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Le chef d'entreprise au cinéma français

Publié par Julien Rocher le | Mis à jour le

La figure du chef d'entreprise en France vue par le 7ème art a toujours oscillé entre dénonciation et fascination. De nombreux acteurs ont endossé le costume du chef d'entreprise français et ont démontré parfois toute la complexité de diriger et de se réaliser personnellement. On constate grâce au cinéma que les styles de management évoluent avec leur époque. Le cinéma illustre souvent les changements de représentation et d’époque. En France, le basculement idéologique des années 1980, le ralliement de la gauche à « la culture de gouvernement », le triomphe des années fric se sont traduits sur les grands écrans : le patron, exploiteur cynique des années 1970, s’est transformé en entrepreneur dynamique, humain, en proie à tous les états d’âme . Cependant, on peut regretter que le cinéma français se soit trop peu attaché au sujet de la réussite entrepreneuriale au féminin. Présentation avec le chef d'entreprise incarné au cinéma par décennie.

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Les années 50 :

                                                    

Grandes Familles :Jean Gabin

Dans ce film de 1958, Gabin joue Noel Schoudler, sorte de John D. Rockfeller à la française. Froid et sans scrupules, on comprend tout de suite que ce chef d'entreprise est auto-crate et prêt à tout pour l'argent. Même à sacrifier les êtres qui lui sont les plus chers pour faire fructifier son capital.
Le management par la terreur. Est-il issu d'un autre temps ? Rien n'est moins sûr.

Incarnation du bon chef d'entreprise à la française :  2/5

 

 

Les années 60 :

                                                

Grandes Gueules : Bourvil

Sans doute le seul film où Bourvil ne nous fait pas rire. Et pourtant dans ce drame, il démontre tout son talent pour nous bouleverser. Il joue le rôle de Hector Valentin, aidé par Lino Ventura alias Laurent, à lutter contre un concurrent sans scrupules. Il dirige des salariés en liberté conditionnelle dans une scierie des Vosges. On imagine toute la dimension sociale dans le management d'Hector Valentin. Bourvil donne ici au chef d'entreprise ses lettres de noblesse et démontre que le travail et l'humanisme sont encore des valeurs permettant de triompher des maux de notre époque.

Incarnation du bon chef d'entreprise à la française : 5/5

 

 

Les années 70 :

                                    

L'aile ou la cuisse : De Funès

Charles Duchemin, le directeur d'un guide gastronomique qui vient d'être élu à l'Académie Française, se trouve un adversaire de taille en la personne de Jacques Tricatel, le PDG d'une chaîne de restaurants. Son fils Gérard anime en cachette une petite troupe de cirque.

Julien Guiomar campe ici le rôle d'un PDG de restaurants pour une grande bouffonade entre acteurs de talents et de renom.

Incarnation du bon chef d'entreprise à la française : 2/5

 

 

Les années 80 :

                                           

Que les gros salaires lèvent le doigt : Jean Poiret

Jean-Poiret est le patron d'une compagnie d'assurances. Il invite pour un week-end tous ses employés dans sa maison de campagne. Mais derrière ce qui semble être une récompense, ce patron cynique cherche avant tout à déterminer lesquels de ses cadres (les "gros salaires") il devra licencier afin de préserver son entreprise.

Incarnation du bon chef d'entreprise à la française : 3/5


Les années 90 : 

                                                

La vérité si je mens : Richard Anconina

Prêt à se faire passer pour juif pour réussir et épouser la femme qu'il aime, Edouard Vuibert alias Eddy Weber a le sens du sacrifice, de l'audace et de la prise de risque. C'est un travailleur acharné qui n'oublie pas ses valeurs, ni qui l'a aidé. On peut lui reprocher cependant un style vestimentaire un brin ringard, so années 90. Mais la vérité que c’est efficace.

Incarnation du bon chef d'entreprise à la française : 4/5

 

 


Les années 2000

                                                       

Le placard : Daniel Auteuil

Il incarne un Pignon qui pour ne pas se faire licencier, se fait passer pour homo-sexuel. On peut reprocher au film ses nombreux préjugés et stéréotypes, Il n'empêche que le film dépeint les pressions subies dans le monde du travail, et dénonce la façon dont elles rejaillissent sur la vie privée.

Incarnation du bon chef d'entreprise à la française : 2/5

 

 

 

Les années 2010

                                                    

Potiche : Catherine Deneuve

C'est l'histoire de Suzanne Pujol, la femme soumise d'un riche industriel aussi désagréable avec sa famille qu'avec les ouvriers. Après une grève dans l'entreprise, la potiche remplace son époux, désavoué par le personnel de l'usine. Elle se révèle excellente dans cette direction de crise, ce qui provoquera la colère de son mari.

Potiche est ici l'un des rares exemples de films sur l'entreprise où le personnage principal est une femme.

Incarnation du bon chef d'entreprise à la française : 5/5

 

Julien Rocher

Julien Rocher

Développement - Le Légaliste.fr

Chargé de développement pour le site Le Légaliste.fr, plateforme d'annonces légales dédiée aux entrepreneurs, je suis passionné [...]...

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