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« Qui veut être mon associé ? » : les 3 leviers qui ont permis à Enercool de lever des fonds

Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à

Dans l'émission « Qui veut être mon associé ? », la jeune pousse Enercool a levé plus de fonds qu'espéré. De plus la start-up est repartie avec une valorisation plus haute. Plusieurs facteurs ont joué en sa faveur, voici lesquels.

Mercredi 21 février 2024 était diffusé le sixième épisode de la saison 4 de l'émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6. Si plusieurs start-up ont réussi à lever des fonds, une d'entre elles est repartie avec une offre supérieure à sa demande. Il s'agit d'Enercool, une solution de peinture permettant de baisser la température des bâtiments. La société a demandé 100000 euros aux investisseurs, contre 10% de leur capital, valorisée à un million d'euros. L'entreprise fondée par Maxime Claval et ses deux associés Adeline Constant et François Randgé, a réalisé 800000 euros de chiffre d'affaires en 2023, au moment de son passage.

Ce business B2B enregistre 90% de ses ventes à destination des professionnels et 10% aux particuliers via son site internet. En outre, Enercool réalise une marge de 40% sur ses ventes aux entreprises. Surtout, la société est déjà rentable et permet à ses dirigeants d'en vivre. Les porteurs de projets ambitionnent de réaliser un chiffre d'affaires de 4 millions d'euros d'ici 3 ans. Après un pitch convaincant, les entrepreneurs ont réalisé une démonstration de leur solution avec Marc Simoncini. Trois facteurs ont permis à Enercool de lever de fonds.

1. Une demande correcte

Contrairement aux autres participants, les dirigeants d'Enercool ont formulé une demande assez basse. En effet, les investisseurs ont refusé à plusieurs reprises au cours de l'épisode d'investir dans des projets en raison de leur valorisation trop élevée. C'est notamment le cas de la start-up Meuf, qui a affiché une valorisation d'entreprise à plusieurs millions d'euros, sans avoir de business model précis. Ainsi, la demande d'Enercool est apparue en phase avec ses objectifs, à savoir recruter un ou deux salariés pour s'occuper des ventes et du marketing de leur service. À l'inverse, certains investisseurs ont même estimé que cette demande était trop basse au vu de la maturité du projet. C'est le cas de Kelly Massol : « Vous voyez trop bas, vous avez un potentiel qui est bien plus incroyable [que la demande initiale] », a estimé la fondatrice des Secrets de Loly.

2. De fortes convictions

Au-delà de l'aspect business, le fondateur d'Enercool a insisté sur l'impact environnemental de son projet. Grâce à sa solution, la société s'est donné pour mission de lutter contre le réchauffement climatique. Par conséquent, la motivation des porteurs de projet est décuplée par l'envie de contribuer à la lutte pour le climat. En effet, en repeignant les toits des bâtiments, la jeune pousse espère diminuer la consommation de climatiseur. Ainsi, l'enjeu écologique est le leitmotiv d'Enercool : « j'ai créé l'entreprise pour ça, c'est notre première motivation », assure Maxime Claval. Cet engagement a plu au jury : « Cette start-up a du sens, c'est ce que l'on recherche », a déclaré Anthony Bourbon.

3. Une équipe soudée

Aussi, l'équipe d'Enercool est apparue soudée, solide, alignée sur la même vision. En tout, ils sont quatre. Maxime Claval a fondé la société et a été rejoint par deux associés, Adeline Constant et François Randgé. De plus, les porteurs de projets partagent leurs parts dans l'entreprise équitablement, leur permettant d'être engagés à la même hauteur. Le fondateur dispose de 40% du capital, tandis que les deux associés ont chacun 30%. Ce choix stratégique a été salué par les investisseurs : « tu as eu le bon réflexe de partager de façon équitable les pourcentages de ta société », s'est exprimé Éric Larchevêque à Maxime Claval.

Ainsi, le jury a été séduit par l'activité d'Enercool. Marc Simoncini a proposé 150000 euros contre 20% des parts de la société. Cependant, le fondateur d'Angell a été dépassé par l'offre de Kelly Massol. La dirigeante a offert 250000 euros à la start-up, contre 10% de la société, valorisée à 2,5 millions d'euros, soit une valorisation 2,5 fois plus élevée qu'espérée. Les porteurs de projets n'ont pu refuser cette offre et ont conclu un accord avec Kelly Massol.