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Intéressement vs prime, le vainqueur est...

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

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La hausse du forfait social, qui s'applique sur l'épargne salariale, va-t-elle changer la donne et faire perdre de son intérêt à l'intéressement? « Il faut relativiser l'impact de cette hausse. Cela ne remet pas en cause la performance fiscale de l'épargne salariale », répond d'emblée Pierre-Alain Boscher, directeur de la protection sociale chez Optimind et Winter. « Cette hausse n'empêchera pas les entreprises de mettre en place un système d'intéressement ou de le poursuivre. Il est toutefois à prévoir qu'un certain nombre de dirigeants diminueront l'avantage offert aux salariés à partir de 2013, dans le but de rester compétitifs », estime, pour sa part, Olivier de Fontenay, directeur du cabinet Debory, spécialiste de l'épargne salariale.

Les arguments en faveur de l'intéressement? Tout d'abord, les primes ainsi versées ne sont pas soumises aux cotisations sociales obligatoires. Les entreprises de moins de 50 salariés bénéficient de surcroît, la première année, d'un crédit d'impôt de 30 %. « On est encore loin des 40 à 50 % des charges patronales qui existent sur les salaires. La France est l'un des rares pays européens à proposer un système si avantageux », poursuit Pierre-Alain Boscher (Optimind et Winter). L'intéressement reste donc bien plus attractif qu'une prime classique. Par exemple, une prime d'intéressement de 1 000 euros vous coûte in fine 1 200 euros et le montant net disponible par salarié avoisine 920 euros. Pour une prime «classique», le coût employeur est de 1 400 euros et le montant net fiscal disponible pour le collaborateur avoisine 500 euros.

Outre son avantage fiscal, cet outil constitue un véritable atout pour fidéliser les collaborateurs et les intéresser au résultat de l'entreprise. Le but étant de créer une émulation en vue d'améliorer les performances globales. Ce dispositif est, par ailleurs, souple. Si les accords sont négociés pour trois ans, les indicateurs peuvent évoluer chaque année pour s'adapter à de nouveaux objectifs managériaux. Les objectifs peuvent être soit quantitatifs, calculés sur des éléments du bilan, soit qualitatifs. Ils sont alors basés sur des éléments liés à l'activité de l'entreprise, sur l'amélioration de la qualité des produits fabriqués ou du service client.

 
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