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[Tribune] Lutte contre le chômage : les parlementaires doivent travailler avec les entrepreneurs

Publié par Jean-Baptiste Danet, président de CroissancePlus le - mis à jour à

Jean-Baptiste Danet, président de CroissancePlus, interpelle les candidats aux législatives. Selon lui, le pays ne pourra sortir du chômage de masse que si les futurs parlementaires écoutent les attentes des entrepreneurs. Et qu'ils encouragent notamment la stabilité des règles et de la fiscalité.

Le projet que les Français ont choisi pour les prochaines années prend en compte une partie des attentes des entrepreneurs : simplification du code du travail, allègement de la fiscalité, prise en compte de la révolution numérique.

Mais pour retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi, de nombreuses inconnues subsistent. Alors que certains points de programme demandent logiquement à être précisés et affinés, le Gouvernement ne pourra réformer que s'il parvient à réconcilier les Français autour d'objectifs communs et bénéfiques pour le plus grand nombre. Les oppositions entre patrons et salariés, privé et public, finance et économie ne peuvent plus durer. Le projet de réforme du droit du travail en est la parfaite illustration.

Dans ce travail, la future Assemblée nationale aura un rôle clef : celui d'élaborer des réformes pragmatiques, au-delà des postures et des logiques politiciennes. Pour relever ce défi, CroissancePlus s'engage et propose, à tous les candidats aux élections législatives des mesures simples et pragmatiques.

Elles concernent l'emploi, qui demeure aujourd'hui la priorité des français. Alors que la France compte plus de 3,5 millions de chômeurs et que 80% des embauches s'effectuent en CDD, les entrepreneurs de CroissancePlus sont convaincus que tout n'a pas été essayé. La fiscalité doit également être rendue plus efficace pour les personnes publiques et plus favorable au développement des entreprises et au partage de la valeur. Le financement de l'entreprise, qui permet l'investissement, l'innovation et les embauches, doit être encouragé. Et enfin le numérique, qui révolutionne nos structures économiques et questionne notre modèle social et notre indépendance, doit absolument intégrer de manière transversale les réflexions du nouveau Gouvernement.

Autant d'enjeux cruciaux, qui doivent s'accompagner d'une grande responsabilité dans la manière de légiférer. Les entrepreneurs ne peuvent pas créer et développer leur entreprise de manière satisfaisante dans un contexte d'inflation législative et d'instabilité fiscale.

Nous, entrepreneurs, devrons également assumer notre part de responsabilité : avoir la ferme volonté de développer nos entreprises, d'investir, d'embaucher et de partager les fruits de la croissance avec nos collaborateurs.

Nous devrons aussi aller à la rencontre de cette nouvelle Assemblée, qui sera constituée de nombreuses personnes élues pour la première fois. Car nous sommes convaincus que seul le dialogue constructif permettra à notre pays de retrouver le plein emploi.

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