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Le moral des start-up françaises est toujours aussi bon

Publié par Mathieu Viviani le - mis à jour à

Une étude d'Opinion Way/BNP Paribas parue lundi 13 mai 2019 montre que l'optimisme est toujours aussi présent chez les start-up françaises. Explications.

Le climat économique difficile et le challenge que représente le développement d'une entreprise n'y font rien. Le moral est toujours aussi bon chez les start-up françaises. C'est le principal enseignement d'un baromètre d'Opinon/Way commandé par le label We Are Innovation (WAI) de la banque BNP Paribas.

Premiers chiffres marquants, 92% des 200 start-up sondées indiquent " avoir une grande confiance dans l'avenir de leur entreprise " et 96% d'entre-elles qualifient leur activité de " passionnante ". En comparaison, l'étude révèle que 79% des dirigeants d'entreprise classique sont confiants dans le futur. Dorothée Julliand, directrice WAI BNP Paribas commente :" Cet enthousiasme des start-upper, nous le ressentons énormément lorsque nous les rencontrons et il est très communicatif. Il est aussi lié à ce qu'ils déclarent être leurs moteurs : notre étude montre que 95% d'entre eux sont motivés par la volonté d'innover, 81% souhaitent être utile à la société. " A ajouter comme motivation : 83% apprécient l'indépendance offerte par l'entrepreneuriat.

Optimisme à toute épreuve

Selon le baromètre, cet optimisme des jeunes pousses se traduit par une intention très marquée : 73% des start-up sondées comptent embaucher de nouveaux collaborateurs. Les dirigeants des autres types d'entreprises sont a contrario 9% à vouloir recruter, 90% préférant maintenir le même nombre de salariés. Donnée étonnante, l'économie française en berne n'entache pas l'optimisme des start-upper pour développer leur activité : 76% d'entre-eux considèrent que les conditions économiques actuelles sont optimales pour se faire.

Quelles sont les difficultés auxquelles ils sont le plus souvent confrontés ? Sans surprise, l'obtention de fonds (46%), les difficultés financières (56%), les ressources humaines (33%) et le commercial (30%) constituent les challenges principaux du quotidien des start-up. Côté soutien, l'étude révèle que 75% des dirigeants de start-up en attendent plus de la part des banques et 67% des pouvoirs publics. Des chiffres que l'on peut accoler à leur envie de voir davantage de grands groupes collaborer avec eux (88%).

* Sondage téléphonique réalisé par Opinion Way en mars 2019 auprès d'un échantillon de 200 dirigeants de start-up. Ces start-up devaient respecter plusieurs critères : avoir au moins 2 ans d'existence et moins de 100 salariés, avoir réalisé au moins une levée de fonds d'un montant minimum de 250 000 euros.

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