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Les PME qui partent à l'international ne le regrettent pas

Publié par Marion Perroud le | Mis à jour le

Selon le Baromètre OpinionWay, CCI International et TV5 Monde, publié le 13 juin 2014, la majorité des PME et ETI françaises se lançant à l'étranger voient leur activité se consolider, voire se développer.


Gestion du risque d'impayé, formalités administratives, difficulté à identifier les bons partenaires commerciaux, méconnaissance de la règlementation étrangère... Les freins à l'export sont nombreux, qui plus est pour les petites entreprises françaises qui ne disposent pas de la même force de frappe que les grands groupes.

Pourtant, l'international (export et/ou implantation) semble une source avérée de création de valeur pour l'entreprise et d'emplois, d'après les résultats du Baromètre OpinionWay - CCI International - TV5 Monde*, publié le 13 juin 2014. Ainsi, parmi les PME et ETI présentes à l'étranger, plus des trois quarts ont stabilisé voire augmenté leur volume de chiffre d'affaires. Près des deux tiers envisagent même de recruter dans l'année avenir.

Un manque d'opportunités et trop de charges

Qu'elles soient exportatrices ou non, les deux tiers des entreprises interrogées estiment par ailleurs que développer son activité à l'international dégage des marges au moins identiques à celles réalisées en France. 28% considèrent même ces marges supérieures à celles générées dans l'Hexagone. L'Allemagne, la Belgique, l'Espagne et la Chine sont pour l'heure les marchés jugés les plus attractifs.

Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas tant le meilleur accès au crédit ou l'accompagnement qui les inciteraient le plus à se développer davantage à l'international, que l'opportunité concrète de débouchés (65%) et de partenariat (65%) à l'étranger et, la baisse des charges (64%).

*Méthodologie :

Étude quantitative réalisée auprès d'un échantillon de 503 dirigeants d'entreprises françaises de 20 salariés et plus (dont 94% d'entreprises de moins de 250 salariés). La représentativité de l'échantillon est assurée par une pondération en termes de secteurs d'activité et de tailles d'entreprises. L'échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI du 25 avril au 20 mai 2014.

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