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L'UPA lance à son tour une pétition contre le PLFSS 2013

Publié par Juliette Plouseau le - mis à jour à

C'est au tour des travailleurs indépendants de s'opposer aux mesures fiscales. Mais celles prévues dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013 (PLFSS). L'UPA vient en effet de lancer une pétition sur son site internet, upa.fr.

Et une pétition de plus. Le projet de loi de finances 2013 a soulevé un vague de protestation qui s'est généralisée : du Mouvement des Pigeons entrepreneurs à l'état d'urgence entrepreneurial décrété par 12 organisations patronales, en passant par la pétition de la CGPME. C’est désormais le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013 qui est dans le viseur. L’Union professionnelle artisanale (UPA) a ainsi lancé une pétition à signer en ligne sur son portail upa.fr, pour s’élever contre les prélèvements supplémentaires sur les travailleurs indépendants.

Depuis le 8 octobre dernier, l’organisation professionnelle mobilise son réseau afin de dénoncer les mesures fiscales et sociales engagées par le gouvernement, jugées "à la fois confuses, injustes et dangereuses pour les entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité". L’UPA souhaite démontrer que les travailleurs indépendants sont particulièrement pris pour cible, avec 1,1 milliard d’euros de prélèvements supplémentaires prévus dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013.

Le texte associé à cette pétition rappelle également que le gouvernement prévoit de supprimer l’abattement forfaire de 10 % sur les revenus des gérants majoritaires de SARL et de déplafonner les cotisations maladies des travailleurs indépendants.

Ce texte souligne, par ailleurs, que si l’UPA soutient l’objectif de retour à l’équilibre budgétaire, il refuse en revanche que la charge porte si lourdement sur les travailleurs indépendants.

Un compte Twitter devrait être lancé en parallèle de cette pétition avant la fin de la semaine pour relayer les revendications des artisans.

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