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X contre Y, la guerre froide

Publié par Aglaé De Chalus le - mis à jour à

Jugés ambitieux et individualistes par leurs aînés, les jeunes salariés de moins de 30 ans ne font pas l'unanimité auprès de leurs collègues… Pourtant, selon un sondage Ipsos publié le 16 janvier 2012, les deux générations partagent les mêmes objectifs.

58 % des salariés de plus de 30 ans, qu'on appelle plus largement la génération X, considèrent que leurs jeunes collègues de la génération Y, celle d'après, sont individualistes. 55 % les considèrent plus ambitieux que les autres.

De leur côté, les jeunes Y n'ont pas une haute considération de leurs aînés puisqu'ils se considèrent comme effectivement plus ambitieux à 65 %, plus polyvalents à 58 % et plus motivés, à 53 %.

Le sondage Ipsos /Logica Business Consulting réalisé pour le CESI en partenariat avec Le Figaro et BFM Business et publié hier semble annoncer ce que une guerre des générations.

Un problème de communication

Pourtant, à y regarder de plus près, ces deux générations se ressemblent bien plus qu'elles ne veulent bien le voir. D'après le même sondage, leurs priorités et leurs envies sont les mêmes : la rémunération (71 % des moins de 30 ans et 69 % des 30 ans et plus), et l’ambiance de travail (51 % des moins de 30 ans et 42 % des 30 ans et plus).

Leur troisième priorité est légèrement différente : alors que les 30 ans et plus privilégient l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle (40 %), les moins de 30 ans favorisent quant à eux la reconnaissance de leurs compétences (36 %).

Pourtant, les deux générations se regardent d'un œil méfiant. La guerre des générations résulte peut-être d'un simple problème de communication.

Les jeunes de moins de 30 ans peuvent se rassurer. Si leurs collègues sont encore dubitatifs à leur égard, ils sont 75 % à considérer qu'embaucher un jeune est un atout pour l'entreprise.

Par ailleurs, toujours selon le même sondage, les chefs d'entreprise sont plutôt confiants vis-à-vis de cette génération : 31 % les estiment plus motivés – contre 30 % qui estiment qu'ils le sont moins –, 30 % qu'ils sont plus enthousiastes et plus polyvalents – contre 27 % qui estiment qu'ils le sont moins.

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