Pour gérer vos consentements :

Le gouvernement se penche sur le burn-out au travail

Publié par Marion Perroud le - mis à jour à

Un groupe de travail nouvellement créé doit clarifier ce que recouvre précisément le burn-out. L'objectif : trouver des pistes pour mieux anticiper et prévenir ce syndrome qui guetterait en France plus de 3 millions d'actifs.

[Actualisé le 27 mars 2014 à 14h30] Insomnies chroniques, sentiment d'épuisement, surmenage, stress poussé à l'extrême, angoisse de se rendre au bureau... Quelles réalités recouvrent exactement le burn-out ?

Le ministère du Travail vient de créer un groupe de travail au sein de la Direction générale du travail (DGT) chargé de s'atteler à cette problématique. Outre la clarification de ce syndrome "l'objectif de donner des recommandations pour mieux [le] prévenir". Le ministère précise toutefois qu' 'il n'a pas vocation à traiter des questions de reconnaissance et de réparation".

Le groupe de travail est composé de médecins et psychologues du travail, d'experts de l'Institut national de la Recherche et Sécurité (INRS), de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) et de la DGT.

Une première réunion du groupe s'est tenue mercredi 26 mars 2014. Plusieurs auditions d'entreprises et de professionnels de santé sont prévues jusqu'en juin prochain. Les recherches vont aussi porter sur les actions entreprises dans d'autres pays de l'Union européenne. L'étude devrait être publiée dans la foulée sur le site dédié du ministère du travail : www.travailler-mieux.gouv.fr.

En France, 3,2 millions d'actifs seraient "en situation de travail excessif et compulsif, présentant un sur-engagement pathologique et connaissant un risque élevé de développer un burn out", a récemment alerté le cabinet de prévention des risques Technologia, dans une étude publiée en février 2014.

Pour aller plus loin :

Consultez notre dossier : Gérer le stress, défi du XXIe siècle

La rédaction vous recommande