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Manque d'argent et de temps : les freins des entrepreneurs pour devenir business angel

Publié par Gaëlle JOUANNE le - mis à jour à

Chefdentreprise.com publie en avant-première le 5 juin les résultats d'un sondage mené auprès de la communauté Oséo Excellence sur les business angels. Seuls 16 % endossent ce rôle régulièrement ou occasionnellement, mais 37 % se disent intéressés pour le devenir.

Les membres de la communauté Oséo Excellence ont été interrogés via un mini sondage* début juin. Chefdentreprise.com a pu leur poser deux questions ayant trait aux business angels.

Seuls 2 % des dirigeants faisant partie d'Oséo Excellence sont vraiment engagés dans cette activité, 47 % ne le sont pas du tout et 14 % se déclarent comme des business angels "occasionnels". Près de deux sur cinq s'affirment, en tout cas, intéressés par l'idée. Se dégage des commentaires laissés par les répondants, un regret de ne pas pouvoir s’investir – et investir – dans de jeunes entreprises.

Les principaux freins pour devenir business angel ? Le manque de temps et d’argent. Les fonds apparaissent comme un frein important : la plupart préfèrent investir leur argent dans leur structure. "J'ai jusqu'à présent toujours réinvesti 100 % de mes résultats dans ma propre entreprise. Je suis donc mon premier business angels", note un dirigeant.

Le manque de temps est aussi problématique, il y a déjà suffisamment à faire avec la gestion de leur entreprise. Mais demain peut-être ou encore une fois leur entreprise vendue...

Si certains font apparaître que ce n’est pas leur métier, d’autres déplorent de ne pouvoir s’y intéresser, conscients de l’ouverture que cela leur apporterait.

Enfin, un besoin d’information se fait parfois sentir. À noter que le terme de “business angel” n'est pas connu de tous les dirigeants…

Seconde question : quelle est/serait votre motivation pour être/devenir business angel ?

L'envie de faire partager son expérience auprès de jeunes entrepreneurs est le moteur principal des chefs d'entreprise interrogés (43 %). Vient ensuite un motif fiscal pour un dirigeant sur cinq puis l'envie de "rendre la pareille" avec seulement 9 % des réponses.

Les personnes interrogées évoquent dans leurs commentaires le désir de construire, d’aider, de partager des valeurs, de s'enrichir (personnellement et/ou financièrement) et de faire contrepoids aux banquiers ou à l’administration.

"Cela revient à détecter et encourager des talents d'entrepreneur. En ce qui me concerne, ce serait l'aboutissement logique – et ultime – d'une carrière d'entrepreneur", explique l'un des chefs d'entreprise répondants.

"Pour apprendre moi-même des jeunes", souligne un autre.

*Mini sondage n° 25, 935 réponses (47 % de répondants).

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