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La crise du Covid n'arrête pas les jeunes entrepreneurs

Publié par Sandrina Gomes Teixeira le | Mis à jour le

Contrairement aux idées reçues, malgré la crise du Covid, la création d'entreprise n'a pas été moins forte. 995 900 sociétés ont été créées en 2021, soit une hausse de 17 % par rapport à 2020.

Énormément de micro-entreprises ont vu le jour ces dernières années, et la Covid-19 a eu beau impacter l'activité de certaines d'entre elles, elle n'en a pas empêché la création.

La création d'entreprise pendant la crise sanitaire

En effet, la crise du Covid n'a pas du tout arrêté ceux souhaitant créer une entreprise. Depuis 2018, les chiffres ne cessent de monter depuis que l'État a mis en place des aides pour les nouveaux entrepreneurs. La création d'entreprise a notamment explosé en 2021 : plus de 995 900 entreprises ont été créées, ce qui représente une hausse de 17 % par rapport à 2020.

60 % des entreprises créées en 2021 sont des micro-entreprises, et 40 % de celles-ci ont été créées par des femmes. La création d'entreprise explose notamment dans le Sud et en Île-de-France.

Il existe cependant une disparité parmi les régions : plus de 62 000 micro-entreprises ont été créées dans les Alpes-Maritimes, tandis que le Cantal n'enregistre que 2 626 micro-entreprises en France.

L'année 2022 promet une lancée similaire, avec déjà 52 534 nouvelles immatriculations.

Des difficultés tout de même présentes ?

Malgré cela, la crise sanitaire à tout de même eu un impact conséquent sur la situation des micro-entreprises. Leur chiffre d'affaires a baissé de 12 % par rapport au premier trimestre 2019, suivi d'une baisse encore plus importante de 30 % au deuxième trimestre 2020.

Mais même ces chutes de revenus n'arrêtent pas les entrepreneurs les plus déterminés : en 2020, le nombre de micro-entreprises a atteint le chiffre record de 548 000 micro-entreprises créées. Et en 2021, le record a été battu avec 641 500 micro-entreprises immatriculées.

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Le risque psychosocial prend la première place dans les consultations pathologiques professionnelles - Création d'entreprise - BeaBoss.fr
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Le risque psychosocial prend la première place dans les consultations pathologiques professionnelles

Publié par Agathe JAFFREDO le

Le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles, sous la coordination de l'Afsset, révèle que le risque psychosocial représente 27% des causes de consultation.

Le Réseau national de vigilance et prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) publie les résultats des consultations de pathologies professionnelles de l’année 2007 et, pour la première fois, les consultations pour risque psychosocial s’inscrivent à la première place des consultations pour pathologies professionnelles en France et représentent 27% des causes de consultation. Cela confirme une tendance lourde de montée continuelle de ces préoccupations depuis plusieurs années. De plus, les médecins référents RNV3P trouvent une très forte imputabilité au travail de ces pathologies qui comprennent la dépression et l’anxiété. Le secteur des services est le plus concerné par ces troubles observés, alors que celui des industries l'est peu. Plus précisément, parmi les patients venus consulter pour une psychopathologie en lien avec le travail, les secteurs de la finance, de l’immobilier, du commerce, des transports, des communications, de l’éducation et de la santé sont les plus représentés. Autre enseignement de cette étude : les femmes consultent plus que les hommes pour ces troubles avec 72% de patientes, contre 28% de patients.

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