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Avez-vous pensé à la location longue durée?

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La plupart des PME restent attachées à la propriété de leur parc automobile. Pourtant, la LLD, qu'il s'agisse de voitures ou de deux-roues, de plus en plus utilisés en ville, peut représenter une alternative intéressante. Les coûts sont ainsi maîtrisés et les loyers considérés comme une charge et non un investissement.

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@ FOTOLIA/ ARTURO LIMON

1 AUTOMOBILE
LOUEZ POUR ALLEGER VOTRE BILAN

La location permet de répartir sur l'année le budget alloué aux véhicules de société, tout en préservant la capacité d'emprunt de l'entreprise.

Les PME ont besoin de véhicules: berlines pour leurs commerciaux itinérants et utilitaires pour les livreurs et techniciens de maintenance. Si les grandes entreprises ont toutes, ou presque, opté pour la location longue durée (LLD), les PME restent attachées à la notion de propriété. La LLD dispose pourtant d'arguments intéressants, à commencer par une maîtrise constante des coûts engendrés par le parc automobile, qui constitue un poste budgétaire important, parfois le troisième après la masse salariale et l'immobilier.

Le loyer proposé par la société de location longue durée peut couvrir divers types de prestations. Cela va de la simple mise à disposition d'un véhicule pour une durée et un kilométrage préalablement établis (en général, les contrats vont de 36 à 48 mois pour 90 000 à 100 000 km) à une prestation très complète, comprenant la fourniture d'une voiture de remplacement (en cas d'immobilisation du véhicule habituel), l'entretien, le changement des pneumatiques, la carte carburant, qui permet un suivi précis des consommations, et même l'assurance... L'intérêt? D'un point de vue comptable, les loyers sont considérés comme une charge et non comme un investissement. Le recours à la location permet donc de préserver à 100% la capacité d'emprunt de l'entreprise, quelle que soit sa structure de bilan.

La LLD déleste, en outre, l'entreprise du souci de la revente du véhicule en fin de vie. Si certaines sociétés voyaient autrefois un avantage à revendre elles-mêmes leurs voitures, les remous actuels du marché automobile, et plus particulièrement ceux du marché de l'occasion, jouent désormais en faveur de la location. Dans ce cas de figure, il appartient aux loueurs de valoriser les véhicules en fin de contrat. Ils en assument alors le risque financier.

Autant d'arguments qui séduisent, peu à peu, les dirigeants de PME soucieux de se concentrer sur leur coeur de métier. Les loueurs ne s'y trompent pas: après avoir activement prospecté les grands comptes, c'est du côté des petites structures qu'ils cherchent des débouchés. Avec un atout maître: celles-ci sont plus sensibles au rapport prix/prestation qu'au tarif stricto sensu. La proximité entre le loueur et la PME est donc un facteur primordial.

Chaque prestataire emploie sa propre recette pour mettre en avant cette valeur-clé: Masterlease, loueur multimarque dépendant de la filiale de financement de General Motors, s'appuie sur les réseaux Opel, Saab et Chevrolet. Tout comme Alphabet (filiale multimarque du groupe BMW), qui touche les PME par le biais des réseaux BMW et Mini. Arval et LeasePlan ont, de leur côté, investi dans des forces commerciales dédiées, tout comme GE Capital Solutions, qui considère les PME-PMI comme une cible stratégique et prioritaire.

Conseiller et rassurer. Principal écueil au sein des PME: en l'absence de spécialiste flotte, c'est au dirigeant lui-même qu'incombe la gestion du parc. Dès lors, le rôle de conseil du loueur est primordial, d'autant que la fiscalité a beaucoup évolué ces dernières années. Les prestataires parlent à leurs clients de «TCO», pour «total cost of ownership» ou «coût total de détention»: il s'agit de calculer l'ensemble des coûts directs et indirects liés à la détention du ou des véhicule (s). Le plus souvent, les entreprises n'ont qu'une vision incertaine de leurs budgets globaux. D'où le développement de nombreuses solutions informatiques qui permettent de déterminer le TCO à partir de variables aussi diverses que le coût d'achat, le poste carburant, la taxe sur les véhicules de société sur trois ans, les coûts d'entretien, les frais de gestion, les temps d'immobilisation en cas d'accident...

Autre argument des loueurs: celui de la flexibilité du parc. En d'autres termes, certains prestataires vous proposent d'adapter le contrat en fonction des éventuelles fluctuations de votre activité. Masterlease a, ainsi, lancé une offre baptisée Pack Pro, qui assure l'entreprise contre les fortes variations d'activité. Pour 15 euros de plus par mois, le client peut restituer son véhicule en cas de problèmes financiers, par exemple. Chez Arval, on ne préconise pas cette solution: «Cela coûterait encore plus cher à l'entreprise si elle devait reprendre une automobile dans les mois suivants», argumente Jean-Loup Savigny, le directeur commercial. Mais le loueur insiste sur sa capacité à «faire évoluer le contrat pour suivre le client». Une souplesse appréciable en ces temps difficiles. n

JEAN-LOUP SAVIGNY
directeur commercial chez Arval

Les besoins des PME étant très diversifiés, un audit du parc est indispensable pour choisir les bonnes solutions.

2 DEUX-ROUES
GAGNEZ DU TEMPS SANS VOUS RUINER

Dans les grands centres urbains, nombre de cadres passent au deux-roues. Un nouveau débouché pour les loueurs longue durée.

Aux heures de pointe, dans les grandes agglomérations, la circulation devient chaque jour un peu plus difficile. Seule solution pour échapper aux bouchons et aux problèmes de stationnement: passer au deux-roues. Véritable alternative à la voiture, le scooter et, dans une moindre mesure, la moto séduisent de plus en plus de cadres ou de dirigeants d'entreprise. La plupart sont, d'ailleurs, des automobilistes, qui adoptent le scooter 125 cm3, accessible aux détenteurs d'un simple permis B.

Cet essor, plus marqué depuis quatre ou cinq ans, a donc fait émerger un nouveau marché: celui de la location longue durée de deux-roues en entreprise. Le concept de base est identique à celui appliqué à tous les autres véhicules. A ce détail près que le deux-roues expose son conducteur à un danger maximum. D'ailleurs, depuis le 1er janvier 2009, les détenteurs du permis B doivent suivre trois heures de formation à la conduite d'un 125 cm3 avant d'enfourcher leur deux-roues. De quoi permettre une réduction significative du nombre d'accidents, principal fléau de ce mode de transport.

Des contrats simples. Les contrats de location longue durée de deux-roues comportent généralement moins de services que ceux des automobiles. Ils durent le plus souvent 12 ou 24 mois, parfois un peu plus pour les motos de grosse cylindrée. A titre indicatif, chez Elat, un Piaggio MP3 400 cm3 (modèle à trois roues qui, malgré sa forte cylindrée, peut être conduit avec le permis B), loué pour deux ans et 20 000 km, vous coûtera 240 euros TTC par mois. Ce tarif inclut une alarme, un top-case, un tablier et des phares au xénon. Chez Fast Lease, il faut compter 150 euros par mois, sans apport ni dépôt de garantie, pour un scooter 125 cm3 loué sur deux ans et 12 000 km. Ce prix couvre l'entretien, l'assistance, le gravage antivol, la perte financière et les frais d'immatriculation. Le même véhicule loué sur un an et pour 6 000 km, avec les mêmes prestations, coûtera 50 euros de plus par mois. Enfin, pour un maxiscooter de 400 cm3, il faut compter 250 euros par mois sur deux ans et 20 000 km, et 310 euros sur un an et 10 000 km.

 
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Guillaume GENESTE

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