, entre fantasme pour certains et cauchemar pour d'autres, la voiture autonome suscite beaucoup d'engouement. S'il est encore trop tôt pour deviner l'avenir et le potentiel de ces voitures, l'approche de l'automobile devrait en être sérieusement bouleversée.

>> Lire la suite de l'article page 3

Zoom - La loi et les responsabilités face à la voiture autonome

La Convention de Vienne impose au conducteur d'être maître de son véhicule en permanence, quelles que soient les circonstances, tout en ayant les mains sur le volant. Mais de nombreux groupes de travail se sont penchés sur la question afin d'amender cette loi à l'horizon 2017, pour autoriser davantage de liberté. En outre, la Commission économique pour l'Europe impose certaines règles, notamment sur les systèmes de direction, d'éclairage et de signalisation. Là encore, des groupes de travail étudient des amendements à ce même horizon 2017, avec comme objectif commun de permettre l'usage des véhicules autonomes.
Autre point important, celui de la responsabilité en cas d'accident à bord d'une voiture autonome. Vers qui se tourner ? Le "conducteur", le constructeur automobile, l'équipementier informatique, les responsables des infrastructures routières ? Tout ce petit monde formant l'écosystème du véhicule autonome va devoir s'accorder rapidement avant d'en voir apparaître le premier exemplaire sur les routes françaises... sachant que les constructeurs envisagent une commercialisation aux alentours de 2020-2025.

 
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