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L'e-commerce à portée de clic

Publié par La rédaction le

Nul besoin d'être à la tête d'une multinationale ou d'avoir la bosse de l'informatique pour se lancer dans l'e-business! Depuis la création du site jusqu'au choix du système de paiement, il existe des procédés prêts-à-porter ou sur mesure, selon vos ambitions.

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@ © FOTOLIA

Vous souhaitez vous implanter durablement sur Internet ou tout simplement tester un produit avant de le commercialiser à plus grande échelle? Un site marchand s'impose. Vous disposez alors de deux approches différentes: le site clés en main ou packagé et le site sur mesure. Chacun de ces moyens correspondant à un niveau d'investissement différent. Le site constitue la plus simple et la plus rapide des solutions. Elle convient particulièrement aux petites entreprises qui ont un budget limité (comptez un investissement d'au moins 2 000 euros par an) et aux primo-accédants de l'e-commerce. Les sites «packagés» sont générés à la demande par des prestataires spécialisés (1and1.fr, Creationweb.com, Creation-boutique.com, Oxatis.fr...) disposant de logiciels dédiés. La prestation ne se limite pas à la publication du site. Elle comprend les services d'accompagnement au lancement: réservation du nom de domaine, hébergement et référencement sur les moteurs de recherche. Quant aux délais de mise en route, ils varient en fonction de la taille du site et des fonctionnalités dont vous souhaitez l'équiper.

Personnalisé et évolutif, quant à lui, le site sur mesure est généralement réalisé par une agence spécialisée (ou Web Agency), qui s'investit totalement dans votre projet, depuis la conception jusqu'aux réactualisations. La prestation nécessite un délai de développement important et un budget à partir de 40 000 euros.

ZOOM
M-commerce, f-commerce, et bientôt t-commerce, les nouveaux visages de l'e-commerce

Selon les chiffres publiés par Médiamétrie, en avril 2011, plus de huit Français sur dix (81 % très exactement) possèdent un téléphone mobile au premier trimestre 2011, soit 43,5 millions de personnes âgées de onze ans et plus. Mieux: neuf personnes sur dix déclarent utiliser les autres fonctions du téléphone, le développement des smartphones contribuant à modifier les usages. C'est pourquoi la vente en ligne s'adapte aujourd'hui aux équipements dont disposent les internautes et aux situations de mobilité. Ainsi, le m-commerce, avec un m pour «mobile», permet de vendre des produits ou des services sur les smartphones et sur les tablettes, soit via des applications dédiées, soit via des sites mobiles. De nombreuses marques se lancent dans l'aventure, avec de jolis succès à la clé, pour peu qu'elles apportent sur le mobile un service à valeur ajoutée. De son côté, le f-commerce, ou «commerce sur Facebook» a du mal à décoller. Il semble que les internautes fréquentent les réseaux sociaux pour échanger de l'information et non pour réaliser leurs achats. Demain, avec le développement de la télévision connectée, une autre forme de commerce pourrait voir le jour: le t-commerce. Il s'agit de vente en ligne mais via le poste de télévision. Tout un programme!

Bien choisir son système

Deux catégories de solutions se partagent le marché. Outre celles proposées par les banques, il en existe d'autres, généralistes, développées par des éditeurs spécialisés comme Ogone, PayBox Services, Payline, ou encore Global Collect. Le choix entre l'une ou l'autre de ces familles dépend de l'importance que vous consacrerez à la vente en ligne. Le «clés en main» fourni par les banques convient bien aux néophytes qui privilégient la relation de confiance avec leur banquier. Il est toutefois peu évolutif, et restrictif en termes de moyens de paiement (Visa et MasterCard uniquement).

Les solutions généralistes sur mesure, elles, correspondent mieux aux entreprises dont les volumes de transactions en ligne sont importants. L'éventail des moyens de paiement acceptés est plus large: Finaref, PayPal, Cofinoga ou 1euro.com.

De plus, des services à valeur ajoutée (lutte contre la fraude, identification de la zone géographique de l'acheteur, etc.) et des prestations de conseil viennent enrichir l'offre de base. Côté coûts, les conditions sont similaires, quelle que soit l'option choisie: l'abonnement mensuel, de l'ordre de 25 à 40 euros, est majoré de commissions sur transaction (de 0,06 à 0,16 euro selon les prestataires). Enfin, les banques prélèvent, en plus, une commission qui oscille de 0,5 à 0,7 % de la valeur marchande des biens et des services vendus.

Pour en savoir plus

L'explosion des ventes sur Internet vous donne des idées et des ailes? Même si créer un site web devient de moins en moins compliqué sur le plan technologique, l'exercice n'est pas si simple du point de vue du droit. Revue de détail avec l'article E-commerce rime avec obligations, sur Chefdentreprise.com

LE TEMOIGNAGE DE Marc Adamowicz, président d'Happyview.fr
« Internaliser les fonctions essentielles »

« Au démarrage de mon activité, j'ai fait appel à un prestataire qui m'a escroqué ; le site qu'il a conçu n'a jamais fonctionné. Comme je ne connaissais rien à la technique, cela m'a coûté 20 000 euros », se souvient Marc Adamowicz. Passé cette mésaventure, le fondateur du site de vente en ligne de lunettes a recruté un développeur informatique pour mettre au point le site. Depuis, toutes les ressources nécessaires à «sa vie» sont internalisées: quatre informaticiens se chargent de la maintenance, un collaborateur a été recruté pour gérer le référencement naturel, etc. Happy View, qui bénéficie des effets du bouche à oreille, soigne son référencement naturel et investit - pour renforcer sa visibilité - environ 15 000 euros chaque mois en actions marketing (affiliation, achat de mots-clés, etc.). Une stratégie payante. Trois ans après la création de l'activité, le succès est au rendez-vous: « Nous vendons environ 100 paires de lunettes par jour en pratiquant des prix trois à quatre fois moins élevés que ceux des opticiens traditionnels grâce, notamment, au modèle économique du Web. Les coûts supportés sont, en effet, inférieurs à ceux d'un magasin physique », indique le dirigeant.

Happyview.fr

> Activité
Opticien en ligne
> Ville
Paris (XIIIe arr.)
> Forme juridique
SAS
> Dirigeant
Marc Adamowicz, 44 ans
> Année de création
2009
> Effectif
17 personnes
> CA 2011
NC

 
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