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Ce que la CGPME réclame à Jean-Marc Ayrault

Publié par Gaëlle JOUANNE le - mis à jour à

La confédération générale des PME a rencontré le Premier ministre le 13 mai 2013 dans le cadre de la préparation de la Conférence sociale de juin. L'occasion de préciser ses attentes et ses craintes.

Une délégation de la CGPME conduite par Jean-François Roubaud, son président, a été reçue le 13 mai 2013 par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dans le cadre de la préparation de la Conférence sociale de juin.

La CGPME, opposée à toute hausse de cotisation, s'est notamment positionnée en faveur d'un recul à moyen terme de l'âge légal d'ouverture des droits à la retraite. En outre, elle a plaidé en faveur "d'une accélération de la convergence entre le public et le privé, notamment en ce qui concerne le mode de calcul des pensions plus favorable actuellement dans le secteur public, et ce dans un esprit de justice sociale", apprend-on dans un communiqué qui précise : "Il est, à cet égard, à souligner que, selon le Conseil d'orientation des retraites, le besoin en financement du régime général en 2020 est estimé, alors même que la population concernée est quatre fois moindre, à 7,9 milliards d'euros pour le secteur public et à 5,3 milliards d'euros pour le secteur privé."

Par ailleurs, pour faire face à la dégradation du marché du travail, la CGPME a réclamé des mesures d'exception passant notamment par un gel de la prolifération du Code du travail et par une suspension des seuils sociaux.

"De même, il est impératif, dans une période à faible visibilité économique, de permettre aux entreprises de renouveler sans limite, dans le cadre du délai maximal autorisé, les CDD en cours", précise la CGPME. La subrogation de l'État en cas de menace de dépôt de bilan lié à un retard de paiement et la compensation des créances et dettes sociales viendraient également épauler les TPE/PME.

Enfin le syndicat patronal réclame, au-delà des outils existants, que tout premier nouvel emploi pérenne créé dans les entreprises de moins de 20 salariés soit exonéré de charges sociales patronales pendant quatre ans.

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