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E-commerce: plus d'un tiers des petits commerçants déjà concernés

Publié par Jacquot le

Perception de l'outil Internet, usage et développement, tels sont les thèmes de l'étude lancée par PriceMinister et la Poste, dans le cadre de leur 1er baromètre e-commerce des petites entreprises.

Mercredi 30 juin, PriceMinister et la Poste ont présenté leur 1er baromètre e-commerce des petites entreprises. Cette étude réalisée par OpinionWay avait pour objet de sonder un panel de 500 entreprises de moins de 50 salariés, sur les pratiques, les freins et les motivations en matière d’Internet.
La perception de l’outil Internet est globalement positive. Pour 78% des personnes interrogées, avoir un site permet d’abord de toucher de nouveaux clients. C’est aussi, pour 74% d’entre eux, un bon moyen de moderniser son image (74%), vendre à l’international (72%) et proposer de nouveaux produits (72%).
En revanche, ils ne sont que 52% à estimer qu’être présent sur la Toile permet d’augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise. Pour Jean-François Bernardin, président de l’Assemblée des Chambres françaises de Commerce et d’Industrie, ce dernier chiffre est assez symptomatique de l’idée que la plupart des commerçants ont du e-commerce. « Bon nombre de commerçants sont dans une approche traditionnaliste de leur business. Aussi, être sur la Toile est surtout perçu comme un moyen moderne de faire de la prospection et non comme un véritable outil de développement dont ils pourraient espérer des bénéfices.»

Pourtant, parmi les commerçants ayant tenté le e-commerce: 60% ont vu leur chiffre d’affaires augmenter et 40% ont développé leurs ventes à l’étranger. Pour ces professionnels, avoir un site fait donc partie intégrante de leur stratégie de développement. Sur ce point, les perspectives de croissance sont importantes. Car si le marché de l’e-commerce est surtout occupé par les pure players et les grands distributeurs, la part des petites et moyennes entreprises traditionnelles présentes sur la Toile ne cessent de progresser. Aujourd’hui, plus d’un tiers des petites entreprises possèdent un site (35%). Ce chiffre devrait suivre une progression exponentielle.
En effet, le rythme de création de sites n’a cessé de s’accélérer ces trois dernières années, passant de 13% en 2008 à 18% en 2009, et atteint déjà 11% sur les cinq premiers mois de 2010.

Pour les commerçants qui hésitent encore à franchir le pas, le frein principal est le coût. Les autres freins énoncés s'avèrent être pour 58% de l’ensemble des petites entreprises interrogées: le manque de compétence en interne, la complexité des solutions informatiques, la difficulté à être bien référencé et la complexité de la gestion des clients et du SAV. Quoi qu’il en soit, beaucoup de progrès restent à faire dans les usages. Les commerçants traditionnels ont une approche de l’outil Internet qui reste encore très sommaire. Seuls 51% ont recours au référencement naturel, 43% à l’optimisation de leurs pages produits, 40% font des échanges de liens entre sites, et moins d’un sur cinq fait appel au marketing direct ou au référencement payant, à l’affiliation ou à l’achat de bannières.

 

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