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"Nous avons déjà formé 7 500 personnes"

Frédéric Bardeau, CEO et cofondateur de Simplon.co

Entreprise solidaire, Simplon.co se sert du numérique comme levier d'inclusion. Pour révéler des talents et accompagner la transformation numérique des organisations. Créée par Frédéric Bardeau, Andrei Vladescu-Olt et Erwan Kezzar, cette société est inspirée des bootcamps de la Silicon Valley qui permettent de réduire le taux de chômeurs en les formant comme développeurs. "Nous rêvions d'une version française plus inclusive, gratuite, avec plus de femmes et davantage de recrues issues de milieux et territoires variés", se souvient Frédéric Bardeau. Ils louent un local en Seine-Saint-Denis pour y accueillir la première promotion : 30 personnes ayant un projet d'application ou d'entreprise, dont 50 % de femmes de 18 à 52 ans, avec ou sans diplôme et de 17 nationalités différentes. Aujourd'hui Simplon.co compte 300 salariés et 111 écoles de formation dans 22 pays. "7 500 personnes ont déjà été formées et 2 000 supplémentaires le sont par an, ajoute Frédéric Bardeau. La plupart sont des jeunes de moins de 25 ans issus de quartiers "politique de la ville". Mais il y a aussi des personnes en situation de handicap et des réfugiés." L'objectif 2020 est d'atteindre 25 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 18 en 2019 et 9 en 2018. Pour cela, Simplon.co diversifie son référentiel afin de proposer des formations collant aux demandes. En ce moment, des sessions certifiantes en cybersécurité sont mises en place. L'entreprise veille à son impact environnemental : label Iso 26000, politique " green it " pour ses logiciels éco-conçus, son matériel (2000 ordinateurs reconditionnés) et ses usages (green-coding et formation à la detox digitale).

Simplon.co

Formations numériques gratuites et solidaires

Montreuil (Seine-Saint-Denis)

Frédéric Bardeau, CEO et cofondateur, 45 ans

Entreprise sociale agréée solidaire (ESUS) > Création en 2013 > 300 salariés

CA 2019 : 18 M€

"Humaniser le métier d'auxiliaire de vie"

Clément Saint Olive, cofondateur d'Alenvi

Alenvi est le fruit de l'association de trois amis : Clément Saint Olive, Guillaume Desnoës, Thibault de Saint Blancard. En 2016, ils ont voulu revaloriser le métier d'auxiliaire de vie. "Les problèmes auxquels nous voulions remédier étaient le manque de contrôle de ces accompagnants et la souffrance des personnes exerçant ce métier. Elles sont poussées à l'optimisation dans un souci de rentabilité plutôt que privilégier l'humain et la vocation", déplore Clément Saint Olive. Quatre piliers composent l'activité d'Alenvi : valeurs et raison d'être communes ; travail en équipe et solidaire (six à huit personnes par agence pour 15 à 20 personnes âgées) ; formation continue basée sur l'humain et la communication non-violente ; outils assurant la transparence entre auxiliaires et personnes âgées. "Pour humaniser le métier, nous avons établi une charte et commercialisons nos formations focalisées sur l'humain et le relationnel, non sur les gestes techniques", précise Clément Saint Olive. Alenvi a 90 salariés dont 80 auxiliaires répartis dans 12 équipes en région parisienne et une à Lyon, pour servir 180 personnes âgées. Les accompagnements sont très différents mais concernent essentiellement les troubles cognitifs. Les équipes sont soutenues par des coachs. Les familles paient à hauteur de leurs revenus : de 19 à 27 euros par heure maximum.

Alenvi

Aide à domicile solidaire

Paris (VIIIe)

Clément Saint Olive, 39 ans, Guillaume Desnoës, 38 ans et Thibault de Saint Blancard, 38 ans, cofondateurs

Entreprise sociale agréée solidaire (ESUS) > Création en 2016 > 90 salariés

CA 2019 : 1,5 M€

"Une transformation du mode énergétique"

Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale et directrice coopération d'Enercoop

"Notre énergie est verte car 100% renouvelable, locale et citoyenne. Nos contrats directs avec 288 producteurs garantissent la traçabilité à nos clients. Enercoop c'est plus qu'une entreprise, c'est une transformation du mode énergétique", déclare Fanélie Carrey-Conte. L'énergie produite provient de quatre sources : hydraulique, éolien, biomasse et photovoltaïque. Créée par Greenpeace, Biocoop, Hespul, le Cler, les Amis de la Terre et la Nef, Enercoop naît sous la forme d'une Société coopérative d'intérêt collectif. Elle reçoit l'agrément "entreprise solidaire" (aujourd'hui ESUS) pour son exigence éthique et son faible écart entre ses salaires. Avec 64 millions de chiffres d'affaires réalisés en 2019, elle compte 205 salariés, 87 000 clients (dont 77 000 particuliers, 900 professionnels et 100 collectivités) et 46 000 sociétaires. "L'Ademe et Greenpeace nous ont reconnu comme l'un des fournisseurs le plus "vert". De plus en plus d'entreprises font appel à nous, comme récemment Éram. Les collectivités nous choisissent comme symbole de réappropriation citoyenne", assure Fanélie Carrey-Conte. L'entreprise développe des projets énergétiques sur l'ensemble du territoire avec des associations, des maires et des collectivités.

Enercoop

Distributeur d'énergie renouvelable

Paris (XIXe)

Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale et directrice coopération, 39 ans

Société coopérative à conseil d'administration > Création en 2005 > 205 salariés

CA 2019 : 64 M€

"Nous mettons l'accent sur la traçabilité des poissons"

Charles Guirec, CEO et cofondateur de Poiscaille

Créé en 2014, Poiscaille est un vendeur et un livreur de poissons ultra frais, puisque 48 heures maximum séparent la pêche de la remise aux clients. Proposé partout en France, ce service a été imaginé par Charles Guirec, ingénieur agronome de 33 ans. "C'est au cours de l'une de mes missions en tant qu'observateur des pêches ­- où je devais compter les espèces de dauphins puis de poissons - que je me suis rendu compte des conditions de travail des pêcheurs et des problématiques de pêche durable", raconte-t-il. Aussi, avec Poiscaille, est proposée la livraison de différentes espèces de poissons, pêchées par 80 pêcheurs français. Ces derniers bénéficient d'une rémunération plus juste : sur 20 euros de poissons, 10 sont reversés au pêcheur contre 4 à 5 habituellement. Ils officient sur de petits bateaux (moins de 12 mètres) qui ne restent qu'une journée en mer, et avec une technique de pêche respectueuse des fonds marins et de la biodiversité (pêche à la ligne, au filet, casiers, plongée et à pieds). "Nous mettons l'accent sur la traçabilité des poissons et fruits de mer que nous proposons, la transparence sur leur pêche mais aussi la fraîcheur et donc inévitablement le goût ! Grâce à ce procédé, nous voulons démontrer que toutes les espèces de poissons sont bonnes", poursuit Charles Guirec. Les produits de la mer sont livrés par "casier" au poids, en fonction de la pêche du jour, par abonnement ou à l'unité, et récupérables en Points Relais, en Amap ou épiceries. Après 1,6 million d'euros de chiffre d'affaires réalisé en 2019, l'entreprise de 20 salariés vise les 3 millions d'euros cette année.

Poiscaille

Livraison et vente de poissons et crustacés en circuits courts

Montreuil (Seine-Saint-Denis)

Charles Guirec, CEO et cofondateur, 36 ans, Yves Amsellem, CTO, 36 ans, Charles Braine, capitaine approvisionnements, 40 ans

SAS > Création en 2014 > 20 salariés

CA 2019 : 1,6 M€

 
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Emilie Kovacs

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