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Ces ex-champions qui deviennent d’excellents chefs d’entreprises

Publié par WeShareBonds le

Le rêve entrepreneurial séduit tout le monde y compris des champions du sport qui ont atteint les sommets de la gloire et de la notoriété et une situation financière confortable. Faisons le tour de quelques histoires entrepreneuriales passionnantes réalisées par des sportifs de très haut niveau !

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Les qualités du sportif

Les qualités des grands sportifs vont souvent au-delà des qualités purement physiques (la légende de Chelsea, le footballeur Franck Lampard, aurait ainsi un QI de 150, ce qui le placerait dans le top 0,1% de la population britannique). Vision stratégique, esprit de compétition, discipline sont des qualités que l’on retrouve chez les sportifs de haut-niveau qui sont utiles dans le monde des affaires. De même qu’un entrainement bien mené, la réalisation réussie d’un business-plan est souvent liée à une exécution méthodique sans faille.

A cela s’ajoutent souvent un certain charisme, une capacité de leadership, et surtout une pugnacité, qui permettront au sportif d’entrainer l’adhésion, mais également de faire face aux obstacles du monde des affaires et aux échecs et difficultés qui font aussi partie du quotidien du chef d’entreprise.

De fait, même si l’activité sportive accapare l’essentiel du temps du sportif de haut-niveau (surtout s’il est professionnel) ces derniers sont également souvent confrontés au cours de leur carrière à des enjeux commerciaux extra-sportifs : recherche de sponsors, négociations de contrats… Certains tels que David Beckham, ont toujours su étroitement mêler carrière sportive et approche « business ».

Longtemps les rugbymen (avant l’ère professionnelle) étaient considérés comme les « intellos » du sport avec des doubles cursus universitaires. De fait, il existe désormais un encadrement dès le plus jeune âge des sportifs avec des cursus adaptés et les programmes de formations universitaires ou MBA destinés aux sportifs se sont multipliés. Concernant les sportifs professionnels, confrontés à des carrières courtes, ces derniers doivent envisager rapidement leur reconversion.

Exploiter sa notoriété, souvent dans son domaine de prédilection

Pour leur reconversion, certains choisissent d’exploiter leur notoriété avec succès, en tant que consultant dans les médias, dans des fonctions d’encadrement sportif, voire dans la politique ou le monde artistique (Yannick Noah a ainsi réalisé l’exploit de vendre plusieurs millions de disques et de gagner trois fois la Coupe Davis en tant qu’entraineur !).

D’autre préfèrent suivre un projet entrepreneurial autour de leur sport d’origine. Cela n’est pas forcément une garantie de succès : Alain Prost, l’un des plus grands champions de l’histoire de son sport, surnommé « Le Professeur » en raison de sa science de la course et de la mécanique, avait été contraint de liquider l’écurie Ligier qu’il avait racheté après sa carrière. De même Björn Borg qui reste le tennisman avec le meilleur ratio de victoire en tournoi, avait frôlé la ruine suite la faillite de sa marque de prêt à porter avant de connaitre un second souffle, épaulé cette fois par des pontes du business suédois tels qu’H&M et la famille Wallenberg.

D’autres ont su prendre directement le bon virage autour de leur centre d’intérêt : le footballeur Jean-Michel Larqué, devenu consultant emblématique mais également gestionnaire d’une académie de football réputé, ou le cycliste Erwan Menthéour, via le site de coaching sportif sur internet Fitnext.

Pour certains, ce succès dans le business était un prolongement de leur activité sportive, tel que le surfeur Jack O’Neill, fondateur de la marque éponyme, qui inventa la combinaison néoprène et le concept de surf-shop. Le skieur français Vuarnet (inventeur de la position de l’œuf) apposa lui son nom avec succès aux lunettes de verre teinté créées pour les skieurs de l’équipe de France.

Dans le même ordre, la skieuse Annie Famose, médaillée Olympique et Championne du monde, a poursuivi sa reconversion dans la restauration à Avoriaz et surtout dans le développement de Skiset qui est devenu la première chaine de magasins de location de ski en France. Autre médaillé, Jean-Claude Killy a exploité ses compétences dans le domaine de l’organisation d’événements sportifs en jouant un rôle majeur dans l’organisation des Jeux Olympiques d’Albertville, puis de PDG d’Amaury Sport Organisation (qui gère notamment le Tour de France).

Autre exemple de parcours entrepreneurial réussi, les rugbymen Franck Mesnel et Eric Blanc qui ont créé la marque de vêtement sportifs « Eden Park » qui a atteint en 30 ans 60 millions de chiffres d’affaires. Que dire enfin du plus emblématique de tous, « le mousquetaire » André Lacoste, dit « le crocodile », promis également à l’école polytechnique, qui créa le logo de la marque éponyme dans les années 30, celle-ci étant devenue une véritable multinationale de près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Exploiter ses qualités dans d’autres domaines

Certains n’hésitent pourtant pas à s’éloigner de leur milieu d’origine parfois avec succès.

Serge Blanco, sans doute le rugbyman français le plus emblématique, a développé des activités dans le domaine des centres se thalassothérapie, le footballeur Jean Tigana, sa passion pour le vin via la gestion d’un domaine viticole.

Le basketteur Tony Parker, a choisi lui un parcours plus convenu via notamment la création d’une marque de vêtements, inspiré en cela par l’exemple de son ainé la star planétaire Magic Johnson. Après avoir connu un échec dans le développement de magasins de sport, il développa une chaine de cinémas et investit dans des franchises de restaurants et de cafés Starbucks.

Certains pourront objecter que la voie était facile pour des individus à l’immense notoriété et ayant déjà amassé au court de leur carrière une fortune importante. Pourtant, il existe également des succès démontrant une réelle capacité d’innovation loin de leur univers d’origine.

On pourra citer celle du champion de sports extrêmes Taig Khris qui a créé une application de télécom permettant d’utiliser plusieurs numéros avec un smartphone. Ou le cas du footballeur français Matthieu Flamini, récemment présenté comme le sportif le plus riche du monde par certains média espagnol, qui s’est très tôt investi dans la création de GFBiochemicals, une société de biochimie dont l’objet est le développement d’une molécule issue de déchets végétaux, présentée comme un potentiel substitut au pétrole.

Quoiqu’il en soit, tous ces parcours présentent la volonté de s’investir, de mener à bien un projet au-delà des obstacles comme ils ont pu le faire lors de leurs carrières. Sinon il leur est toujours possible de consacrer une partie de leurs moyens financiers et de partager leur soif d’entreprendre, en finançant directement des entrepreneurs via les plateformes de crowdfunding & crowdlending tel que WeShareBonds par exemple !

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