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La revue de presse éco de la semaine (9 au 13 janvier)

Publié par La Rédaction le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité cette semaine ? Pas de panique. Nous vous proposons un petit tour de l'actualité économique du lundi 9 au vendredi 13 janvier 2017. Au programme : l'IS et le CICE en question, suramortissement des investissements, soldes, French Tech.

La Cour des comptes recommande une nouvelle baisse de l'IS

Alors que la dernière loi de finance prévoit une baisse de l'impôt sur les sociétés de 33% à 28%, un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) recommande d'engager une nouvelle baisse de l'IS.

L'organisme rattaché à la Cour des comptes conseille de ramener le taux d'imposition au niveau de la moyenne européenne, c'est-à-dire à 25%. Pour financer cette mesure, le CPO émet l'idée de supprimer le taux réduit à 15% dont bénéficient les PME réalisant moins de 7,6 millions de CA. À lire sur Les Echos.

Fiscalité : le suramortissement des investissements précisé

Après un démarrage il y a près de deux ans, le suramortissement - c'est-à-dire la possibilité pour les entreprises soumises à un régime réel d'imposition de déduire de leur résultat imposable 40 % supplémentaires de la valeur de leurs investissements - prendra fin le 14 avril prochain.

Une nouveauté pour les semaines qui restent : la liste des biens concernés est allongée. Elle comprend par exemple, désormais, les logiciels contribuant à des opérations industrielles de fabrication ou de transformation. C'est une conséquence de la loi pour une République numérique du 8 octobre 2016.

Elle comprend aussi les biens commandés avant le 15 avril, sous conditions. Un effet de la LFR 2016. À lire sur L'Express.

Pas de hausse des salaires dans les entreprises bénéficiaires du CICE

Le CICE a ses avantages pour les entreprises... et ses inconvénients pour les salariés ? C'est la question que dessine une étude du Ministère du Travail, qui montre que le CICE n'a pas eu d'effet dynamique sur les salaires dans les sociétés bénéficiaires de ce crédit. "Autrement dit, comme le reconnaît d'ailleurs le Medef, les entreprises ont préféré, du moins dans un premier temps, utiliser ce crédit d'impôt pour améliorer leur taux de marge", analyse La Tribune, non sans rappeler les différentes options qui s'offraient à elles.

Autre constat : les salaires de base auraient davantage ralenti dans les entreprises les plus concernées par le CICE. Une explication : ce dispositif pourrait agir comme une "trappe à bas salaire". "Les entreprises pourraient maintenir leurs salariés sous 2,5 Smic afin de continuer à percevoir le CICE, ou ne pas les augmenter pour ceux rémunérés juste au-dessus afin de les faire basculer dans la plage d'éligibilité au CICE, à l'occasion de la revalorisation du Smic", développe le quotidien économique.

Mais, d'après la Dares, la raison pourrait aussi se situer du côté du ralentissement du Smic, les entreprises concernées par le CICE étant celles où les salariés sont en moyenne les plus bas, et les salariés concernés par la revalorisation du salaire minimum plus nombreux. Autrement dit, le phénomène serait aussi lié à un facteur totalement extérieur au CICE.

Les soldes 2017 se feront sur mobile

D'après une étude de la Fevad, les soldes d'hiver (11 janvier - 21 février) vont entraîner une hausse d'un million de consommateurs sur les sites e-commerce par rapport à l'an dernier à la même période. Les écrans mobiles seront la première interface d'achat pour 26 millions de Français, avant la venue en magasin. 86 % d'entre eux vont utiliser leur ordinateur pour faire du repérage, tandis que 48% utiliseront un smartphone. Parmi eux, les 25-34 ans ont déclaré à 64% qu'ils allaient préparer leurs achats sur smartphone et 55% sur tablette.

"Si l'ordinateur reste le premier outil, et continue même de progresser, pour préparer ou effectuer les soldes d'hiver sur Internet, les écrans mobiles connaissent une forte augmentation", précise la fédération. Cause principale invoquée pour cette hausse de l'usage des mobiles au moment des soldes : le gain de temps et la volonté d'éviter la foule des magasins, pour 59% des sondés.

Les PME de la restauration collective s'imposent en région

Il n'y a pas que les grands groupes qui remplissent quotidiennement les assiettes de la restauration collective. Les PME du secteur sont très actives en région, même si elles sont encore bien loin derrière les géants Elior, Sodexo et Compass, qui monopolisent 85% du marché à eux trois.

Elles ont toutefois bien un rôle à jouer sur un marché qui, rappelle Les Echos, n'a progressé que de 0,8% en deux ans. Côté PME, le délégué général du Syndicat national de la restauration collective (SNRC), Dominique-Philippe Bénézet, rapporte que "hors les trois majors, nos adhérents plus petits ont atteint 1,47 % de hausse, ce sont eux qui s'en tirent le mieux". Un dynamisme à attribuer, entre autres, à des volontés de s'approcher des tendances de consommation avec l'approvisionnement en circuits courts, la quête du bio et l'adaptation à la demande.

Elles feront la French Tech en 2017

" C'est un très bon moment pour être une femme dans [le secteur de la tech] en France ". C'est ce qu'estime Joanna Kirk, codirectrice de StartHer, association oeuvrant pour la promotion des personnalités féminines dans ce domaine, qui a publié sa liste des dix entrepreneuses à suivre en 2017.

Pourtant, force est aussi de constater que les femmes sont encore sous-représentées dans ces métiers, et leurs parcours mal connus. ''Il est nécessaire de faire émerger de nouveaux profils, des exemples de réussite que le grand public ne connaît pas", ajoute la codirectrice.

Les dix femmes de la tech à suivre en 2017 sont : Julia Bijaoui (Frichti), Philippine Dolbeau (17 ans, New School), Charlotte Cadé (Brocante Lab), Rachel Delacour (Bime Analytics/Zendesk), Christelle Plissoneau (Early Bird Studio), Kat Borlongan et Chloé Bonnet Five by Five), Fleur Pellerin (ex-ministre et Korelya Capital), Delphine Rémy-Boutang (The Bureau et la Journée de la femme digitale), Caroline Ramade (Paris Pionnières). À lire sur Les Echos.

CES 2017 : un bilan positif pour les start-up françaises

Cocorico. C'est ce que pourraient s'exclamer les start-up tricolores après leur moisson de prix au dernier CES de Las Vegas : une trentaine (pour 220 présentes environ), notamment dans les domaines des objets connectés et de la maison intelligente. Ce qui fait de la France le pays le plus récompensé de cette édition.

Une promesse d'accélération pour le business des sociétés gagnantes, à condition toutefois d'exploiter correctement leur prix et de poursuivre leurs efforts - sans garantie de succès.

Parmi les gagnantes : Hydrao, Plume Labs, ou encore Energysquare. A lire sur France Info.

Erasmus, c'est aussi pour les entrepreneurs

Partir un à six mois à l'étranger auprès d'un patron expérimenté pour acquérir de nouvelles compétences, confirmer sa vocation d'entrepreneur ou encore aider l'hôte dans son développement, c'est possible dans le cadre d'Erasmus. En effet, contrairement à une idée reçue, ce programme n'est pas seulement réservé aux étudiants, mais est aussi ouvert aux porteurs de projet ou jeunes créateurs.

Pour qu'un entrepreneur puisse partir, il faut que son business ait moins de trois ans et comporte une dimension internationale. L'UE propose des aides financières au départ. À lire sur Le Monde.

Ça s'est passé cette semaine sur Chef d'Entreprise :

TPE/PME : l'opération séduction des candidats à la primaire de la gauche

A l'occasion de la primaire de la gauche dont le premier tour se tiendra le 22 janvier 2017, cinq des sept candidats ont répondu présent à l'invitation de la CPME (ex-CGPME) pour présenter leur feuille de route à destination des dirigeants de petites et moyennes entreprises. Fiscalité, compétitivité ou encore RSI, voici ce que proposent les prétendants à l'investiture socialiste.


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