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A l'école des dirigeants

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Afin de reprendre l'entreprise familiale de charpente, Julien et Guillaume barbier ont suivi une formation destinée aux dirigeants du BTP. Une initiative qui a nécessité une bonne dose d'organisation, mais qu'ils ne regrettent pas.

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Comptabilité, fiscalité, gestion du personnel à l'ESJDB, toutes les problématiques du chef d'entreprise sont abordées.

Comptabilité, fiscalité, gestion du personnel à l'ESJDB, toutes les problématiques du chef d'entreprise sont abordées.

Chez les Barbier, l'Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB, créée par la Fédération française du bâtiment) est un passage obligé. Guillaume et Julien, actuellement cogérants de Barbier S a r l, spécialisée en charpente et couverture, ont en effet suivi ce cursus tour à tour avant de reprendre l'entreprise fondée par leur père, Roland, parti à la retraite en 2006. Guillaume ouvre le bal, de 2005 à 2006, suivi l'année suivante par son frère Julien. « C'est une formation indispensable», assure ce dernier. Son père est du même avis: suivre les cours de l'ESJDB était la condition sine qua non pour reprendre l'entreprise. En effet, le jeune homme n'avait aucune notion de gestion d'entreprise. Une semaine par mois (à raison de huit heures par jour) pendant un an, il s'est donc attelé à l'étude de la comptabilité, de la fiscalité, de la gestion du personnel, etc. Toutes les problématiques du chef d'entreprise sont abordées. le soir et les trois semaines restantes, il reprend son travail dans l'entreprise familiale en tant que chef d'équipe. «L'alternance entre la formation et le terrain permet d'assimiler plus rapidement les notions apprises en cours, mais la charge de travail reste lourde», confesse-t-il.

De nouveaux outils de gestion.

Pour l'entreprise, le virage est également délicat à négocier. Privée de l'un de ses chefs d'équipe une semaine par mois, elle doit s'organiser pour réaffecter les ouvriers, parfois en diminuant le nombre de chantiers suivis. la formation représente un investissement en temps, mais aussi financier. le coût pédagogique s'élève à près de 12 000 Euros HT pour l'année, dont 80 % sont pris en charge par le Fonds d'assurance formation des salariés de l'artisanat du BTP. l'organisme assure également l'équivalent du salaire du dirigeant, 13 Euros nets de l'heure pour Julien Barbier. Ce dernier ne regrette pas une seconde l'investissement: «La formation m'a appris à prévenir les problèmes. » «Mon père gérait l'entreprise «à l'ancienne», sans les outils que l'on utilise actuellement», explique-t-il. aujourd'hui, les choses ont bien changé: tableaux de bord, suivi de chantier et des stocks... le cogérant utilise tous les moyens à sa disposition pour connaître en permanence la situation de l'entreprise. « Grâce à ces bilans continus, nous sommes plus efficaces et pouvons diminuer le besoin en fonds de roulement si nécessaire», assure-t-il. Tandis que Julien pilote le suivi de chantiers et la gestion du personnel, Guillaume s'occupe des devis et factures. Une équipe de choc, puisque le chiffre d'affaires a doublé depuis qu'ils sont aux manettes.

BARBIER SARL - Repères

ACTIVITE: Couverture charpente
VILLE: Bais (Mayenne)
FORME JURIDIQUE: SARL
DIRIGEANTS: Guillaume et Julien barbier, 31 et 27 ans
ANNEE DE CREATION: 1971
EFFECTIF: 17 personnes
CA 2009: 855 kEuros

 
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Céline Keller

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