Pour gérer vos consentements :

3 erreurs à ne pas faire en créant son film d'entreprise

Publié par Charles Cohen le - mis à jour à

Si le film d'entreprise s'impose comme un outil efficace pour booster sa communication interne ou externe, encore faut-il éviter certains écueils pour ne pas rater cet exercice. Explications.

Conforter son image auprès de ses clients et prospects. Montrer le dynamisme de son métier pour doper ses recrutements. Voilà deux ambitions qui ont poussé Nester, une bijouterie parisienne, et Maxihome, réseau immobilier multiactivité, à miser sur le film d'entreprise. "Une solution qui présente de nombreux atouts pour satisfaire des besoins de communication interne ou externe, confirme Stéphane Deville, directeur du développement chez EO Production, spécialiste de l'audiovisuel d'entreprise. Mais parfois, les clients viennent nous voir avec des idées si arrêtées qu'elles peuvent mettre à mal un tel projet. " Passer pour un amateur avec un film d'entreprise raté, c'est en effet ce qui vous attend si vous commettez certaines "bourdes".



1. Avoir des objectifs flous

Faire un film d'entreprise, oui, mais dans quel but ? "La majeure partie de nos clients ne prennent pas le temps de bien spécifier leurs besoins", constate Stéphane Deville. Il est donc essentiel d'établir un briefing clair. Afin d'aider le prestataire à mieux décrypter votre demande, vous devez lui décrire votre entreprise, ses produits, ses ambitions... N'oubliez pas de préciser le motif d'un tel projet, à quel public vous le destinez et surtout vos objectifs (renfort de la clientèle, approche d'un nouveau segment...).

2. Faire un film fourre-tout

Répondre à tous ses objectifs de communication en un seul film : " C'est l'écueil numéro un à éviter ! lance Stéphane Deville. Exit donc les formats de dix minutes, surtout lorsqu'il s'agit d'un premier film ", poursuit-il. Une exigence qui vaut plus encore lors d'une diffusion sur le Web, " où la vidéo doit favoriser l'interactivité avec l'internaute. L'idéal étant alors de réaliser un premier film de promotion, assorti d'autres plus explicatifs, pour laisser à vos cibles la possibilité de cliquer sur les liens de leur choix ". Vous l'aurez compris, votre premier film doit inciter votre public à en savoir plus sur vous. "Il n'y a rien de pire qu'un reportage ennuyeux imposé à son auditoire. Un format muet mais "clipé" et dynamique de deux à quatre minutes s'avère plus adapté, surtout pour une animation à diffuser en boucle dans un hall d'accueil."

Votre film doit donc jouer sur tous les leviers de promotion pour susciter de l'intérêt. " En troquant les voix off ou interviews contre des images accrocheuses, des titrages coup de poing et une rythmique musicale percutante.
L'idéal étant de privilégier des habillages graphiques ou du motion design, avec des effets en 2D ou 3D. " Autant d'options qui peuvent toutefois faire grimper le coût d'un tel projet à une quinzaine de milliers d'euros.

3. Être has been en misant sur le lip dub

Mettez-vous au goût du jour en évitant les solutions has been ! À l'instar du lip dub (ou clip promo chantant), " qui n'entre d'ailleurs pas dans la définition du film d'entreprise mais correspond à du team building vidéo. Une solution de communication externe aujourd'hui dépassée ", note Stéphane Deville.

Autres concepts connexes obsolètes : les flash mob (rassemblement de personnes faisant un show convenu d'avance) ou harlem shake (vidéos présentant des personnes déguisées dansant de manière loufoque).
Soyez plus ingénieux en misant sur des solutions tendance renouvelant le vidéo coaching, " à ­l'instar de la vidéo collaborative, qui favorise la réalisation d'un film à partir de différents matériels ­photographiques, filmés, etc., ­apportés par les membres d'une communauté. Une manière de rendre le projet plus authentique ", conclut l'expert.

La rédaction vous recommande