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Dirigeants, pensez au crowdfunding pour réduire vos impôts

Publié par Mallory Lalanne le | Mis à jour le

En investissant dans des PME non cotées et innovantes, vous pouvez déduire une partie de vos investissements de vos impôts, à hauteur de 18% pour l'IR, et de 50% pour l'ISF.

Pour stimuler l'investissement des entreprises innovantes et accélérer le développement du financement participatif, le gouvernement a trouvé la parade. La loi de finances rectificatives pour 2014 a introduit la possibilité de bénéficier, depuis le 1er janvier 2015, de nombreux avantages fiscaux, lorsque vous investissez (peu importe le montant) dans le capital de PME non cotées.

Deux types de défiscalisation s'offrent à vous. Vous pouvez bénéficier à titre personnel d'une réduction d'impôt sur le revenu de 18% du montant de l'investissement. La participation est limitée à 50 000 euros pour un célibataire et à 100 000 euros pour un couple marié. Pour en bénéficier, vous devez effectuer vos versements avant le 31 décembre 2016 et vous engager à conserver vos parts pendant au moins cinq ans.

50% d'économie sur l'ISF

Si vous êtes redevable de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), vous pouvez profiter d'une réduction d'impôt de 50% des sommes investies, que vous investissiez en direct, ou par l'intermédiaire d'un fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) ou d'un fonds d'investissement de proximité (FIP). L'investissement ne peut dépasser 90 000 euros, soit une réduction d'impôt de 45 000 euros. Pour en profiter, vous devez conserver vos parts durant au moins cinq ans et la souscription doit avoir lieu avant le 15 juin de l'année fiscale en cours. Les sommes investies sont déduites de votre patrimoine pour le calcul de l'ISF pendant toute la durée de sa participation.



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